N9

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Point de vue Ken.

Ken: Alors dis moi, que veux tu faire ? Deux choix s'offrent à toi. Soit tu viens chez moi ou je te paye gentiment l'hôtel.

Oriane: Pas question que tu me payes l'hôtel! Tu m'as déjà payé ce billet!

Ken: Dis plutôt que tu veux dormir chez moi, tu sais il y a pas de soucis.

Elle rigole avant de me donner une tape dans l'épaule.

Oriane: Pas du tout gros bêta! Tu as une chambre d'amis ?

Ken: Ah bah non hein tu dors avec moi. C'est la règle.

Je la vois pâlir ce qui me fait rire. Arrivés à mon appartement je dis bonjour à plusieurs personnes dans l'immeuble avant de rentrer avec elle. Son regard scrute chaque détail des pièces. Je la laisse faire pendant que j'enlève ma veste et que j'enlève mes chaussures.

Ken: Viens je te montre où tu dors.

Elle me suit timidement jusqu'à l'ancienne chambre de doum's où elle pose timidement la valise sur le lit.

Oriane: Tu vis seul ?

Ken: Oui, avant on était deux mais il habite maintenant avec sa femme, donc j'ai deux chambre pour moi.

Elle hoche la tête regardant la chambre dans ses moindres détails.

Ken: Tu veux une loupe ?

Elle me regarde les sourcils froncés, les joues rouges tout en me tapant l'épaule.

Ken: Tout doux cheval. Ce soir je te fais rencontrer ma tite brune, elle va être ravie de te voir.

Oriane: Tu n'habites pas avec elle?

Ken: Non, elle habite avec mon pote.

Je peux lire sur son visage de l'incompréhension et ça peut se comprendre, elle ne sait pas de qui je parle, et pourrait croire que je parle de ma copine.
Je la laisse donc ranger comme il se doit ses affaires, je la regarde quelques instants avant de sortir de la chambre, arrivé dans le couloir, je ne peux m'empêcher de dire d'une voix forte:

Ken: Cette aprem on visite le Louvre!

Je sais, le cliché du rappeur fait que voir Nekfeu aller dans un musée est plutôt étrange, mais j'aime voir des choses culturelles, et pas juste fumer des joints entourés de filles dénudées, c'est pas ça mon métier à mes yeux.
Assis dans le canapé, je la vois revenir, sans gilet sans pull, dans une position d'esquimaux.

Ken: Qu'est-ce que tu fais aussi peu vêtu ? Tu veux me montrer ton corps ?

Elle fait les gros yeux avant de repartir rapidement dans la chambre. Je rigole avant d'aller la rejoindre.

Ken: Ça va je rigole la naine, t'as pas de vêtements chauds ?

Oriane: Tu devrais me donner plus de respect. Et non je n'ai pas de vêtement chaud..

Ken: Parce que madame est une gendarme ? Pour moi t'es juste une naine qui porte des shorts koala rose.

Elle rigole avant de chercher désespérément des affaires.

Ken: Attend je vais te ramener quelques chose de mieux.

Je vais dans ma chambre voir si ma soeur n'aurait pas laissé traîner quelques pulls ou gilet pouvant aller à Oriane. Je lui trouve un sweat noir simple. Elle hoche la tête en remerciement et se dépêche de le mettre, tel un enfant.


Ken: Bon alors toujours partante à visiter le Louvre ?

Oriane: Tu trouves pas qu'il est un peu tard pour me le demander ? On est à l'entrée.

Ken: C'était une question réthorique, juste pour que au cas où tu voudrais pas, j'ai quand même posé la question.

Elle rigole et se recouvre un peu plus en remontant le sweat. Nous rentrons dans le majestueux Louvre, qui semble l'émerveiller. Elle fait donc la connaissance de grandes œuvres mondialement connus, qu'elle n'avait vu qu'en photo. Je peux voir sur son visage que cette sortie l'intéresse énormément et qu'elle ne l'oubliera pas de si tôt.

Oriane: Regarde regarde ce tableau est magnifique!!

Elle me pointe du doigt chaque œuvres avant de trottiner vers celle-ci. Je me sens père le temps d'une visite, devoir avoir à l'œil son enfant qui court n'importe où.

Oriane: Merci de m'avoir emmené ici Ken, j'ai adoré.

Nous sommes en train de marcher dans les rues de Paris, décidés à aller chez Mekra, là où tout le monde doit nous attendre.

Ken: Tout le plaisir est pour moi, te voir gesticuler comme ça partout était réellement drôle.

Elle fronce les sourcils tout en me regardant comme pour dire "T'es sérieux là" ce qui me fait sourire. Tout à coup nous sommes bousculés par un homme capuché avec un sac dans les mains.

..: Il a volé mon sac!!

Ni une ni deux, sans que j'ai le temps de réagir, Oriane court à la poursuite de l'homme. Sans doute l'instinct de gendarme. Je cours derrière elle, un peu comme un teubé. Qu'est-ce qu'il m'a prit de fréquenter une gendarme, ces super-héros de justices là. Tout en me demandant des questions existentielles, Oriane se jette sur le gars, avant de lui faire une clé de bras, plaqué au sol.

Oriane : appelle les s'il te plaît.

Je prend mon téléphone, entourés d'un café entier qui nous dévisage, choqué de la scène. Je ne sais pas ce qui choque le plus, le fait que ce soit Oriane qui l'ai attrapé et pas moi, ou juste le fait qu'on se croirait dans un film américain.

APPEL

18: Bonjour que puis-je pour vous?

Ken: Nous venons de neutraliser un individu qui tentait de voler une dame, au café Marly , rue du Rivoli.

18: Très bien nous amenons une voiture.

FIN APPEL

Je souris bêtement, m'étant pris pour un grand de la police pendant cinq secondes.

Oriane: Joli vocabulaire.

Je rigole, attendant au loin la sirène de la voiture arriver.
Je ne pourrais pas oublier cette première après-midi avec elle.

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