Chapitre 4Le lendemain pareil j'avais une journée hyper chargée mais j'ai eu le temps avec mes collègues de chercher les infos que Croco m'avait demandé.
Le soir même il ne m'as pas appelé, le soir d'après non plus, je n'avais pas de nouvelles mais je m'en foutais, ça ne vas pas nous bloquer.
On a continué notre travail sur son cas tranquillement.A vrai dire j'étais beaucoup plus apaisé de savoir qu'il ne m'appelait pas.
D'ailleurs notre supérieur nous a dit qu'on devait l'arrêter intelligemment et par tous les moyens. On sait ce que « tousles moyens » signifie...
J'ouvre la porte de chez moi, y'avais Mory dans mon salon avec une fille. Comment vous dire que je ne m'y attendais pas du tout, j'étais choquée. Je l'a reconnais, elle est déjà venue chez ma mère.
Des qu'ils m'ont vu c'était le malaise, ils ne savaient plus où se mettre. Ils font pitié, à croire je vais les frapper ou quoi.
- Moi: On s'amuse bien ici...
Je ferme la porte derrière moi, la fille se lève toute gênée, elle vient me faire la bise. Ça doit être une congolaise, elle est très belle.
- Moi: C'est pas que j'suis chiante mais il vas être 22h.
- Elle: Oui oui j'vais y aller.
- Moi: Mory tu l'as raccompagne.
- Mory: Ouais.
- Moi: J'espère que vous n'avez rien fait de bizarre chez moi hein.
- Eux: Quoi ? Non wesh
Je souris puis je m'en vais dans ma chambre. Mory c'est un malade. Pourquoi il ramène des filles chez moi ? Il sait très bien que j'ai une arme ici, j'ai des choses que personne ne doit voir. Moi même je ne me permets pas d'inviter n'importe qui et lui se permet. C'est un malade putain.
Je suis allé me doucher et rattraper mes prières. Je suis resté un bon quart d'heure sur mon tapis j'étais entrain de lire mon Coran quand ça sonne plusieurs fois à la porte. C'est pas Mory parce qu'il est remonté cinq minutes après avoir déposé la fille.
J'ai posé mon Coran sur la table de chevet et je suis allé ouvrir la porte. C'était mes deux grands frères, Alassane et Abdou...