Chapitre LXVI

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« On confond aisément amour et souffrance comme si le fait d'aimer ne pouvait être que la traversée d'un calvaire. Au bout du tunnel se trouve le comptoir de la culpabilité. On ne peut l'éviter. »

Les affaires ont reprit leurs cours à Lord.Lc, David et moi nous avons plus une minute pour nous alors que nos vies ont reprit comme elles étaient arrêté. Quelques interviews suite à mon exposition qui aura lieu dans pas longtemps. Ça fait un bon moment que je n'ai pas eu ce goût de peindre de nouveau, reprendre mes pinceaux et laisser ma créativité. Étrangement je suis concentré dans mes tableaux presque finit, l'inspiration me déborde la tête. Peut être que j'ai retrouvé cette envie de sortir ce trop plein de sentiments en moi... Les enfants sont retournés à l'école, il ne faut pas que ce qui s'est passé ne puisse nuire à l'éducation. À travers la galerie d'art, nous réfléchissons aux thèmes intérieurs des lumières. Les plans se montent, ça me fais plaisir de retrouver ce goût au travail après la fusillade et le kidnapping de Ezequiel. Pourtant de nombreuses questions n'ont pas arrêté de me passer dans la tête, résonnent comme une mauvaise mélodie : Qui souhaite faire autant de mal à ma famille ? La fusillade était spécialement pour but de me tuer, le kidnapping a été fait pour me soutirer de l'argent. Par chance, j'ai suivi le conseil des policiers ainsi que de Grâce en remettant que des faux billets. Quel coup de maître ! Grâce a pensé soigneusement à ce plan qui était peut être joué d'avance. Elle n'a pas baissé les bras et a eu un mental de feu pour ne pas laisser la peur l'envahir... Moi c'est le contraire !

Demain il y aura mon exposition, je dois me tenir prêt à répondre aux questions des journalistes présents. Certainement on me demandera des informations sur les histoires autour de ma famille. Après quelques dernières informations, nous finissons par quitter la galerie avec mon équipe. Arrivé dehors, je m'engouffre dans ma voiture avant de prendre la route. David souhaite que l'on déjeune dans un restaurant pas loin, normalement Lydie est présente également à notre déjeuner. Arrivé devant le restaurant, je gare ma voiture avant de m'engouffrer à l'intérieur des lieux. Ils sont déjà autour de la table, mes parents sont présents.. Je pensais que c'était un déjeuner entre nous.

- Visiblement il y a plus de gens que prévu..

Lydie : C'est vrai ! Au moins on peut déjà fêter ton succès pour l'exposition de demain soir. Je suis persuadée que la presse va faire les gros titre sur ton succès mon amour (elle m'embrasse)

Papa : David, je veux le rapport des chiffres de Lord.Lc Italie pour demain et toi les chiffres de Lord.Lc de Paris et Madrid

- Mais enfin papa je n'aurai absolument pas le temps de m'occuper de cela

Papa : Ce n'est pas mon problème ! Je veux les rapports pour demain. Tu trouveras le temps de le faire.

Maman : Enfin mon cher, demain il sera prit par son exposition. C'est impossible de faire cela !

Papa : Notre entreprise passera toujours avant les bêtises de ton fils ! Quel honte a l'idée que tout le monde puisse voir mon fils comme ces peintres déconnectés de la réalité

- (rire nerveux) Tu en as pas marre avec tes apriori ridicule ? Jamais tu décideras comment je vais devoir gérer ma vie. Je ne suis sûrement pas une de tes marionnettes. Ici voilà bien une table d'hypocrite, remplit de faux semblant...

Papa : Ce que tu fais de ta vie me concerne lorsque ça touche les affaires et mon empire. D'ailleurs ce que tu as fais, inviter ta femme de joie noire à l'anniversaire de mon petit fils... Quel honte !

Lydie : Je suis d'accord avec ton père ! Comment tu as pu inviter cette catin dans ma demeure ? Devant nos amis tu m'as humilié Quentin. Elle n'avait rien à faire chez nous !

Rien Ne Sera Pareil  [Tome II ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant