Chapitre 12

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- Ok ce n'est que ton ami.

- Oui !

- Et vous avez couché ensemble combien de fois ?

Là je vois rouge tellement j'ai honte. Il se fout littéralement de moi. Je sent la colère monter.

- C'est vraiment ce que tu pense de moi et c'est ce que je montre ? Que je suis la "sex friends" de Zach ? Mais vu que ça t'intéresse tellement la réponse est zéro fois. Bonne nuit.

Je m'allonge confortablement dans le lit en lui tournant le dos cette fois ci pour lui faire comprendre que le sujet est clôt. Mais visiblement lui n'était pas du même avis que moi. Il s'allonge juste derrière moi. Je pouvais sentir sa respiration me chatouiller le cou.

- Ne me fais pas la tête. Non je ne pense pas que tu sois se genre de fille. Mais c'est juste qu'il y a un truc qui m'échappe. Comment on peut être ami avec une nana plutôt jolie et bien foutu sans rien tenter ? Enfaite le problème c'est peux être moi. C'est vrai je n'ai pas vraiment d'ami tu sais. Je ne fais confiance à personne.

Il a dis que j'étais plutôt jolie et bien foutu ! Haaaaa ! Je crois que j'ai arrêté d'écouter après ça et que mon coeur c'est arrêté de battre par la même occasion.

- Pourquoi ?

C'est la seule chose que je lui dis. J'ai envi qu'il se confis à moi. J'ai envi qu'il me fasse confiance car moi bizarrement je lui fais confiance. Je décide de me retourner et de le regarder droit dans les yeux pour qu'il voit que je suis sincère avec lui.

Il pause un regard tendre sur moi et il porte sa main à ma joue. Se contact m'électrise instantanément.

- Tu as des yeux incroyables tu le sais ça ?

Je déglutie en le fixant. A quoi il joue là ? Et je suis sûr qu'il essaye de détourner la conversation.

- Toi aussi. Mais tu n'as pas répondu à ma question ? Pourquoi tu ne fais confiance à personne et pourquoi tu n'as pas beaucoup d'ami ?

Il me dévisage un instant avant de reprendre la parole. Sa main est toujours posé sur ma joue. J'aime se contacte, je ne veux pas qu'il l'enlève. Je suis plongé dans le bleu de ses yeux et c'est vrai que lui aussi il a des yeux incroyables.

- Je ne sais pas je suis comme ça enfaite. Je ne m'attache pas au autres car je sais que je serai déçu. Je ne fait confiance à personne sauf à moi même.

- Alors laisse moi être ton amie ? Je veux te montrer que tu peux avoir confiance en moi. Et puis tu sais moi aussi j'ai très peu d'ami et je ne fait pas confiance à beaucoup de monde.

- Tu me fait confiance à moi ?

- Oui.

- Pourquoi Juliette ?

- Pourquoi ? Parce que je pense que tu es une personne honnête et franche même si tu n'es pas toujours sympa avec moi.

- Oui tu as raison. Mais pourquoi je te ferais confiance à toi ?

- Je ne sais pas. Peut être parce que je suis une fille gentil.

Nous rigolons tous les deux de ma phrase. Mais qu'est-ce qu'il me prend à moi de lui dire des choses pareil. Peut être parce que je vois son mal être dans ses yeux que c'est pour cela que j'ai envi de l'aider.

- Oui effectivement je ne pense pas que tu sois bien méchante. Mais c'est bien ça le problème, tu es trop gentil et naïve et je pense qu'on ne pourra jamais s'entendre. Et puis on est beaucoup trop différents.

Finalement même si il n'a pas tord, sa réponse me blesse énormément. Je ne veux plus qu'il me touche et je me décale pour qu'il enlève sa main de mon visage. Il est le premier à reprendre la parole.

- C'est vrai, tu es une vrai fille à papa et j'ai horreur de ça.

- Là je ne suis pas d'accords. Tu ne connais rien de moi et je t'interdit de me dire une connerie pareil.

J'ai dû le vexer ou l'énerver moi aussi parce que maintenant il me regarde les sourcils froncés tout en essayant de respirer calmement.

- Ha wé et tu es qui alors ?

- Je suis une fille seule et mes parents en on strictement rien à faire de moi ! Je les dérangent plus qu'autre choses. Donc il faudrait que j'ai un père présent dans ma vie pour être une fille à papa.

Je sent les lames me monter aux yeux mais j'essaie de les ravaler comme je peux. Il est hors de question que je me laisse aller devant lui. Il m'avait tellement agacé que je venais de dire se que je pensait tout haut pour la première fois de ma vie. Il me dévisagea bizarrement.

- On a tous des problèmes à ceux que je vois.

Je ne lui réponds pas et me retourne dans le lit afin d'être de nouveau dos à lui. Je suis malheureuse mais libéré de lui avoir dit ce que je ressentais vraiment. Je le sent bouger puis il éteint la télé. Nous sommes plongés dans le noir.

Au bout de plusieurs minutes, il reprend la parole.

- Ça fait quoi d'être riche ?

Sa question me prends au dépourvu et malgré l'obscurité de la pièce je me retourne vers lui. Je me place sur le côté face lui. Il a à l'air dans ses pensait. Il est allongé sur le dos avec les bras croisés derrière sa tête. Il regarde le plafond pensif.

- Je ne sais pas trop pour être honnête, je dirai que c'est pratique.

Je l'entends rigoler franchement.

- Pratique ? Oui c'est sur j'imagine.

- Je n'ai jamais vécu autrement donc je ne sais pas quoi te dire.

- C'est pas grave, parle moi de toi.

- De moi ? D'accord, qu'est-ce que tu veux savoir ?

- Je sais pas, parle moi de ton enfance, de ta maison, de ta famille, enfin de ta vie là-bas, en France en général.

- Eu...ok, alors par ou commencer. Je m'appelle Juliette, je suis née à Nice, mais quand j'étais toute petite on a déménagé à Monaco pour les affaires de mon père. Mes parents travaillent beaucoup et ils préfèrent leurs boulots à leurs enfants. J'ai en grand frère, Louis, il a deux ans de plus que moi. Il est parti en Angleterre pour ses études. Je l'adore. On s'adore, on s'entend à merveille tout les deux. Il me manque énormément. J'ai travaillé très assidûment à l'école pour pouvoir étudier ici. Je n'ai jamais manqué de rien niveau matériel mes parents mon toujours tout acheter, sûrement pour se faire pardonner de leur absence à répétition. Pour faire court, j'ai toujours tout eu sauf leur attention où même un câlin de leur part. Tu veux que je te confis quelques chose, même ta mère m'a serré dans ses bras alors que la mienne ne l'a jamais fait. Ça dois faire plus de 15 ans que je ne suis pas parti en vacance avec eux. Mon frère et moi on partait. J'ai visité beaucoup de pays mais on était toujours avec des accompagnateurs ou des nounous. Je continue ou tu en a assez entendu ?

- Non va s'y continue.

- Enfin assez parlé d'eux, tu voulais que je te parle de ma maison et bien comment dire, c'est une énorme villa enfaite. Avec piscine, plusieurs voitures de luxe, une vu magnifique sur la mer Méditerranée et la ville de Monaco. La maison et le jardin son immense et ma chambre aussi. Je te montrerai des photos si tu veux.

- Oui je veux bien, et tes amis là-bas ils sont comment ?

- En réalité je n'ai qu'une seule amie là-bas. Elle s'appelle Claire. Tu sais Monaco est un très belle endroit mais le lycée dans lequel j'allais été privé et on avait tous le même statut donc les gents étaient vraiment trop con avec beaucoup trop de "m'as tu vu". Finalement ça ne me manque pas temps que ça surtout que j'étais souvent toute seule alors que ici j'ai Zach, Emma et qui sais peu être toi.

- Oui qui sais ! Mise à part tes parents ta vie est quand même génial !

- Oui c'est pas faut.

- J'aimerais bien allez en France un jour en vacances pour visiter.

- Et je viendrai même avec toi si tu veux comme ça je te servirai de guide.

- Sa on verra, c'est moins sûr !

Nous rigolons et discutons ensemble encore un moment.

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