- Salut Loris, oui ça va bien et toi ? Oui ça fait un moment tu as raison.
- Ca va tranquille. Tu es toute seule ? Viens t'asseoir avec moi.
- Ok mais pas longtemps, je suis pressée.
- Pas de problème, je comprends. C'est thanksgiving après tout. D'ailleurs tu n'est pas rentrée chez toi ?
On rejoint tranquillement sa table avant de s'asseoir l'un en face de l'autre. Il boit un café. Lui aussi il est seul visiblement. Il me sourit gentiment.
- Non, c'est trop loin. Je rentre pour les vacances de Noël donc je suis resté ici. Et Toi ?
J'ai omis de lui préciser que mes parents s'en tape de moi et que de toute façon j'aurais été encore plus seule chez moi qu'ici. Ce qui est en vérité la véritable raison.
- Pareil, je suis de Seattle, donc ça fait loin vu que c'est à l'autre bout du pays. Je préfère rentrer pour Noël comme toi. Et Emma elle est rentrée ?
- Oui je suis toute seule toute la semaine.
- Pareil, mon colloc est parti aussi. Si il y a quoi que se soit, si quelqu'un t'embête ou autre n'hésite pas et viens me voir.
- C'est noté je te remercie.
- Et ce soir tu fais quelques chose ?
- Oui Zach m'a invité. Je vais manger chez lui. Et toi, tu as un truc de prévu ?
- Oui mon oncle et ma tante vivement ici, à New York. Je vais chez eux. Ce n'est pas comme si que je fêtais thanksgiving tout seul, je suis avec ma famille mais ce n'est pas mes parents, c'est pas tout à fait pareil.
- Oui je comprends absolument.
C'est agréable de parler avec lui. Il est vraiment sympa. Je pense qu'on pourrait facilement devenir amis. On discute de tout et de rien tout les deux pendant encore bien cinq minutes. Il me pose une autre question mais je n'y fais pas attention car j'ai l'impression de sentir le regard de quelqu'un rivé sur moi. Je n'ai pas le temps de me retourner que tout à coup un rire strident et pas discret nous détourne de notre conversations. On tourne la tête tout les deux, par instinct dans la direction de ses personnes pas très discrètes. Et là mon cœur rate un battement. C'est là que je le vois. Plus beau que jamais. Vêtu de son blouson en cuir. Fichu karma. Je n'ai vraiment pas de bol. Je vis dans une ville de plus 8 millions d'habitants, et il faut que je le croise pile poils ici, dans ce café. Je ne mis attendais pas. Et comme d'habitude mon corps réagit immédiatement en sa présence. Mon rythme cardiaque s'accélère et ma peau me pique. Je mettais mentalement préparer à le voir ce soir et à partager un repas en sa présence. Mais pas de le revoir ici et maintenant, et encore moins avec cette fille collée à lui dans ses bras. J'ai l'impression que mon cœur se brise ce qui est totalement ridicule. Il s'en fou de moi. Et quand je le vois, toujours avec cette Alyssa, je me dis que je ne suis clairement pas son style. On est vraiment l'opposé l'une de l'autre y'a pas dire. Je ne sais pas si c'est la jalousie qui me fait pensé ça mais elle est vraiment vulgaire et elle ressemble à une véritable petasse. Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi il dis qu'il ne sort avec personne alors qu'il entretient clairement une relation avec elle. Ce n'est pas la première fois que je les vois ensemble alors pourquoi ne pas assumer.
Je suis clouée sur ma chaise. J'ai totalement oublié où j'étais et avec qui tellement qu'il me fixe des ses magnifiques yeux tandis que sa copine lui mange littéralement le coup. Je me sent vraiment très mal à l'aise. Cette situation me gêne. Son regard me lance des éclairs comme si ma simple vu ou présence le dérangeait et l'agaçait. Et c'est là que je comprends pourquoi qu'il me fusille du regard car croyez-moi si un regard pourrait tuer je ne serais déjà plus de ce monde. Je crois que se n'est pas ma présence qui le dérange finalement mais surtout la personne avec qui je suis. Il est quand même gonflé. Moi je n'apprécie pas sa petite chérie et c'est pas pour autant que je me comporte n'importe comment. Je fais ce que je veux. Surtout que Loris est gentil, agréable et amical avec moi lui au moins. D'ailleurs il est toujours entrain de me parlé se qu'il me fait revenir sur terre.
- Tu en dis quoi Juliette ?
Je détourne les yeux d'Aaron gêné pour me re-concentrer sur Loris. Je dois avoir les joues rouge de honte et de colère à la fois.
- Pardon tu disais Loris ?
- Je te demandais si ça te disait qu'on se fasse une sorti tout les deux cette semaine vu qu'on est seul. On aurait pu allez au ciné, se manger un truc quelque part ou bien aller boire un verre ? Enfin si ça te dis.
- Oui bien sûr. Ça pourrait être sympa.
- Cool ! Passe moi ton numéro de téléphone si tu veux comme ça je t'envoie un message pour savoir quand tu es dispos.
Je lui donne mon numéro et il me fait sonner mon portable pour que j'ai le sien en retour. Et je l'enregistre dans mon répertoire. Je sent toujours le regard d'Aaron braqué sur moi ce qu'il me gène énormément alors qu'Alyssa glousse encore à ses côtés. Elle doit encore être accrochée à son bras, mais je n'ose pas me retourner pour vérifier de peur de me faire griller. Et puis se serai me faire encore plus de mal pour rien et je ne suis pas maso à ce point. Je sais juste qu'ils font toujours la queue et qu'ils n'ont pas encore été servis. Je vois Loris me regarder et regarder derrière moi. Je pense qu'il a compris qu'un truc n'allait pas mais poli comme il est, il ne fais aucune remarque. Je regarde l'heure, merde, je suis à la bourd. Je me lève précipitamment.
- Désolé Loris mais il faut vraiment que j'y aille. Zach ne va pas tarder et je suis déjà en retard.
- Oui pareil pour moi. On n'y va ? On fait le trajet ensemble ?
- Allez on y va.
C'est vrai que c'est mon voisin de chambre. On se lève et on met nos vestes, car dehors il fait froid. Avant de franchir la porte du bar, je ne peux m'empêcher de regarder Aaron une dernière fois. Finalement si, je suis peut-être maso car clairement je n'aurais pas dû car je le regrette aussitôt. Il est en train de rouler une pèle à sa copine. Il doit sentir que je l'observe car il relève le yeux vers moi juste avant de replongé dans son coup. Je détourne vite le yeux avant de me précipiter dehors afin de respirer un bon coup l'air frais de novembre pour récupérer mes esprits. Putain qu'est-ce que ça fait mal. Mais il me fallait peut-être ça. Une piqûre de rappel pour l'oublier car visiblement pour lui, son « câlin de bonne nuit » ne comptait absolument pas et il l'a même sûrement déjà oublié.
Avec Loris, nous traversons le campus dans le froid. On se dis à revoir devant ma porte tout en se souhaitant une bonne soirée. Je referme ma porte de chambre en me demandant comment va se dérouler la mienne car une chose est sûr, je ne suis pas pressé d'y être.
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Toujours plus
RomanceJuliette est une jeune fille de 18 ans qui part étudier à New-York. Elle débarque tout droit de Monaco. C'est une jolie jeune fille qui est également très sage. Trop sage même. Mais lorsqu'elle va le rencontrer "lui", tout va changer. Il est son opp...