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Tuer est une habitude, torturer un loisir quotidien.
L'Homme n'est plus humain, la compassion est noyée dans les cendres des guerres qui font rage.
Bravery, un des territoires les plus puissants au monde, n'a qu'un but: Massacrer pour ga...
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La bonne odeur des draps propres, le moelleux du matelas qui est si lisse et doux qu'on s'y noie. C'est une des meilleures nuits de ma vie, et encore je n'ai couché avec personne !
J'ouvre difficilement un œil. Un poids disparaît de sur mes épaules quand je sens le souffle chaud de Kayden sur ma bouche. Il est toujours là.
Normal ! Il s'est endormi comme un papy de quatre-vingt ans le soir de la Saint Valentin.
Parfait, je m'apprête à me hisser quand un mouvement de l'homme collé à moi me fait retomber sur le côté. Il s'étire en se tenant la tête, râlant de douleur.
Mal de tête... C'est fait ✅
Il se retourne pour s'allonger sur le dos, toujours en train de se tenir la tête, les paupières bien fermées. Je reste figée en étouffant tous les jurons qui me passent par la tête.
Cinq secondes... Je ne pouvais pas me réveiller cinq putains de secondes plus tôt ? Je dors dans un lit un peu plus confortable que le mien et je me noie dans le sommeil ! Quelle cruche.
Ses cheveux ont l'air d'avoir été égarés dans une prise de courant, et sa grimace devrait être prise en photo pour que je puisse en rigoler pour des décennies.
Mais maintenant, je pense à tout sauf à rigoler. Vu la position dans laquelle je me trouve, rire serait la dernière chose que je ferais.
Il se retourne pour me regarder avec des yeux plissés. Devoir passer une soirée avec les parents de mon ex serait plus confortable que de devoir encaisser son regard alors que... Ben... Je sais vraiment pas quoi faire.
Je me contente de lui rendre son regard en essayant de paraître la plus naturelle possible. Alors qu'être naturelle n'est sûrement pas la réaction que j'aurais dû avoir. Je suis dans le lit de mon boss bordel de merde. Mais j'en ai franchement, vraiment, mais vraiment rien à foutre.
- Je... Arrive-t-il à prononcer.
- Te fatigue pas tu pourras même pas aligner deux mots, le coupé-je. Je vais me charger de te répondre. Déjà, Non, on a pas couché ensemble. Et, Oui, c'est toi qui m'as obligé à m'allonger ici.
Il me regarde comme si j'étais un morceau de merde sur son steak saignant. Il se relève pour se retrouver assis sur son lit et se tiens la tête en gémissant.
- Oh merde, murmure-t-il en se crispant.
- C'est rien de le dire.
Je suis son mouvement en m'asseyant.
- Reste-là, dit-il en se levant avec peine.
Encore des ordres ? Non merci. J'ai déjà donné. Je roule mes yeux en l'ignorant. Je passe ma nuit collée à lui, et il me demande de rester là pendant qu'il zigzague je ne sais où ?! Il marche lentement en reprenant son souffle à chaque pas.