Rien Ne Sera Pareil [Tome II ]

Chapitre LXXVI

« Après la pluie, le soleil brillera de nouveau »

Réfléchir ? Agir ? Continuer à souffrir ? Mourir ? Autant de questions qui me tournent dans la tête... Plusieurs jours se sont écoulés depuis l'arrivé de la maman de Quentin. Ces jours a permit à tous le monde d'assembler un maximum de force face à ce qui nous attend notamment la réponse de Jean François Lecompte. Il semblerait que notre entreprise ainsi que Daniel Sandoval Rodriguez ont réussi à convaincre Jean François de nous rencontrer ! Je ne pouvais pas espérer mieux, il ne se doute absolument pas de ce que lui attend dans ce piège. William, David, ont mit tout en œuvre afin que Jean François puissent avoir toutes les informations concernant notre entreprise fictive mais également des informations sur Felipe.

Il nous reste plus qu'à convaincre Jean François de faire des affaires avec nous. Ça ne va pas être facile mais j'ai la conviction que nous arrivons bientôt au bout de ce tunnel ! Mon retour à Paris s'est bien passé, je n'ai pas perdu une minute pour me remettre au boulot. Le commissariat m'a manqué, je ne supporte pas ne pas travailler et attendre ! Pascale m'a fait un rapport de la semaine où j'étais absente notamment concernant Monsieur James et sa femme. Bientôt nous aurons besoin d'eux, il faut absolument que je les voit afin que l'on se met d'accord sur le déroulé. Le témoignage de Monsieur Jame ne doit pas être différent de sa déposition, il doit être totalement honnête avec nous afin que nous puissions coincer Jean François Lecompte. Arrivant au commissariat, je constate qu'il n'y a pas beaucoup de gens pour une matinée... Aujourd'hui, je dois interroger de nouveau cet homme de main engagé par Lydie. Visiblement son silence commence à le déranger, il souhaite en dire un peu plus que ce qu'il sait et j'espère enfin pouvoir obtenir les informations nécessaires pour coincer cette pimbêche.

Je ne tarde pas à arriver devant le boxe interrogatoire. Mon chef, une équipe derrière une vitre teintée sont déjà en place pour prendre la nouvelle déposition. Après quelques minutes, je finis par entrer à l'intérieur tenant ma tasse de café. L'homme lève la tête en entendant mes pas, les cernes marquent son visage alors que la fatigue a font par le gagner. M'installant sur la chaise en face, je prends le temps d'analyser le type qui a voulu me voir morte... Et ce que j'ai de la peine ? Non. Ce type va devoir en payer les conséquences pour avoir travaillé pour Lydie !

- Vous êtes prêt à coopérer avec moi ou continuer à jouer le roi du silence ?

L'homme : Si je vous dit tous, je veux une garantie derrière. Je ne parle pas sans rien !

- En vu de votre position, il vaudrait mieux que vous dites quelques choses sinon les charges contre vous seront plus importante. Nous deux le savons parfaitement que c'est Lydie qui vous a envoyé pour me tuer

L'homme : (Rire narquois) Je ne dirai rien sans une garantie ! Il est évident que si je vous dit tous, je ne veux pas être le seul à tomber. Je ne prendrai pas plusieurs années en prison pour les autres

- C'est tout à fait normal que vous n'allez pas prendre pour les autres si vous me dites qui est derrière tous ça. Nous verrons avec la juge de diminuer votre peine de prison... Maintenant, je veux des noms !

L'homme : ... J'ai été le garde du corps de Madame Lydie. On m'a engagé après la fusillade lors d'un gala de charité, la famille Lecompte a donc fait appel à mes services. Durant plusieurs mois, je suivais Madame Lydie. Elle était constamment en train de se disputer avec Monsieur Lecompte, il ne l'a traité pas comme on doit traiter une femme.

- Vous avez eu une relation avec Lydie ?

L'homme : ... Monsieur Lecompte ne s'occupé pas d'elle. Il ne faisait pas son rôle de mari alors qu'il avait une merveilleuse femme à ses côtés. Au fil du temps, nous nous sommes rapprochés et oui nous avons eu des relations sexuelles ensemble... Cette femme, je l'avais dans la peau. Mais malheureusement elle n'a jamais voulu de moi ! J'étais fou d'elle, je pouvais faire n'importe quoi pour elle mais elle s'en fiche.