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Tuer est une habitude, torturer un loisir quotidien.
L'Homme n'est plus humain, la compassion est noyée dans les cendres des guerres qui font rage.
Bravery, un des territoires les plus puissants au monde, n'a qu'un but: Massacrer pour ga...
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Point de vue de Kayden
- Jonigan, j'ai dit mon dernier mot et tu sais que je ne change pas d'avis facilement.
- Tu ne changes pas d'avis du tout...
- Exactement.
Je fixe mon mentor, alors qu'il en fait de même. Mon plan l'avait rapidement intéressé. Cela fait maintenant des mois que mes attaques sur Moord sont un véritable succès. Je reprends du pouvoir, et il faut avouer que le calme qu'a repris ma relation avec mon assistante est un grand avantage. Les Moordiens ont probablement deviné qu'Hazar ne marche plus après leurs menaces sans queue ni tête, et préparent alors leur plan B. Autant agir vite, frapper l'ennemi alors qu'il regarde son épée voler dans les airs, ou qu'il recharge son flingue. Vu comme ça, on dirait des paroles de lâches, mais à grande échelle, la stratégie est magnifique.
Jonigan a alors rapidement approuvé mon idée, jusqu'à ce que je lui dise que je compte participer. Il s'inquiète encore pour moi comme si j'étais encore le petit garçon de 5 ans qui a failli s'étouffer avec sa corde
- Jonigan, reprené-je. Tu sais que je ne renoncerais pas, alors arrête d'insister, ça ira beaucoup plus vite.
- Ce n'est pas une simple attaque, dit Jonigan. C'est beaucoup plus fragile, complexe, délicat... ta vie serait vraiment en risque. Et je refuse que tu participes à cette mission !
- Tu préfères que je reste assis ici ? J'ai préparé la mission moi-même. Je suis un leader, pas un boss. Je ne reste pas assis à dicter les ordres, j'entre au cœur de l'action. Et tu sais que je suis capable d'assurer ma survie et celle des hommes et des femmes qui m'accompagnent.
Jonigan passe une main sur sa barbe de quelques jours, puis sur son crane tout aussi peu chevelu. On aurait dit qu'il n'y avait aucune différence entre sa barbe et ses cheveux. Il garde ce style depuis que je le connais, donc depuis vingt-cinq longues années.
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- D'accord, dit-il d'un coup. Mais je viens, tes hommes aussi...
J'offre un mince sourire à Jonigan, ce qui peut être considéré comme un miracle. Ce plan pourrait être la dernière mission qui détruirait enfin ce salaud de Tiernan. J'imagine déjà les cheveux blancs de cet imbécile se hérisser quand il verra ça, ses yeux globuleux grands ouverts, ses rides qui pourraient abriter une famille de fourmis se crisper encore plus.
