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Tuer est une habitude, torturer un loisir quotidien.
L'Homme n'est plus humain, la compassion est noyée dans les cendres des guerres qui font rage.
Bravery, un des territoires les plus puissants au monde, n'a qu'un but: Massacrer pour ga...
Une histoire n'est réelle que si elle est vécue sous toutes ses facettes...
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Mon histoire à moi dans Bravery ne sera réelle que si j'anéantis Moord et que le cou de Tiernan se retrouve sous ma semelle.
Mon but est à quelques kilomètres. On aurait dit que je construis un véhicule depuis que je suis devenu maitre de Bravery...
Je n'avance pas, mais je prépare mon avancée.
Et maintenant que mon véhicule est prêt, il ne nous reste qu'à monter dedans et avancer rapidement, pour enfin atteindre Moord et l'anéantir pour de bon, laissant Bravery planer seule dans le ciel du succès et du pouvoir.
J'avance, j'atteins, je détruis.
Après des heures en voiture en compagnie de la reine des irrespectueuses, les chauffeurs s'arrêtent en rythme. Je descends, suivi de la peste. Jonigan, Meyer et les trois élites nous suivent.
Jonigan regarde le paysage qui se dresse devant nous. Les frontières entre notre territoire et celui des Moordiens se trouvent à quelques kilomètres, et la base ne se trouve pas loin de ceux-ci. Une heure de marche suffira, et mes hommes et moi sommes prêts à nos arracher les talons pour arriver à cette base.
Ces frontières montrent à quel point la politique de nos deux territoires est différente. Moord a utilisé la totalité de ses terres, beaucoup plus imposantes que les nôtres, pour loger ses soldats dans des camps et des bâtiments imposants. La verdure est quasi-inexistante et il n'y a que des tentes d'agriculture artificielle qui peuvent apporter une certaine touche de « Vert ».
Quant à Bravery, et malgré l'air dégueulasse qui nous entoure, les champs d'agriculture restent présents. J'ai décidé de loger mes soldats dans des bâtiments en longueur, principalement dans la base. Cela ne va pas les tuer de grimper quelques marches... ou quelques centaines. Et puis la superficie de nos terres ne sont pas énormes non plus. Pas de gâchis...
Maintenant que je regarde le paysage moordien s'étaler sous mes yeux, je remarque que préserver une petite touche de verdure comme me l'a dit Crystal, ou plutôt comme me l'a ordonné Crystal, s'avère très utile, aussi esthétiquement que psychologiquement.
- Bon, lance Jonigan de sa voix qui transpire la virilité. Nous sommes là... nous ne pouvons plus utiliser les véhicules pour éviter d'être remarqués.
Jonigan me regarde alors, les yeux plissés.
- Qu'est-ce qu'on fait chef ? Demande-t-il en s'adressant à moi.
Cette question est plus proche d'une question rhétorique. Tout le monde savait ce qu'on allait faire. Nous avons révisé le plan une dizaine de fois avant de partir. Je pourrais choisir un des élites au hasard, il pourrait me répéter chaque détail les doigts dans le nez.
