Destins Liés

N8

21 décembre.

Je me réveille grâce au son de mon téléphone. C'est aujourd'hui. Oriane arrive aujourd'hui.
Personne de mon entourage n'a encore entendu parler d'elle. Je voulais laisser la surprise. Elle va enfin savoir qui je suis. Peut-être sera t-elle déçu en me voyant moi devant elle. Je dois pas voir négatif! Il faut que j'aille me préparer. Je prend des affaires et part dans ma salle de bain prendre une longue douche. Je sors me sécher et m'habiller soigneusement, voulant faire bonne impression. Je met du parfum et mon indémodable casquette seinezoo. Je sors de là et prend mon téléphone, un message vient d'apparaître.

De Oriane.

Je suis dans le train depuis peu, je suis là dans une heure!

De Ken.

D'accord! Je commence à me préparer.

Oui je mens, mais je voudrais pas qu'elle prenne la grosse tête en sachant que je me suis préparé une heure à l'avance pour elle. Je nettoie un peu ma maison, parce que bon, même si elle voudrait dormir à l'hôtel, je compte pas manger dehors tout les jours. Voyant l'heure tourner, je me dirige à la gare, sentant le stress monter tout doucement.

Point de vue Oriane.

Mon réveil sonne. C'est le grand jour. Je vois Fumei. Je me lève en un bond avant de courir vers ma salle de bain.

Léa: Ça va aller Ori' te précipite pas autant, ça n'avancera pas le temps!

Je rigole à la remarque de Léa. Elle a pas tort mais j'attend depuis tellement longtemps ce jour, que je me sens obligé d'être aussi excité.
Je sors de là avec un gros pull et un jean, tout ce qu'il y a de plus basique. Je ne veux pas faire la bombe le premier jour, il m'arrive toujours quelques chose qui casse tout dans les cas là.

Flashback

Je suis avec Léa et Samuel, nous nous apprêtons à partir passer la soirée dans un bar tranquille pour décompresser de la semaine. Je me suis mis sur mon 31 avec une robe noir simple mais très jolie, ainsi qu'une paire de talons assortit.

« J'ai appelé le uber, il est là dans deux minutes. »

Je mets ma veste en jean avant de monter chercher mon sac à main. Dans ma chambre, sac à la main, j'entends d'en bas:

« Dépêche il est là ! »

Je commence à précipiter le pas et en descendant je me rattrape au mur avant de tomber. Je soupire de soulagement avant de sortir et de fermer la porte. Le uber commence soudainement à démarrer et partir. J'essaye comme je peux de marcher vite pour me rattraper mais mon talon gauche se casse et je me retrouve à terre, tête première dans le sac de pelouse de mon voisin. Je me relève recrachant toute la pelouse que j'avais malencontreusement dans ma bouche. Le taxi avait disparu, tout comme mon envie d'aller à ce bar.

À Léa

Aller à ce bar tout les deux, ce qu'il vient de se passer m'a coupé toute envie de sortir.

Je soupire une dernière fois avant de rentrer chez moi.

Fin flashback.

Je suis dans le train, il ne reste que 5 minutes. Je suis tellement stressée, j'attend ce moment depuis tellement longtemps, je ne tiens plus en place!

..:Nous arrivons à la gare.

Je me lève du siège en prenant mon sac, et je sors du train. Il y a un monde fou! Comment je vais le trouver? Je le connais pas!

De Oriane

Je suis là !!
Mais comment on se rejoint ?

De Ken

J'arrive.

Je fronce les sourcils, ne comprenant pas. Comment pourrait-il me trouver? Tout en regardant partout, je vois une silhouette s'approcher de moi. Je respire un grand coup, mon cœur battant à la chamade. L'homme lève la tête et j'apperçois Nekfeu. Je soupire pensant voir peut-être Fumei mais non. Arrivé à ma hauteur il m'aborde un immense sourire.

Ken: Salut Oriane.

Oriane: Salut Nekfeu! Que fais-tu ici?

Son sourire devient moqueur, son regard attendrît.

Ken: Je suis venus de te chercher, et tu sais tu peux m'appeler Ken.. ou Fumei.

Mon coeur rate un battement. Je le regarde, lâchant mon sac par la même occasion. J'ai devant moi Fumei.. j'ai devant moi Nekfeu! Je ne sais pas comment réagir, je continue de le regarder ébahie.

Ken: Je pensais pas que tu allais être autant charmé en me voyant.

Son rire me ramène à la réalité. Fumei est Nekfeu!
Sans même réfléchir, je m'écrase contre son torse, le tenant fermement contre moi. Ses bras se posent sur moi et une de ses mains vient à la rencontre de mes cheveux. Je n'entends plus tout le brouhaha de la gare, je ne vois pas tout les gens s'affoler de rater leur trains, je ne sens que lui contre moi, son parfum s'imposant dans ma respiration, ses bras autour de moi, son cœur battre.

Ken: Moi aussi je suis content d'enfin te voir Oriane.