Destins Liés

N2

Point de vue Inconnu

J'entend mon réveil sonner. Je grogne et je l'éteins, me recouvrant un peu plus de ma couette. Quand je me sens repartir dans mes rêves, mon téléphone sonne une nouvelle fois,cette fois ci, on m'appelle. Je ne répond pas, habitué à avoir cette appel chaque matin. Mon ami Samuel sait à quel point j'ai du mal à me réveiller le matin et gentil comme il est, il m'appelle chaque matin pour pas que je me rendors.

Je me lève difficilement de mon lit et je pars dans ma salle de bain. Je prend une longue douche chaude et je sors, me recouvrant de ma serviette. Je me positionne devant ma penderie pour choisir des vêtements. Je prend un jean et un maillot simple blanc, je ne cherche pas longtemps, sachant de toute façon que je vais devoir me changer là-bas.

Je regarde l'heure et je vois qu'il ne me reste plus beaucoup de temps. Je me dépêche de m'habiller et je pars me coiffer d'une queue haute, avant de courir à ma cuisine. Je prend une bouteille d'eau que je met dans mon sac et je met mes chaussures, avant de prendre ma veste pour sortir. Je monte dans ma voiture et j'allume le contact, la musique "Réalités augmentés" de Nekfeu passe à la radio. Je n'aime pas spécialement Nekfeu, je le trouve assez égocentrique et personnel, malgré ça j'aime certains de ses sons, notamment celui ci. Je trouve ce qu'il dit dans ses textes très vrai et juste. Toujours avec Nekfeu dans ma voiture, je pars à mon boulot.

..: Salut Oriane, toujours en retard à ce que je vois.

Je me retourne pour regarder Samuel, qui me regarde d'un sourire moqueur. Je lui tire la langue et je dépose mon sac dans mon casier.

Oriane: Voyons, pourquoi arriver en avance sachant que nous repartons toujours en retard ?

Samuel: Je sais pas, moi je suis de nuit, je sors tout le temps en retard par-ce que TOI, tu arrives en retard.

Je m'habille de mon uniforme avec Samuel à mes côtés. Il n' y a aucune gêne entre nous, nous sommes un peu comme frère et soeur. Je lui fais une moue boudeuse, comme un enfant qui a fait une bêtise devant ses parents.

Oriane; Je ferai un effort, promis.

Samuel: Je l'ai déjà entendu celle là pimbêche.

Nous rigolons et je le laisse rentrer chez lui, ses horaires de boulot clairement dépassés. Je finis donc de me préparer et je pars à l'accueil, là où je vais passer toute ma journée.

La mâtiné est passée dans le plus grand des calmes, chose assez rare ici. Au moment où je pense ça, une femme rentre, complètement énervée. J'aurai dus me taire.

Oriane: Je peux vous aider ?

Femme: On a fait un éclat à ma voiture!

Oriane: Très bien, et vous savez qui a fait cela ?

Femme: Non j'étais au magasin!

Oriane: Savez-vous tout au moins qu'elle voiture était à côté de la votre ?

Femme: Non.

Oriane: Nous ne pouvons rien faire madame  si nous n'avez aucune preuve avec vous.

La femme commence alors à monter sur ses grand chevaux, voulant à tout prix avoir raison. Je ne répond pas, plus qu'habituée à ce genre de personne. J'ai appris à faire semblant d'écouter jusqu'à l'épuisement d'argument de la personne. Je vois derrière la femme passer Lucas et Paul,deux de mes collègues,  tenant fermement un délinquant bien connu ici. Ils me regardent pour me dire que je prend le relais, dieu merci. je les laisse amener le jeune dans une salle et j'explique une énième fois à cette femme que nous pouvons rien faire pour elle. Elle décide donc de ne rien faire, sans oublier bien-sûr de dire que nous sommes payés à rien faire avant de partir.

Voici pourquoi j'aime ce métier.

Je pars à l'arrière du poste, décidé à rejoindre notre délinquant favoris.

Arrivée dans la pièce, je me positionne devant lui, posant mes mains sur la table, pour montrer un minimum d'autorité sur lui.

Oriane: Tu ne comprend donc jamais ?

Délinquant: C'est vous là, vous faites chier à venir chez moi.

Oriane: Le trafic de drogue ainsi que la consommation est interdite en France. Tu devrais avoir l'habitude qu'on te le dise non ?

Délinquant: C'est pas les lois qui vont m'arrêter, et encore moins une gendarme.

Oriane: On verra si tu dis toujours la même chose devant un juge.

Il fait les gros yeux et fronce les sourcils très vite après.

Délinquant: Comment ça le juge ?!

Oriane: Tu as crus pouvoir t'en sortir toujours avec facilité ? Tu avais une énorme dose de drogue chez toi, et ton casier judiciaire et déjà très bien remplit. Tu vas donc être en garde à vous et l'un de mes collègue viendra te parler de ta prochaine convocation au tribunal. 

Tandis que je sors de la pièce, je laisse Paul prendre le relais. Si c'est moi qui me retrouve à lui parler, c'est que malgré sa carapace de délinquant, c'est un jeune homme remplit de principe, dont l'un des plus important, respecter les femmes. Après ça je retourne à l'accueil avec Lucas, pour finir ma journée.

~

Je suis dans les vestiaires, me changeant. J'ai finis ma journée et je vais enfin pouvoir rentrer.

Je dis au revoir à mes collègues avant de partir rejoindre ma maison. En arrivant chez moi, je reçois un message.

de Fumei.

Salut Hiro, bonne journée ?

Je souris bêtement avant de lui répondre.

Je ne pensais pas qu'il m'enverrait un message.

Ça me fais plaisir.