Chapitre 24

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Fin Novembre 2013

Anca assise dans le bureau de Mathieu le fixait avec beaucoup d'appréhension. Avant le début de leur conversation, il posa un thé glacé devant-elle.

« J'ai remarqué que ces temps-ci tu avais beaucoup de distractions, il y a eu beaucoup d'erreurs, lui fit-il comme remarque.

- Je vous demande pardon, lui répondit Anca en baissant la tête par honte.

- Heureusement que ça été rattrapé, mais évitons cela dans le futur.

- Ne vous en faites pas, je vais me concentrer que sur mon travail et à le faire correctement. Je vous le promets qu'il n'y aura plus d'erreurs, plus jamais, lui dit-elle. Vous pouvez me faire confiance.

- Je le sais, je sais que vous vous reprendrez, ça j'en doute pas, lui dit-il. Mais j'espère en retour que dans votre vie privée tout s'arrangera.

- Pour ce qui est de tout à l'heure, je suis...

- Ne t'en fais pas, ma femme m'a fait un genre de scandale en venant en plein milieu d'une réunion avec des investisseurs, lui raconta-t-il en riant tout en laissant Anca étonnée. Il arrive dans la vie que l'on affronte des difficultés et que cela soit dure de gérer travail, famille, vie privée, mais ne te rends pas malheureuse, et fais ce dont tu as envie, je ne connais pas tout, mais il y a certaines choses que j'arrive à comprendre.

- D'accord, je vous remercie, j'ai compris, acquiesça Anca qui se leva pour s'en aller.

- Une dernière chose Anca, réglez cela rapidement pour ne pas que j'ai à renvoyer les appels d'Abass Esso, il fait beaucoup de demandes pour vous ».
Anca abasourdie roula des yeux tout en se montrant agacée.

Anca rentra le soir à la cour familiale tout en réfléchissant aux mots de Jacob et de Mathieu. Elle arriva dans la cour tout en retrouvant seul son grand-père qui écoutait la radio assis sur sa chaise comme à ses habitudes. Elle ne lui prêta pas attention et rentra dans sa chambre sans le saluer.

« Les enfants d'aujourd'hui ne savent même plus comment saluer correctement un aîné, d'ailleurs tout cela sera bientôt fini », s'exprima-t-il. Il vit Anca ressortir de nouveau tout en portant un pagne attaché autour de sa taille. Elle ne lui prêta pas de nouveau attention et sortit de la cour.

« Donc elle se permet donc de sortir en pleine nuit, non quand ma canne la touchera elle arrêtera ça ! ».

Anca sortit de la cour quand elle vit arriver Abass qui tenait un bouquet de fleurs en mains. Elle soupira tout en se montrant agacée de lui.

« Abass, je vais te dire combien de fois d'arrêter ? Faut pas me forcer à devenir méchante, lui dit Anca.

- Mais qu'est-ce-que je dois faire de plus pour que tu finisses par tomber amoureuse de moi ? Lui demanda Abass en souriant. Arrête de jouer la compliquée et à parler comme papier blanc, je suis riche et je peux tout te donner, qu'est-ce-qui manque encore ?

- Abass, je suis pas intéressée par ton argent, va là-bas, déclina agressivement Anca qui s'en alla rapidement.

- Je vais finir par t'avoir de toutes les façons », lança Abass en l'observant s'éloigner de la cour.

...

Quelques instants à la suite, c'est dans un petit maquis du coin, qu'Anca passa seule sa soirée. Assis à une table, elle se goinfra sans retenu de tous les plats qui lui ont été servis sous sa demande. Sans y être allée avec douceur, elle commanda que de grands plats très lourds.
Elle ne compta même plus la quantité de nourriture qu'elle ingurgitait.

AncaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant