Devils Like to Dance

10. Une Lueur d'Espoir Inattendue

Écrit par HateWeasel

10. Une Lueur d'Espoir Inattendue.

Un autre indice était apparu dans l'affaire du Tueur du Sudoku. Le chien que l'homme avait laissé derrière lui pour échapper au Trancy portait un collier, et sur ce collier, se trouvait des médailles. Mettre des médailles sur les animaux de compagnie pouvait être utile pour les retrouver lorsqu'ils étaient perdus, mais quand ils sont perdus et que l'on est soupçonné de meurtre, pas tant que ça. Localiser le suspect était aussi facile que de prétendre rendre un chien perdu, ou l'était-ce vraiment ? Lorsque l'Inspecteur Bailey avait appelé le numéro sur la médaille pour faire cela, l'homme à l'autre bout du téléphone avait dit ne pas avoir la moindre idée de quoi parlait Bailey.

Cependant, ce problème pouvait se résoudre facilement puisque la police était capable de trouver une adresse à l'aide d'un simple numéro de téléphone. Même si quelqu'un le nie, ses voisins savent s'il possède un chien. On ne peut pas dire le contraire.

Le nom de l'homme était Miller, Peter Miller. C'était un homme timide qui n'avait jamais beaucoup socialisé, mais un travailleur acharné, et bien respecté à son travail. Mais voilà qu'il se retrouvait ici, assis au commissariat de Police et soupçonné de meurtre. Bien qu'il refusait de répondre aux questions des enquêteurs, après une inspection plus poussée de sa résidence, une carte où était marqué les maisons qu'il frapperait potentiellement avait été trouvé, ainsi qu'une grille de Sudoku, des plans pour entrer par effraction dans une de ces demeures, et divers couteaux. Cet homme était de toute évidence le tueur.

- Non...

Le Phantomhive assit sur le canapé dans le salon, se frottait les tempes avec frustration. Il regardait les informations de dernière minutes sur le dernier meurtre arrivé au cours de ce week-end. Il n'avait été commis par nul autre que le Tueur du Sudoku.

- Mais il devrait être en prison ! cria Alois à la boîte magique parlante. Nous avons attrapé ce bâtard ! C'est terminé !

Mais ça ne l'était pas. Un autre corps avait été trouvé. Cette fois, c'était un homme dans la fin de la trentaine. Mort par étranglement, ses chevilles et ses poignets avaient des marques, comme s'il avait été attaché, ainsi que le numéro «sept» dessiné sur son cadavre. Avec son corps, avait été trouvé une petite valise avec un livre d'énigmes pour enfants et un bout de papier où était écrit le numéro « sept » comme contenu. La même tactique, la même signature. C'était le travail du tueur.

Ciel se leva et se rendit à son bureau. Il devait recommencer depuis la case départ. Sans aucune piste, il était incertain de comment ce fou serait capturé. Il s'assit à son bureau et poussa un soupir exaspéré.

- Ciel ?

Le compagnon blond du garçon entra dans la pièce. Il s'assit sur le bureau du garçon et le fixa, essayant de trouver quelque chose à dire.

- Je pensais t'avoir dit de ne pas t'asseoir sur mon bureau, dit le bleuté, ennuyé.

- Ouais, je sais, dit le garçon blond assit sur le bureau. Mais j'avais peur que tu viennes ici pour bouder.

Ciel n'avait simplement pas l'énergie pour débattre avec le scandaleux garçon, portant un mini-short, assit devant lui. Ni le temps. Il devait trouver une manière d'attraper ce saligaud, et vite. Il se moquait du Chien de Garde ! Ciel prit les dossiers de la victime la plus récente, et commença à partir de là.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Je revois ces dossiers.

Et voilà. Une autre réponse courte qui allait droit au but de la part de monsieur Phantomhive. Alois savait qu'à ce stade il ne pouvait pas faire grand-chose pour aider son ami à se sentir mieux, mais ça ne voulait pas dire qu'il n'essayerait pas.

- C'est un corps ? demanda-t-il, pointant une photo du corps sans vie de la victime. Hum. Peu importe qui nous cherchons, il doit être plutôt fort. Il a battu un adulte sans aucun mal.

Une idée lumineuse apparut dans la tête de Ciel. Encore une fois, un des commentaires désinvoltes du Trancy avait allumé une étincelle à l'intérieur de lui.

- Alois, c'est ça !

-Hein ?

- Tu ne vois pas ? Personne ne pourrait lutter seule contre un homme de cette taille ! Les évidences ont soutenues le fait que Miller était le tueur, et en même temps les morts continuent parce qu'il y a plus qu'un tueur !

Ciel faisait preuve d'un enthousiasme inhabituel. La rareté de cela intriguait, amusait, effrayait, mais excitait également Alois.

- Oh mon Dieu ! Ça doit être ça ! s'exclama le blond, mais son sourire s'effaça. Mais comment allons-nous tous les capturer ?

Ciel fit le tour du bureau et mit son bras autour des épaules du blond.

- Ne t'inquiète pas, j'ai un plan, dit-il. Viens avec moi.

- Où ? demanda Alois, ses joues rougissant légèrement à cause du contact physique inattendu.

- J'ai besoin de parler avec M. Miller, dit Ciel, menant l'autre garçon hors du bureau.