Chapitre 25

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« Anca tu veux dire que cet homme qui est assis en ce moment avec ses parents dans la cour à parler avec ton grand-père est mauvais ? Lui demanda sa mère.

- Oui maman, je te l'assure, il n'est pas bon, j'ai entendu aussi pour sa famille, tu ne vas pas vouloir me marier à une famille comme ça ? ».

La grande dame se tut quelques instants afin de réfléchir aux propos de son unique fille. 

« D'accord, Anca j'ai compris, laisse-moi lui parler, et je vais le voir de moi-même ».

Dans la nuit.
Anca sortit discrètement de sa chambre alors que tout le monde était endormi au sein de la cour familiale.

Elle se posa seule devant les portails de la cour et prit son portable pour faire appel à Abass. Dès lors qu'il décrocha, elle ne se retint aucunement afin de lui exprimer tout ce qu'elle ressentait et ce avec beaucoup de colère. 

« Abass, tu as perdu la tête, quelle mouche, non quelle maladie ou virus t'a touché ? 

- Anca, depuis le début je t'ai dit que j'étais sérieux avec toi, en faisant cela c'était pour concrétiser les choses, lui justifia-t-il.

- Abass, par respect pour tes parents et ma famille, ne fais plus ça, je ne veux humilier personne ici, mais je ne vais pas t'épouser que tu comprennes bien cela, l'avertit Anca. Ne t'avise plus jamais de venir chez nous, et à demander ma main, tu as compris ?

- Comment on fait, mes parents qui étaient heureux de te rencontrer se sont empressés de donner la dote à ton grand-père, lui révéla-t-il.

- Depuis quand ça se passe comme ça ? Le questionna-t-elle choquée et sans voix. En plus sans l'autorisation de la future épouse, la concernée ? 

- Il n'avait pas l'air de dire que tu ne voulais pas, ton grand-père a donné son consentement, ne rends pas les choses difficiles, marions nous simplement.

- Mais Abass, tu es fou ? Je ne vais pas me marier avec toi, tu ne comprends pas, à la fin ? », cria-t-elle. Anca sursauta de peur et se retourna afin de vérifier que personne ne l'écoutait ou s'était réveillé. Elle souffla et reprit son portable pour chuchoter et lui faire part de sa dernière menace :

« L'argent, la dote je vais tout de donner, tout et je ne veux plus rien avoir avec toi !

- Pour me rendre cet argent, tu vas devoir me donner la totalité de plusieurs grands terrains, tu sais combien vaux tout ça ? ».

...

Après avoir passé la nuit sans fermer une seule fois l'œil, Anca confronta dans la matinée son grand-père devant la porte de sa chambre. Le vieil fut surprise de tomber sur sa petite-fille à genoux qui l'implora de revenir sur sa promesse donnée la veille. 

« Effectivement, les aînées peuvent avoir tort, à dire que j'ai failli te donner à un cousin du village, Anca c'est bien, tu as bien fait, lui dit-il avec fierté tout en posant sa main sur son épaule. Un homme multimillionnaire, grâce à toi, notre nom sera entendu et respecté partout en Afrique.

- Grand-père, faut rendre l'argent, lui dit Anca. Le sourire radieux sur le visage du vieux disparut en un instant. Grand-père, tout cela est un malentendu, même une blague, je ne veux pas épouser Abass. Il ne m'a jamais demandé mon consentement. Grand-père, si tu veux être riche, je vais beaucoup travailler pour que tu le sois, mais lui faut le laisser, et rends l'argent hein ? », lui demanda Anca en l'implorant du regard et lui prit la main. Mais cette demande ne plut aucunement le vieux qui tout d'un coup leva sa main pour donner une claque à Anca. C'est sous le choc qu'elle releva le regard sur son grand père qui tremblait de colère.

AncaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant