Chapitre LVIII.

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« On n'oublie pas quelqu'un qui nous a fait verser une tonne de larmes. »

Les larmes coulants sur mes joues habillent mon visage marqué par la tristesse et la douleur. Deux longues nuits blanches, enfermé dans ma chambre dans un noir complet, n'ayant que les vêtements de mon fils près de moi. Est ce que ceci est un cauchemar ou une épreuve en plus que le bon Dieu essaye de me faire ? Comment un si bon esprit peut t-il ne pas rendre justice ? Non. Ce sont seulement les plus riches, les gens non coloré qui peuvent avoir autant de privilège. Les années, les générations avancent mais les mentalités sont toujours vide. Les violences que subissent mes frères au quatre coin du monde, les injustices que nous devons accepter sans ouvrir notre bouche, baisser la tête et ne rien dire. Voilà comment se résume la société actuelle en France ! Une société qui me dégoûte, me répugne. Durant ces deux malheureuses nuits de terreurs, je n'ai pas réussi à fermer les yeux. Où est mon fils ? Me crie mon âme en détresse. J'ai l'impression de l'entendre pleurer, je sent un grand vide dans mon coeur qui s'agrandit avec ma haine envers l'homme qui m'a volé le seul être que j'aime dans ce monde.

Je ne peux plus vivre sans mon fils. La vision de Quentin tenant Ezequiel accompagné par cette pimbêche de Lydie me fais péter les plombs. Son rire me détruit le coeur... Pourquoi tu me fais ça Quentin ? Pourquoi autant de méchanceté envers moi ? Un moment le père de Quentin accompagné par sa femme, David et les autres membres de la famille de Quentin s'approchent de moi.

Le père de Quentin : Tu vois espèce de negresse, je t'avais prévenu que ce petit sera à nous.

La mère de Quentin : Oublie le comme lui ! Il finira bien par t'oublier et tu n'auras que tes yeux pour pleurer.

- Non non s'il vous plaît, ne me faites pas ça madame.. Rendez moi mon fils je vous en supplie. Quentin s'il te plais... rends moi Ezequiel

Quentin : lache moi idiote ! Mon fils ne finira sûrement pas avec une espèce de salope qui s'est tapé mon cousin. (Rire) Je t'avais prévenu qu'un jour tu le me payeras... J'ai gagné ! Oublie Ezequiel pour de bon, il ne grandira pas avec toi.

Lydie : Ton fils sera le miens et tu ne le verras plus jamais

De toute mes forces j'essaie de me jeter sur Lydie pour lui arracher la tête mais je sent comme quelqu'un qui me retient et m'empêche de bouger. Mon fils est dans les bras de Lydie, elle lui fait des bisous alors que Ezequiel fait des sourires. Non mon amour ! Je crie de toutes mes forces, pleure alors que Quentin se met à rire. Mon coeur se brise en mille morceaux, je ne reconnais plus l'homme que j'ai aimé. Je ne peux pas vivre sans mon fils ! Je refuse de rester en vie...

Pdv de Eve

Ma sœur ne sort plus de cette chambre depuis deux jours. Ça me brise le coeur de la voir dans cette état, à l'hôpital elle a refusé de se calmer et les médecins ont dû lui donner des médicaments de forces afin qu'elle puisse enfin se calmer. Les larmes et les cries de ma sœur me font souffrir, je ne peux pas supporter de la voir comme ça. Tous les malheurs qui lui arrive sont de la faute de Quentin ! Ce malheureux a finalement réussi à briser ma sœur en mille morceaux. C'est le diable incarné, il n'a aucun cœur pour avoir séparé une mère et son enfant en sachant parfaitement bien étant donné son histoire. Il a détruit toute la vie de Grâce, il l'a trompé et fait croire à des mirages. Nous lui avons fait confiance une nouvelle fois, Grâce avait pourtant trouvé l'amour dans les bras de Javier mais il a fallu qu'il entre de nouveau dans sa vie. Niama !

L'avocate de Grâce a fait le maximum pour le divorce et la garde de mon neveu. Mon neveu va grandir avec une famille de débiles, un père con sans cœur. Malheureux petit ! Malgré que Grâce puisse avoir la garde partagée du petit, étant donné ses revenus et l'histoire ridicule montée de toute pièce par Quentin, Ezequiel vit chez son père. Selon le juge, il estime que l'enfant peut recevoir beaucoup plus de choses qu'au côté de sa mère. Il est sûr que en France, la justice ne sera pas faite ! Les blancs aisés auront toujours des avantages, ils pourront même tuer un homme, à partir du moment où il est question d'argent : ils s'en sortent ! Et aujourd'hui ma sœur est la victime de ces manigances deguelasse impuni.
Pour la première fois depuis un petit moment, elle s'est endormi et reste calme. La pauvre... elle s'accroche à ce vêtement de son fils, le tenant le plus fort possible. Ma mère et mon père affichent des visages détruit par la situation de leur fille. Mais les cries de celle ci nous réveillent, elle s'agite de toutes ses forces et pleure.

Rien Ne Sera Pareil  [Tome II ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant