Chapitre XLVII.

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Un arrêt sur l'image, la terre qui arrêté de tourner, ce simplement brouhaha qui laisse sa place à ce moment de silence. Etre seulement l'ombre de sois même, un zombie errant sans destination. L'enfer est t-il comme ce que ma mère me raconté de ce livre qui semble être si sacré pour elle ? Je ne pense pas. Mon enfer est sur cette planète, je le vis tous les jours sans aucun répit. Mon âme est tourmenté par cette douleur, cette haine qui me maintient en vie. Les larmes de mon frère ne calmeront pas les miennes, la souffrance de voir son fils au fond du gouffre ne me changera pas. Rien ne pourra me pousser à rester calme face à ce type qui n'est qu'autre que celui qui m'a donné le souffle de vie mais qui m'empêche de respirer... Une chaleur épouvantable s'est emparé de ma mâchoire en passant par ma joue avant que je puisse me rendre compte qu'il s'agit d'un coup de poing. Il m'a frappé ! Il m'a pas fallu grand chose pour que je puisse lui remettre ce coup, il le mérite pour tous ce qu'il m'a fais et ce qu'il nous a fait durant de nombreuses années. Le fait de partager le même sang que cet individu ne m'empêchera pas de lui remettre la correction que nous avions souvent l'habitude de recevoir de sa part. C'est la première fois de ma vie que je me sent bien de n'avoir pas baisser la tête face à lui. Oui ce Que tin qui ne dit rien, qui accepte son sort est bien mort. Ma mère me secoue pour que je puisse lâcher son mari mais je n'y arrive pas. Tout me répugne chez lui en commençant par moi même ! Je me déteste de mettre si longtemps laisser faire sans rien dire. Je le déteste pour tous ces mots qu'il a osé dire de ma grand mère, de ma mère, de mon travail, de ma personne. Il ne peut enlever ce sourire narquois qui est dessiné sur son sourire... Imbecile ! Abuela finit par enlever ma main autour du coup de mon père. Je ne peux me contenir, les larmes de nerfs envahissent mon visage alors que ma mère me serre fort dans ses bras.

Papa : voila comment tu as élevé notre fils ?!? Il est aussi voyou que ton imbécile de famille.

- ferme la bouffon ! Ma mère n'a pas de raison de rester une minute de plus avec un type aussi méprisant sur toi. On le sait bien ce qu'elle subit avec toi, ma mère se cache derrière du maquillage juste pour ne pas montrer ce que lui fait subir son mari. Ce type sans couille qui s'attaque à une femme

Papa : Tu te tais ! Je suis ton père, tu n'es personne pour me juger. Maintenant tu te tais.

- je ne vais pas me taire pour cacher ce que tu fais. Comment tu peux encore te regarder dans un miroir après ce que tu fais ? Mais pour monsieur LECOMPTE le plus important est le regard des médias, nous devons jouer une famille parfaite alors que tout est bien différent de la réalité. Ma mère.. (essuie mes larmes) elle était la seule à me soutenir, être heureuse pour moi.

Papa : Comment peut on être fier d'un fils qui s'amuse à faire des dessins ? Je vous ai élevé pour être des grands hommes d'affaire et non des imbéciles. Toi et ton frère vous êtes destiné à être les futurs patron de LORD.LC et je ne laisserai surement pas tes conneries salir ce que j'ai eu bien longtemps à construire. Alors tu vas venir avec moi à Londres. Visiblement cette exportation dans ce pays de crève la faim n'a pas été bénéfique pour nous.

- je n'irai nul part avec toi imbécile, personne ne te suivra.

Papa : ce n'est surement pas toi qui décide. QUAND JE DIS QUE TU VAS PARTIR D'ICI, TU M'ÉCOUTERAS SANS DISCUTER !

Maman : (pleure) s'il vous plaît, arrêtée de vous disputer. Jean Luc laisse notre fils

Papa : TOI TU LA FERME ! VOUS ALLEZ ME SUIVRE SANS DISCUTER

Il se met à attraper le bras de ma mère violemment puis la tirer. Je ne vais pas le laisser traiter ma mère de cette manière, je ne peux m'empêcher de le pousser fortement. Chacun d'entre nous tirons une partie du bras de ma mère alors que celle ci est complètement en larme. Elle ne partira surement pas avec ce type, il ne partira pas avec elle. Je préfère le tuer de mes propres mains au lieu de le laisser partir avec ma mère sans rien faire. Ça fait trop longtemps que je veux prendre ce courage à deux mains, arrêter de subir et enfin être libre de lui. Ma mère mérite le bonheur et depuis ma plus tendre enfance je ne l'ai jamais vu heureuse auprès de lui. Il lui a totalement bouffé des nombreuses années de sa vie.. Pauvre mère ! Mais aujourd'hui elle a le droit d'être heureuse, il n'a plus aucun mots à dire. À présent je ne suis un enfant pour ne pas défendre ma mère, aujourd'hui je suis un homme qui va tout faire pour sa mère. Nous finissons par nous battre de nouveau, mon frère David essayant de me séparer de mon père mais il est impossible. Abuela crie, ma mère fait de même. Mais un moment j'entends comme une sirène dehors ainsi que des pas entrer dans la maison. Mais rien ne m'arrête de frapper cet homme face à moi, je sais que ceci peut être bizarre que je puisse me battre avec mon propre père mais je ne peux plus me contenir face à lui. Un homme m'attrape Le Bras, il nous séparent sous les larmes des femmes de la maison. Ça me dégoûte de me dire que son sang est dans mes veines, que je lui suis semblable. Pourquoi est ce que je le ressemble ? Il aurait fallu que je ressemble seulement au côté de ma mère mais j'ai hérité de la même colère, du même regard, il m'a transmit tellement de sentiment qui me pourrit à l'intérieur qui on finit par devenir cette coquille qui me protège. À cause de lui je n'arrive pas à avoir confiance, me sentir libre d'être Quentin. Non depuis mon enfance je ne suis que son simple miroir, sa photocopie, son pantin et sa pauvre marionnette. Arrrhhh malheureuse malédiction ! Je demande à ces hommes de virer cet homme de ma maison, je ne veux plus le revoir ici. Je préfère mourir que de le croiser de nouveau sur mon chemin. Malheureusement ma mère ne voulant pas aggraver la situation décide de partir avec ce type. Ça me rend fou de la savoir auprès de lui mais elle ne veut pas que tout ce finisse comme ça. Elle me fais un bisous sur le front avant de quitter la main avec les policiers. Ils ferment la porte d'entrée, je ne peux m'empêcher de me sentir mal. Je prend la première chose qui est près de moi avant de le briser contre un mur, David essayé de me calmer mais il bien impossible d'arrêter un lion en fureur. Cette journée s'est pourtant bien passé, pour la première fois tout était parfait dans ma vie.

Rien Ne Sera Pareil  [Tome II ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant