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Tuer est une habitude, torturer un loisir quotidien.
L'Homme n'est plus humain, la compassion est noyée dans les cendres des guerres qui font rage.
Bravery, un des territoires les plus puissants au monde, n'a qu'un but: Massacrer pour ga...
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Point de vue de Hazar.
Quelques secondes de plus et j'aurais fougueusement conquis ses lèvres. Ses putains de lèvres rouges, magnifiquement dessinées et joueuses, qui me tentent depuis qu'il est entré dans cette pièce plus minuscule que l'engin de mon dernier amant.
Son torse collé à ma poitrine est un fil de connexion, reliant deux générateurs en surtension. Et, si je me rappelle bien mes cours de physique, le court-circuit est imminent. Il sera destructeur, brûlant et violent. Ne laissant rien sur son passage à part les restes des deux corps consumés par le désir.
Le seul moyen d'éviter ce désastre sensuel est de couper le contacte délicieux de nos corps, coupant le fil de connexion reliant ces deux sources de courant intense.
Ça n'a pas été bien difficile. Le contact a rapidement été coupé quand une présence étrangère a fait battre nos cœurs à un rythme bien différent du rythme de la sensualité et de l'érotisme.
Kayden sort aussi rapidement qu'une flèche, me poussant légèrement au passage. Il ne m'a frôlé qu'à peine, mais la rage dans chacun de ses mouvements et la force de son corps imposant me fait l'effet d'un camion qui me heurte l'épaule.
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L'assistant de Jonigan, Yves si je me souviens bien, plus connu comme étant l'homme que j'étais à deux doigts de chauffer, est debout figé comme une statue de cire près du bureau de mon chef.
- Sale emmerdeur, lance Kayden, toujours aussi élégant, en refermant sa paume sur la gorge crispée d'Yves qui n'a pas eu le temps de se défendre.
Un poids descend de mes épaules, avant qu'un autre tout aussi lourd le remplace. On a enfin pu trouver la taupe qui lançait tous nos plans dans le feu, je suis officiellement innocente aux yeux de tous, toutes les pièces du puzzle se rassemblent enfin ! Mais d'un autre côté, j'ai été conne au point de ne pas avoir été capable de piéger un espion qui s'est infiltré dans la base, et avec qui j'ai discuté plusieurs fois. Quelle conne !
- Blakemore, souffle Yves dans une expiration remplie d'horreur.
Et le pire, c'est que j'étais à quelques pas de le baiser ! Bon sang, je remercie ma conscience de m'avoir giflé et ramené à la raison, comme à son habitude.
