Chapitre XL.

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<< L'art, c'est la création propre à l'homme. L'art est le produit nécessaire et fatal limitée, comme la nature est le produit nécessaire et fatal d'une intelligence finie. L'art est à l'homme ce que la nature est à Dieu >> V.Hugo.

Nous sommes les maîtres de ce que nous réalisons et de la manière que nous percevons le monde. D'autres voit ce monde remplit de tristesse, d'un gris qui se déteint de jour en jour. La lumière s'assombrit pour faire place aux ténèbres, aux chagrin et à la haine. Puis il y'a ceux qui regarde ce monde d'un autre regard, laissant une pseudo divinité appelé si souvent Dieu éclairer leurs vies. Toutefois je peux accorder à ce pseudo Dieu d'être le maître du temps, de l'espace mais surement pas celui de mon art. Ma douleur est visible sur n'importe quel pas que je laisse dans ce monde. Mon seul moyen de prouver que j'ai bien existé ce sont mes peintures. Depuis que Lydie m'a annoncé cette grande nouvelle, je ne peux m'arrêter de peindre. J'ai bientôt finit mes tableaux, je suis content de moi. Aujourd'hui nous avons rendez vous avec la propriétaire de la galerie, Lydie m'a convenu du lieu et de l'heure du rendez vous. Je suis nerveux, c'est la première fois que je recevrai les critiques d'une professionnelle. La femme de ménage me tend le téléphone, il s'agit de mon petit frère David, il m'annonce qu'il est en route pour la maison. Je suis content qu'il puisse venir, au moins il pourra se changer les idées. Vivre avec mes parents ce n'est pas la meilleure des choses, c'est exactement pour ça que j'ai très vite pris mon indépendance. Entre mon père les relations ne sont pas bonnes et il met bien difficile de voir ma mère comptèrent faible face à cet homme qui se dit être mon père.

La femme de ménage me prévient que la chambre de mon petit frère est prête, elle a aussi préparé aussi le plat favoris de David : un gratin de pommes de terre avec beaucoup de lardon. Elle finit par quitter le salon, je range mes affaires. Je me dirige dans la cuisine pour me laver les mains. Il faut que je prévienne Grâce que mon frère est arrivé à Madrid, elle va être tellement heureuse de le voir. Je prend mon téléphone et compose le numéro de ma femme mais elle ne répond pas.. C'est bizarre ! Je l'a rappel de nouveau mais elle ne me répond toujours pas. Elle doit surement être occupé ou alors elle doit avoir son téléphone éteint. La sonnerie retentit, la femme de ménage ouvre la porte. Raaah c'est mon frère ! Je le prend dans mes bras, il a bien grandi le petit. Il a déjà 19 ans et je n'ai pas vu le temps défilé sous mes yeux. Il s'installe sur le canapé.

- Samantha, rangez les affaires de mon frère dans la chambre s'il vous plaît.

Samantha : bien Monsieur

Elle prend les valises de David puis s'en va en direction de sa chambre. Il m'a l'air épuisé mais content d'être là. Je lui propose une bière qu'il ne refuse pas, nous nous installons dans le salon. J'allume une cigarette, il me parle de son vol. Il semblerait qu'il a dragué une jolie petite hôtesse de l'air, c'est vraiment de famille hahaha. Il me parle aussi des problèmes à la maison, je suis content d'être très loin de Londres. Tous ce qui concerne les parents ne m'intéressent pas du tout ! Mon père pète vraiment les plombs, il semblerait qu'il a encore levé la main sur ma mère mais cette fois ci c'est parce qu'elle n'a pas suivie le même avis que lui. Ce batard mérite juste son heure de jugement, rien que de savoir qu'il a osé encore faire du mal à ma mère me rend malade. Aller calme toi Quentin, ça ne sert à rien que me prenne la tête avec ces histoires. Nous continuons de parler de tout et de rien mais un moment David fixe mes mains.

David : tu as repris la peinture ?

- ah ouais.. il semblerait qu'une galerie d'art m'offre la possibilité d'exposer mes tableaux dans quelques jours lors d'une expo spécial nouveau talent.

Rien Ne Sera Pareil  [Tome II ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant