Destins Liés

N°41

Je me réveille aux cotés de Victoria. Je la regarde quelques instants et je me lève, remontant la couverture pour recouvrir son corps peu recouvert. Je pars prendre ma douche. Je m'habille d'un maillot gris et d'un jogging gris. Je ne compte pas sortir aujourd'hui de toute façon. Je rentre dans ma chambre et je la vois toujours endormie. Je lui dépose un baiser sur le crâne et je pars dans la cuisine. Je décide de faire rapidement des crêpes avant qu'elle se réveille. J'en prépare deux trois, remplis de nutella, je dépose l'assiette et le verre de jus d'orange sur un plateau, et je l'amène dans ma chambre, aux cotés de Victoria qui se réveille doucement.

Ken: Bonjour Princesse.

Elle me sourit tendrement et se relève pour être assise dans le lit.

Victoria: Tu n'étais pas obligé tu sais.

Ken: Pour une fois que je suis romantique, juste profite et mange.

Elle rigole et elle goûte mes crêpes.

Victoria: Elles sont délicieuse!

Ken: Qu'est-ce que tu crois? Je suis un bon cuisiner.

Victoria: Je n'ai jamais dis le contraire mon cher.

Je souris et je la regarde manger. Je me rappel alors soudainement d'une chose.

/FLASHBACK\

Nous sommes tous à la maison de disque, devant notre patron.

Patron: Bon les gars, dans un mois vous commencez votre nouvelle tournée.

Framal: Combien de temps ?

Patron: Plus de cinq mois.

2zer: Cinq mois ?!

Patron: Oui, celle que vous avez faite précédemment a duré très peu de temps car vous êtes passés que par les grandes villes du pays, là on va plus approfondir et vous allez passé par des petites villes.

Mekra: C'est cool ça!

On se regarde tous souriant.

Ken: Quel est la date précise ?

Patron: Début Novembre, je vous donnerez plus de détails dans la journée.

On hoche la tête , déjà très impatient de partir.

/FIN FLASHBACK\

Victoria: Tu vas bien Ken ? Tu as l'air ailleurs ?

Ken: Ouai.. Mais je dois t'avouer un truc..

Elle arrête de manger et elle me regarde intensément.

Victoria: C'est grave ?

Ken: Non.. pas vraiment, au contraire.

Victoria: Alors dis le moi.

Je soupire et je plonge mon regard dans le sien.

Ken: On a une tournée de prévu avec les gars.

Sa mine inquiète se transforme en un immense sourire.

Victoria: Mais c'est super ça! J'ai pensé le temps d'un instant que c'était vraiment grave imbécile!

Elle me prend dans ses bras mais je ne réagis pas, ne lui ayant pas tout dis pour l'instant. Elle se recule, fronçant les sourcils.

Victoria: Il se passe quoi Ken ?

Ken: Disons que mon concert dure cinq mois..

Elle me regarde intensément, me demandant de continuer.

Ken: Et.. je pars demain.

Elle me fixe durement, essayant de savoir si c'est une blague ou pas.

Victoria: Si c'est une blague c'est pas drôle Ken.

Ken: C'est pas une blague Vic.

Elle souffle fortement et elle pose sa tête dans ses mains.

Victoria: Pourquoi tu ne me l'as pas dis plus tôt ?

Ken: Je.. Je me suis dis que ça ne t'interesserai pas.. J'ai appris ça quand nous étions..pas en froid mais.. enfin.. je ne trouvais pas l'intéret de te le dire.

Elle me prend les mains et elle soupire.

Victoria: Il fallait quand même le dire Ken, je m'intéresse toujours à ce que tu fais.

Ken: Je sais mais.. avec ce qu'il s'est passé je n'y ai pas vraiment pensé tu vois.

Victoria: Ne t'inquiète pas, je t'en veux pas.

Je souris et je la regarde continuer de manger.

Victoria: Si tu pars demain..Tu ne vois pas d'inconvénient à ce qu'on reste dans ton lit toute la journée ?

Je rigole et je m'assois sous la couverture à ses côtés.

Ken: Du moment que je suis à tes côtés, tout me vas.

Elle sourit et nous nous embrassons passionnément.

~~

Nous sommes devant notre bus, chacun de nous est avec sa copine.

Victoria: Tu me donnes des nouvelles hein ?

Ken: Bien-sûr voyons, je t'envoies un message dès que je suis arrivé là-bas.

Elle me prend dans ses bras et elle me tient contre elle très fermement, comme si elle ne voulait pas que je parte.

Je la regarde et je pose mes mains sur ses joues.

Ken: On se revoit au mois de Mars .

Elle hoche la tête et nous nous échangeons un dernier baiser remplit d'amour et de tendresse.

Je me détache d'elle et je me dirige vers la porte du car.

Victoria: Je t'aime Ken.

Ken: Je t'aime aussi.

Nous nous sourions et je monte dans le bus, me préparant à ne plus la voir pendant cinq mois.