Devils Like to Dance

8. Le Garçon-Araignée Prend en Chasse

Écrit par HateWeasel

8. Le Garçon-Araignée Prend en Chasse.

Ciel Phantomhive avait mis son plan en action. L'énigme était résolue, et maintenant commençait le véritable jeu. Le maître d'échecs bleuté avait placé toutes ses pièces aux emplacements appropriés, et désormais, il fallait juste attendre. Voyez-vous, il avait dispersé la majorité des inspecteurs de la ville en planque. Tous les joueurs du côté de l'application de la loi de Londres étaient à la recherche de personnes suspectes traînant autour des potentielles futures scènes de crime, recherchant le Tueur du Sudoku.

Bien qu'il ne soit pas le tueur, il y avait une personne «suspecte» qui traînait autour de la cour de «l'emplacement R», un complexe d'appartements sur le côté Nord de la Tamise. Il s'agissait d'un garçon blond qui n'avait pas l'air d'avoir plus de quinze ans. Il avait un teint pâle, et des yeux bleus glacés qui semblaient s'assortir parfaitement avec le temps. Le garçon portait un manteau violet foncé et un pantalon noir, espérant se protéger du froid. Son souffle était visible tandis qu'il jouait avec sa balle de football en dehors du bâtiment. Il faisait cela, seul, alors que d'autres enfants préféreraient rester à l'intérieur avec un tel temps. D'un autre côté, il préférerait aussi.

Ça craint !, pensa-t-il. On se les gèle ici ! Le garçon s'arrêta pendant un moment pour regarder le café au coin de la rue, où ses «renforts» étaient supposés être. Les deux officiers à l'air pitoyable avaient convaincu Alois d'être celui qui se tiendrait dehors pour contrôler la situation de plus près, avec comme argument que «personne ne soupçonnerait jamais un enfant». Alois, cependant, pensait avoir été dupé.

- Ces bâtards... dit-il à haute voix, Je n'arrive pas à croire que je les ai laissé m'avoir ! Rien ne se passe de toute façon ! Quel genre de cinglé commettrait un meurtre avec un temps pareil ?!

Il donna encore un coup de pied dans la balle, sa colère déferlant sur l'objet inanimé, probablement pour le mieux.

Le garçon en violet réalisa rapidement qu'il avait peut-être parlé trop tôt. Alors qu'il frappait la balle, un homme portant un manteau à capuche, promenant son chien, tourna au coin du bâtiment, une fois de plus.

C'est la quatrième fois que je le vois faire le tour de ce bâtiment, pensa Alois. Je pense que ça peut compter comme «suspect» .

Le garçon autrefois connu sous le nom de «Jim» continua sa comédie, et l'homme continua la sienne. Il tourna au coin, accompagné de son chien blanc avec des taches brunes quelques pieds devant lui, passant même à côté d'Alois sur le trottoir. L'homme arriva au bord du lotissement, où il regarda un peu autour de lui pour vérifier que personne ne regarde, puis il tourna à l'angle de l'autre côté du bâtiment. Personne ne regardait, personne, excepté Alois.

Il poussa du pied son ballon de foot dans la même direction où l'homme était allé, prenant soin de ne pas être vu par l'homme, ou d'avoir l'air étrange. Il colla sa tête contre le coin pour voir ce que faisait l'homme. Ce dernier s'était approché du bâtiment et avait commencé à regarder à l'intérieur des fenêtres comme un sale type.

Alois sortit son téléphone pour envoyer un message, (oui, il pouvait le faire) gardant l'homme à l'œil.

Personne suspecte repérée. Un homme avec un manteau
à capuche gris, un grand chien blanc avec des taches
brunes à «l'emplacement R». Le suspect a fait le tour du
bâtiment de nombreuses fois et jette actuellement un coup
d'œil à travers les fenêtres du côté nord-ouest du rez-de-chaussée.
-AT