Rien Ne Sera Pareil [Tome II ]

Chapitre XXVIII.

Dans quelle merde je me suis foutu ? Vu le regard de ma mère, je comprends qu'elle a du tout voir et que je n'ai aucune excuse pour justifier mon geste. En même temps, comment peut on justifier le fait que deux personnes sont prit la main dans le sac en train de s'embrasser ? Bon on va dire que c'était pas vraiment un baiser pour moi, je n'avais absolument pas d'arrière pensée en faisant ce geste mise à part de faire comprendre à Grâce qu'il vaut mieux qu'elle ne s'approche plus de moi vu que je suis si deguelasse comme elle aime bien le dire. Après ce baiser que je lui ai volé de force, il n'y a plus aucune raison pour qu'on puisse un jour se reparler... Mais pour ma mère, j'ai bien l'impression qu'elle comprend autre chose et ça ne me rassure pas du tout.

Enfin, je ne peux pas me mettre avec Grace ! De plus, je viens de présenter à toute ma famille Lydie qui est ma petite amie. Non, cette idée est bien trop conne ! Maintenant il faut juste que ma mère puisse ne pas déjà se faire une idée mais elle me laisse pas le temps de lui expliquer, elle me coupe la parole.

Maman : donc je te surprend avec Grâce dans ce couloir, en train de vous embrasser mais pourtant tu nous présente cette fameuse Lydie. À quoi vous jouée tous les deux ? Écoute moi bien Quentin, Grâce est pas une femme pour toi. Elle est avec Javier et je te demande de ne pas t'approche d'elle et de l'a laisser tranquille.

- Mais maman c'est absolument pas ce que tu crois

Maman : non pas du tout ! Je trouve mon propre fils en train d'embrasser une autre femme mais pourtant ce n'est pas ce que je crois. Moi ce que je crois surtout s'est qu'il se passe quelque chose avec Grace...

- (rire) Comment il se passer quelques choses avec Grace si elle ne m'intéresse absolument pas ? Je ne ressens rien pour elle, au contraire mise à part sur je n'arrive pas à la supporter. Je me demande, comment j'ai pu sortir avec cette fille... Elle représente tous ce que je déteste chez une femme alors m'imaginer avec elle pffff. Jamais de la vie !

Maman : hmm bon je vais retrouver les autres...

Elle me regarde une dernière fois puis s'éclipse en me laissant seul dans ce couloir. Oufff c'était chaud pour moi ! Dieu merci que ce soit ma mère qui m'a surpris parce que ça aurait été Lydie, je pense qu'il y aurait eu du sang et je ne pense pas que Lydie aurait pu s'en sortir face à Grâce. Je reprends un peu mon calme, c'est vrai que je suis un putain de con d'avoir embrassé Grâce... Il s'est passé quoi dans ma tête ? En même temps c'est la chose que j'ai trouvé dans ma tête à faire. Bon d'ailleurs, je n'ai pas oublié la giffle que mademoiselle Loubasou m'a infligé. Mais je ne vais pas faire de scandal pour le moment, on réglera cela plus tard. En attendant, je rejoins les autres dans le salon, il y a de la bonne musique donc sans attendre, j'invite Lydie a danser. Elle me demande où j'étais, je lui sors une petite excuse qui d'ailleurs passe comme une lettre à Laposte !

La soirée se passe bien mais je vois que mon père est dans son coin. A vrai dire, il ne s'entend absolument pas avec la famille de ma mère. Vous connaissez mon père, il déteste le mélange mais pourtant il s'est marié avec un espagnole. Bon pour lui encore il se dit qu'elle a vécu en France et que les origines de ma mère sont pas si important du moment que nous ses enfants nous soyons français comme lui. Ahlalala mon père et ses conneries, il reste un grand spectacle de bêtises pour moi. Tient qui revient parmi nous, oui c'est bien Madame Grâce. Elle ne se gêne absolument pas pour lancer un regard glacial mais ma cocotte je m'en fou complément. Elle a le visage figé, le regard noir tel une lionne qui croise une autre lionne empiéter sur son territoire. Grâce rejoins Javier qui vu l'expression de son visage se demande ce qui a bien pu se passer pour que Grâce tire une tête comme ça. Écoutez, elle a voulu jouer donc j'ai joué et elle s'est brûlé tout simplement ! Bon on s'installent à table, Abuela est venue c'est super. Donc chacun prend place, hahhaha vu la tête de mon père je pense que cela ne l'enchante surtout pas de partager un repas avec la famille de ma mère et des personnes de couleurs. D'autant plus qu'il est le seul à ne pas comprendre l'espagnol donc il y a une sérieuse barrière de langue.