Rien Ne Sera Pareil [Tome II ]

Chapitre LXXIV

« Le coeur bat encore plus fort lorsqu'il n'est pas près du tiens »

Un couteau, un pistolet... TIC TAC ! Est ce que je me débarrasse de lui ? D'eux ? De ces batards ? Mon verre d'alcool à la main, traversant les pièces de mon appartement, je n'arrête pas de penser à ce débile qui m'a humilié comme une vulgaire putin. Espèce d'imbécile, j'ai tous donné pour nous deux et tu veux aujourd'hui m'abandonner pour elle ? Non, je ne vais pas rester sans rien faire... J'aurai dû tuer ce petit batard, me débarrasser de ce gamin qui te pousse dans les bras de l'autre noire ! Mais je ne compte pas rester sans rien faire, d'autant plus que cet idiot de Poncho n'a visiblement pas réussi à se débarrasser de Grâce comme je lui ai dit. Ouhhh il y a que des imbéciles autour de moi ! Dans quelques jours, je présenterai mes nouveaux tableaux dans Une grande galerie d'art contemporaine assez réputé dans la capitale. Les stars, les artistes seront présents, ça va être une soirée de folie et je compte bien regagner mon nom longtemps perdu. Étant la femme de Quentin et sa Manager, j'ai le plein pouvoir sur ses prochaines expositions alors il va devoir écouter tous ce que je lui fis sinon je me chargerai de le faire payer !

Aujourd'hui j'ai rendez-vous justement avec son imbécile de cousin. Pfffff il faut que je me débarrasse de Javier, c'est à cause de lui que je me retrouve dans cette situation avec Quentin. Les photos dans ce magazine ont entaché notre couple... Mais je vais me battre pour le récupérer, le gré ou de force il sera à moi ! Son argent est d'autant plus important pour moi que son amour parce que oui, je suis tombée amoureuse de Quentin. Le plan n'était pas prévu comme cela, au début je ne voulais que sa fortune et régner dans le monde des affaires pour devenir une femme puissante, respecté par tous le monde. Mais je suis tombée amoureuse de lui et aujourd'hui je ne veux pas le laisser retourner avec l'autre idiote ! Au volant de ma voiture, je finis par arriver devant le café où nous devons nous rejoindre. Il semblerait qu'il soit déjà présent, je rejoins sa table rapidement en vérifiant bien qu'il n'y a aucun photographes.

- Enfin, tu refais surface ! Tu étais où depuis tout ce temps ? Je t'appelle mais tu ne me réponds pas

Javier : J'étais occupé... Maintenant, tu vas m'expliquer si c'est toi qui a envoyé quelqu'un pour liquider Grâce

- (rire narquois) Oh mais jamais de la vie ! Je ne suis pas une meurtrière et tu le sais bien.

Javier : Arrête de jouer Lydie ! Je sais pertinemment que tu as un rapport avec cela. Je t'ai dit d'arrêter de t'en prendre à elle et à son fils. Je te laisserai pas leurs faire du mal avec ta folie !

- ... Javier, je te conseille de ne pas me menacer.

Javier : Je vais me gêner. Tu n'es qu'une pauvre folle ! Accepte une bonne fois pour toute que Quentin ne t'aime pas et qu'il aime Grâce. Nous le savons pertinemment tous les deux que tu étais avec mon cousin juste pour son argent ! Si tu penses qu'une femme comme toi pourra mettre la main sur l'empire LORD.LC, tu te trompes... Le père de Quentin ne va pas te laisser faire.

- (rire narquois) Espèce de débile, tu ne sais visiblement pas de quoi je suis capable si tu oses te mettre en travers de mon chemin. Jean François et moi nous avons quelques affaires ensemble... Mais bon, cela ne te concerne pas ! Tu es prévenu Javier : Si tu mets ton nez dans mes affaires, je te tue !

Maintenant, Javier est un homme prévenu et je ne vais pas me répéter ! Pfff quel imbecile, je me demande pourquoi je me coltine ce type auprès de moi. Il est si faible, si débile ahahhaha. La pauvre negresse de Grâce a finalement réussi à rendre Javier complètement ridicule... Mais Dieu merci, il ne me servira plus et je vais devoir me débarrasser de lui ! Je veux aucune traces, aucun déchets, je ne crois pas en lui... Il risquerai de faire capoter mes plans. Je récupère mon sac à main avant de quitter ce restaurant. Arrivé dehors, quelques photographes me prennent en photo alors que je signe des autographes. Après cette petite séance sympathique, je m'engouffre dans ma voiture avant de prendre la direction de la galerie d'art. Il faut que je dépose mes derniers tableaux, finaliser les préparatifs et répondre aux interviews d'un critique d'art très important. Alalah ça fait bien longtemps que je ne me suis pas retrouvé devant un journaliste pour parler de mon travail ! On me connais plus maintenant en tant que la femme de l'artiste et homme d'affaire Quentin LECOMPTE. Ça m'a un peu dérangé dans les débuts mais tant que j'avais la lumière, l'argent et l'amour de Quentin, plus rien ne comptais dans ma vie. Au bout de plusieurs minutes, avec l'aide de certains hommes je décharge ma voiture de mes tableaux qu'ils installent à l'intérieur.