Destins Liés

N°1

Mon réveil sonne, je grogne le plus fort possible, je l'éteind avec mal et me cache sous ma couette.

Sneazzy : Wesh mon frère te rendort pas, je vais pas t'attendre trente ans.

J'enlève la couverture de mon visage et ouvre petit à petit mes yeux pour m'adapter à la lumière. Je regarde mon interlocuteur, Sneazzy, assis sur le fauteuil en face de mon lit.

Ken : T'es rentré comment toi ?

Sneazzy : Ta porte est ouverte.

Je souffle et je m'écrasse vulgairement contre mon matelat.

Sneazzy : Bon nek dépêche toi de t'habiller merde,on a une dédicace à 14h et on doit aller chercher Alpha.

Ken : Il est qu'elle heure ?

Sneazzy : hum..12h je pense.

Je me lève et m'étire. Monsieur ne bouge pas du fauteuil et plonge son regard dans son téléphone. Je soupire et je pars dans ma salle de bain. Je prend une douche rapide. Je m'habille simplement, un jean basique et mon pull bleu marine,assortit avec ma casquette nike bleu marine.
Je sors de la salle de bain, pariant qu'il n'a toujours pas bougé de place. Et deviner qui a raison ? Le fennec a toujours raison.

Ken : Et après tu me dis encore de me dépêcher.

Il me regarde,un sourire en coin.On sort de chez moi et on ce dirige vers le métro.

Nous sommes devant l'appart d'Alpha. Je toque et la porte s'ouvre sur lui, déjà prêt. Il ferme son appart et on repart au métro, pour aller à la salle de dédicace.

Devant celle ci,tout les gars sont déjà là.

Framal : J'ose même pas demander qui est le gars qui était en retard pour se préparer.

Je sens tout les regards sur moi, disons qu'ils ont un peu l'habitude avec moi.

Ken : Niquez vous ok ?

Ils rigolent tous et je sors une cigarette de mon paquet de malboro. Je l'allume et tire une bouffé. Plusieurs fans se font déjà entendre. On finit tous nos petite affaires et on se dirige vers nos sièges, la où l'on va rester plusieurs moment.

Le temps que les portes s'ouvrent, je gribouille sur la table, des mots, des petits dessins.

Les fans commencent à arriver. Je suis le dernier de la file,donc le dernier à signer.
Plusieurs filles passent, me disent que je suis parfait, qu'il faut que je continue. Je leur répond d'un grand sourire, et d' un "merci ma belle." et elles finissent toutes en une phase plutôt bizarre. Elles sautent dans les bras de leurs amies et crient le plus fort possible.
Une fille se tient devant moi, une brune,plutôt grande, elle est mince et habillé d'un jean gris déchiré,d'un crop top blanc et d'un kimono noir. Je lui fais donc mon plus grand sourire,qui ne lui fait aucun effet.

Ken : Bonjour ma belle, je le met à quel nom ?

... : Ne m'appelle pas ma belle déjà. Et met le au nom de Clémence.

Ken : Oh..rebelle à ce que je vois, tu as un très jolie prénom.

... : Ce n'est pas mon prénom, c'est celui de ma meilleure amie.

Ken : Oh d'accord, et toi comment t'appelle tu ?

... : Qu'est-ce que ça peut te foutre ?

J'aime beaucoup ce genre de fille,inaccessible, sans émotions particulière.

Ken : J'ai compris je ne le connaîtrait pas. Mais dis moi, si ce disque est pour ta meilleure amie, pourquoi c'est toi qui est là ? À ce que je vois tu nous aimes pas..