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J'en ai marre c'est la cinquième fois que je rectifie la partie parce que les paragraphes se mettent sur le côté ou au milieu. Dsl si c'est chiant mais j'en ai marre j'abandonne, la partie est là c'est l'essentiel.




Chapitre 51

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Chapitre 51





Je nettoie la plaie de Kassim, ça lui gratte un peu donc on est allé dans une salle qu'on nous a accordés à l'aéroport pour que je puisse la désinfecter.

Il a été amputé juste en dessous du genou.



- Kassim: Arrête arrête j'ai mal...

- Moi: Faut nettoyer j'suis obligé.





Il attrape le bras de son fauteuil et il le serre de toute ses forces en se crispant.

Une fois finis j'ai mis son pansement, je l'ai aidé à remettre son jogging, il avait un short pendant que je le désinfectais, il a peur de bouger sa jambe, il dit que ça fait une sensation bizarre.

J'ai pris une couverture et je l'ai posé sur ses cuisses, il ne veut pas qu'on puisse voir qu'il a perdu sa jambe. Il fait chaud, j'ai essayé de l'en dissuader un peu mais il veut rien savoir donc j'ai pas forcé.

Il a mis sa casquette, j'ai posé mon sac à main sur ses cuisses et on est sorti de la salle, on s'est dirigé vers notre porte d'embarquement.


Je sentais qu'il n'était pas bien, il ne parlait plus jusqu'à ce qu'on se soit installé dans l'avion, il avait son casque et il écoutait de la musique, il était pensif. Je sais pas trop comment réagir, quoi lui dire donc je l'ai laissé tranquille, faut qu'il réfléchisse à tout ça c'est très important.

Sa vie va changer donc c'est important qu'il se retrouve, qu'il réfléchisse, qu'il pense à l'avenir et pas forcément au passé.

Ça me fait mal au coeur, il était toujours sur une bécane, au terrain, il vivait pour le foot. Il avait un très bel avenir, je ne dis pas que son avenir sera merdique mais je comprends quand il pense qu'il a gâché sa vie, au vu tout ce qu'il avait, toutes les opportunités qu'il avait. Actuellement ses projets sont morts, ok il pourra faire ce qu'il faisait avant avec une prothèse mais ça ne sera jamais comme avant, jamais, peu importe sa force physique et mentale ça ne sera pas la même chose. Il devra faire avec et changer de projets d'avenir.

Quand on est descendu de l'avion, on a suivi le monde, je poussais son fauteuil sans trop le regarder, sa tête était baissée, sa casquette sur la moitié de son visage pour se cacher.

J'ai baissée le regard vers mes mains pour voire si j'avais bien nos deux passeports, ils étaient dans ma main.

Je ne voyais pas sa tête mais il venait d'essuyer son visage avec sa main gauche, j'ai légèrement penché ma tête et je l'entendais suffoquer.

[1]  Aya, une keuf mariée à un bandit™Où les histoires vivent. Découvrez maintenant