Rien Ne Sera Pareil [Tome II ]

Chapitre LIV

« Une certaine qualité de gentillesse est toujours signe de trahison »

On a beau se dire que le bonheur est a notre disposition, il suffit juste de saisir sa chance, malheureusement ce bonheur dure qu'une simple durée. Mon regard est ce qu'il dit tout ce que je cherche depuis un moment à cacher ? Est ce que je dois continuer mon mensonge et la faire souffrir ? Non mon ami, elle ne mérite pas ça. Cette femme qui se tient près de toi dans ce lit, sa peau ébène qui est illuminé par la lumière de la Lune, son ventre abritant mon enfant, non elle ne mérite pas cela. Ma conscience ne me permet pas de trouver le sommeil, je revois encore cette scène dans ma tête lors de la Baby Shower. Le sourire narquois de Javier me rend malade, j'ai envie de le tuer ! Oui de le tuer. Lydie a bien choisit son allier pour me nuire, briser tout ce que je suis en train de construire. Pour la première fois de ma vie je me sent incapable de faire autrement que de dire la vérité avant que ce soit une autre personne qui lui annonce ma connerie.

Pourtant une petite voix en moi me fais comprendre que je dois attendre avant de lui dire. Elle est enceinte et ça serait tellement horrible pour elle... Et si elle perdait le bébé à cause de moi ? Non non ce n'est pas possible. Ce n'est pas une nouvelle comme ça qui va perturber Grâce. Elle a sa fierté et je le sais que la seule chose qu'elle me fera c'est de me faire du mal un petit moment avant de revenir dans mes bras. On a toujours eu cette habitude de nous disputer et nous remettre ensemble ! Grâce m'aime et elle se rendra compte que nous pouvons pas vivre l'un sans l'autre d'autant plus que nous aurons un enfant ensemble. Mais je dois absolument régler cette histoire avec Lydie, il faut que cette mascarade s'arrête maintenant sinon je n'aurai pas le choix d'utiliser les grands moyens. Durant mes longues relations avec certaines femmes, il y en a aucune qui a réussi à faire naître en moi à la fois de la haine, une rage. Aucune femme n'a le droit de jouer avec moi ! Je suis Quentin LECOMPTE GONSALEZ et il est pas question que l'on joue avec moi. Je serai même capable de tuer si on m'attaque !

Ma colère est aussi puissante que m'amour que je ressens pour Grâce mais elle est dangereuse. Il faut que je vois Lydie, elle ne va pas jouer avec moi. Tout en me levant du lit, je récupère mon jogging et un t shirt puis j'enfile mes baskets avant de quitter la chambre. La nuit est déjà bien présente, l'heure indiqué par la montre me confirme que nous sommes en pleine nuit. Mais Grâce ne se réveillera sûrement pas à cette heure là, c'est une grande dormeuse. Arrivé en bas des escaliers, je récupère ma clef de voiture puis je sors de la maison. Je m'engouffre dans ma voiture étrangement au ralenti, je n'ai pas envie de me faire griller par mes parents dont leurs chambres donne sur la cours. Aller mon pote let's go ! Je prend la route en direction de chez Lydie. Durant le trajet je n'ai pas arrêté de penser, de me souvenir de la tete de Javier. Mes mains agrippées sur le volant, j'essaie tant bien que mal de contrôler cette rage qui me consume intérieurement.

Au bout de plusieurs minutes, j'arrive devant le bâtiment de Lydie. À la vue de sa petite Twingo, je devine qu'elle est chez elle. Je sors de la voiture tout en oubliant pas de la verrouiller avant de gagner l'immeuble de Lydie. Les lumières du couloirs illumine les lieux alors que mes pas se font entendre comme un grand échos mais j'arrive devant la porte de chez Lydie puis je toc. C'est au bout de cinq longues minutes que la porte s'ouvre pour faire face à Lydie vêtu d'une simple nuisetté rouge qui dévoile sa magnifique poitrine. Ehhh Quentin on est pas là pour ça ! Je ne perds pas forcément de temps et j'entre dans son appartement sous ses cries.

Lydie : Non mais tu te prends pour qui pour entrer de cette manière chez moi ?

- (je l'attrape par le cou) espèce de salope, tu pensais que j'allais oublier ce que tu m'as fais. C'est la dernière fois que tu te pointe chez moi pour me menacer. Préviens aussi mon imbécile de cousin que la prochaine fois, je ne serai sûrement pas si gentil que vous le pensez.