Chapitre 39J'suis monté dans ma chambre, j'ai balancé mon téléphone sur le lit mais il a rebondit et est tombé. Je me suis approché de lit et je l'ai ramassé. En le ramassant j'ai vu des sacs en dessous de mon lit.
C'est quoi ça ?
J'ai posé mon téléphone sur ma commode et j'ai sorti le premier sac sous ma main. Il y en avait d'autres. J'ai pas tout de suite compris de quoi il s'agissait, ça m'as légèrement fait flipper.
J'ai pris les autres sacs et ça m'est revenu d'un coup.
Putain c'est les sacs que Croco m'avait donné avant de partir. Je les avais jamais ouvert.
Je sais pas du tout ce qu'il y a à l'intérieur, les sacs sont neutre noir et gros.
Je les ai posé sur mon lit et je me suis assise.
J'espère que c'est de la marque comme ça je vais tout vendre.
J'ai pris le premier sac le plus gros, il y avait une boîte à l'intérieur. J'ai sorti cette boîte, je l'ai ouverte. Il y avait une doudoune North face. C'est la même que la sienne mais en bleu.
Je lui avais dit de m'en acheter une pour qu'on puisse se ressembler mais j'étais pas sérieuse, c'était pour l'embêter. Il y avait des gants à l'intérieur.
Bon c'est déjà 260€ dans la poche.
Je pose la boîte parterre puis je prends un autre sac. Il y avait des habits à l'intérieur. Je faisais du lèche vitrine ce jour là, je lui montrais les habits que j'aimerais mettre si j'avais eu une poitrine moins imposante. Tous les habits que je lui avais montré ce jour là il me les a acheté.
Je remets tous les habits dans le sac et je le pose parterre. Ça me fait ni chaud ni froid, j'suis juste fatiguée. C'est que du matériel ça n'a plus aucune valeur à mes yeux.
Ça ne sert à rien je ne les mettrai pas. J'avais précisé que c'était pour quand j'aurais une poitrine moins forte donc ça ne m'ira pas dans tous les cas.
J'ai pris un des petits sac, il y avait deux enveloppes à l'intérieur. J'ai pris la première enveloppe blanche, il avait écrit dessus « quand tu réussiras ton examen ».
Je fronce les sourcils sans m'en rendre compte. J'arrive pas à savoir si c'est de la haine que je ressens ou du dégoût. « Quand tu réussiras ton examen » parce qu'il était persuadé au fond de lui que j'avais les capacités de le réussir mais il a quand même tout gâché. Tout ce temps a souffrir pendant nos séances de sport pour rien. Tout mon stress, toutes mes remises en question que j'ai eu depuis le début de ma carrière pour rien.