Destins Liés

N°30

Deux semaine se sont écoulées depuis mon entrée à l'hôpital. Comme tout les jours, ma bande de potes vient me voir, mes parents sont eux aussi venus me voir,leur regards inquiet et protecteur m'avait manqué. Ma sœur,elle, a dut repartir avec eux, ayant de gros examens dans peu de temps.

Dieu merci, j'ai retrouvé ma mémoire, et je me suis excusé mille et une fois au près d'eux, mais ils ne font que me sourire et me disent.

"Tu sais Ken, tu n'y peux rien, alors ne sois pas si désolé."

D'un côté, ils ont pas tort, mais qui sait, j'aurai pu être méchant, violent, arrogant.
Malgrès ma petite perte de mémoire, je me rappelle de ce qui s'est passé, en l'occurence, je me rappelle qu'Yris est venue me voir. Bizarrement, elle n'est venue qu'une fois. Ça m'a un peu déçu mais heureusement, Victoria était là.
Malgrès ce que je lui ai fais, elle était là.
Elle ne m'a pas laissé une seule fois seul.

Après ce que je lui ai fais, elle reste à mes côtés.

..:Bonjour Nek.

Je sors de mes pensées et je regarde Lucie, mon infirmière, rentrer dans la chambre. Elle dépose sur la table de chevet  mes médicaments journaliers ainsi qu'un verre d'eau.

Lucie:J'ai une très bonne nouvelle pour toi. M'avoue t-elle souriante.

Ken: Tu vas enfin me donner ton numéro ? Dis-je d'un ton moqueur.

Lucie:Non, je ne voudrais pas fâcher ta copine.

Je fronce les sourcils, ne comprenant pas, elle secoue la tête, voulant éviter le sujet.

Lucie: Tu sors cette après-midi si tout ce passe bien.

Je soupire de soulagement, laissant échapper un sourire.

Ken:Enfin

Elle sourit, contente de cette nouvelle sûrement. Elle signe plusieurs papiers et me regarde prendre mes médicaments. Toute la bande rentre alors rigolant, parlant joyeusement.

Sneazzy:Oh Salut Lucie !

Lucie: Salut vous tous, bon Ken, dès que tu es prêt, tu peux venir signer tes papiers.

Ken: je vais venir très rapidement !

Lucie: je n'en doute pas.

Elle me sourit et me fait volte-face, se dirigeant vers la porte.

Ken:Lucie.

Elle se retourne à l'entente de ma voix.

Ken:Merci beaucoup.

Lucie:Je n'ai fais que mon boulot.

Elle me lance son sourire attendrissant et quitte la chambre, me laissant avec ma bande.

Clémence:Quels papier tu dois signer en faite ?

Ken: les papiers de sortis bien entendus!

J'ai dis cela en me levant du lit, ils sourient tous et se jettent dans mes bras.

Ken:Vous m'écrasez bande de nazes!

Nous rions tous ensembles, avant de se lâcher.

Ken:J'ai cru que j'allais mourir là.

Ils soupirent tous exaspéré de moi et je les laisse dans la chambre, voulant m'habiller pour sortir. Je pars dans la salle de bain et je me déshabille. De nombreuses marque sont encore présentes un peu partout sur mon corps. J'espère quelles vont s'en aller rapidement.

Je prend une rapide douche, ma dernière à l'hôpital. Je me sèche et je m'habille d'un maillot foncé et de ma veste noir et un jean simple. Je cache mes cheveux rebelles sous ma casquette NY noire.

Je sors de la pièce et tout les regards se posent sur moi,des regards fiers, ému, tout pour faire pleurer comme une merde. 

Ken:Bon.. avant que je me racle la gorge à force d'être mal à l'aise.. on y va ?

Ils hochent la tête, et mes sacs à la mains, on sort de la chambre. Nous nous dirigeons vers l'accueil ou les femmes sont plutôt habituées de nos petites têtes.

Femme: Bonjour Nek, alors ça y est ? Tu es enfin prêt ? Me demande un des femmes derrière leur bureau.

Ken:Plus que jamais!

Elles me sourient et l'une d'elle me tend les papiers. Je les signes rapidement et je leur rend, fier.

Femme:Bonne continuations les jeunes.

On sourit et nous sortons de l'hôpital. Je prends une grande bouffé d'air frais et je souris.

Ken:J'ai envie d'un grec!

Mekra: On n'est même pas encore sur le parking Ken..

Framal: Je vois qu'un petit séjour ici ne t'as pas pour autant changé.

Ken:On ne change pas le Fennec!

Victoria me regarde, me souriant tendrement. Je la prend par le poignée et je laisse les gars avancés devant nous. Elle me regarde, embarrassée.

Ken:Merci d'être toujours là malgré ce que je t'ai fais.

Ma voix est hésitante et tremblante, merde.

Victoria:Je resterai toujours à côté de toi, peu m'importe ce que tu me fais.

Je la regarde, incrédule. Je souris et je la serre contre moi. Son parfum et la sensation de l'avoir près de moi m'a l'air tellement lointain.

Suite à ça, on se dirige tous vers notre petit coin préféré. Je rentre en premier dans le fast-food.

Ken: Je suis de retour !

Le patron du grec sort la tête de la cuisine, et quand il nous voit, un immense sourire se lit sur son visage.

Patron: Ken! Tu es sortis ?

Ken: Oui! Pour de bon!

Il me prend dans ses bras, il nous a toujours considéré comme sa famille.

Patron:Pour fêter ça, je vous offre une tournée à tous!

Nous le remercions et il nous laisse pour aller faire nos commandes habituelles.

Nous avons mangé avec le patron dans la bonne humeur, nous avons parlé de tout et de rien, ces instants là..je pourrai les vivres et les revivres toute ma vie.

Depuis maintenant deux semaines, je vais enfin pouvoir retourner chez moi et retrouver mon grand lit douillet.
À l'appart, une impression de vide se fait sentir. Je pars dans la cuisine pour me servir à boire quand une lettre accroché sur le frigo me rend perplexe.

"Si tu lis ca, c'est que tu es sortis, je suis fier de toi frérot, tu as toujours un battant! Si je t'écris cette lettre, c'est pour te prévenir que j'ai enménagé avec ma femme dans sa maison, enfin, vas tu me dire, mais ça y est, je suis partis.
J'espère que tu te sentiras pas trop seul, appel moi si il faut.

~Doum's"

Je souris bétement et je l'accroche de nouveau sur le frigo. J'entend tout à coup un fracas venant d'une des chambres. Je me dirige vers ma chambre et j'y trouve une personne de dos, regardant mon cadre photo représentant ma famille.

...: J'espère que ton séjour à l'hôpital c'est bien passé Ken. Ça serais dommage que je fasse cet accident et que tu ne profite même pas des petits soins que l'on t'a offert.

Je serre les poings. Cet enfoiré a osé revenir vers moi, venir chez moi.
Il regarde une nouvelle fois le cadre photo et le balance à terre, l'explosant en mille morceaux.

...: Je suis venu te faire payer ce que tu m'a fais à moi et à ma copine.