182. La Bonne Chose À Faire

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Bonne année à touuuus ! Je suis contente qu'on termine cet arc sur une bonne note ! Je sais pas si je l'ai déjà dit, mais je les aime beaucoup trop ces deux-là !

J'aimerais aussi refaire un petit coup de pub à une ancienne lectrice de DLTD (elle lisait bien avant que je connaisse l'histoire, c'est vous dire !)

Elle écrit également sur du Cielois, et elle écrit de très jolies choses donc vraiment n'hésitez pas à aller jeter un œil et lui laisser un petit commentaire aussi, ça fait toujours plaisir~

Son pseudo sur Fanfic.net : anAwkwardLady
Sur Tumblr : anotherghostcity

Voilà, voilà, bonne lecture !

Écrit par HateWeasel

182. La Bonne Chose À Faire.

La menace blonde claqua de la langue avec agacement en entendant les coups de feu échangés dans la pièce. Non seulement il voulait y prendre part, mais il souhaitait également être celui qui réussirait cette mission. La seule chose qui se mettait en travers de sa route était sa propre immobilité. Il essaya de toutes ses forces de refaire bouger ses muscles librement, grognant alors qu'il bougea ses bras, contractant avec eux les muscles de son dos. C'était douloureux, mais il préférait cela à l'exclusion.

Lorsqu'il sentit qu'il en avait la capacité, il se renversa sur le ventre et rampa jusqu'au bord du conteneur, regardant en bas pour jauger la hauteur. Il savait que dans son état actuel, il serait incapable d'atterrir sans se blesser, alors il attendit, étirant ses jambes et écoutant la symphonie de la poudre, sans douter une seconde que le bleuté éliminait l'équipe de Beattie. Il se sentit horriblement abattu par son incapacité, et il se mit à réfléchir à ce qu'il dirait au bleuté la prochaine fois qu'il le verrait.

Ciel était pendant ce temps en train de passer un bon moment pour finir cette mission. Il avait accumulé une grande frustration ces dernières heures, et était bien content de se défouler sur ces pauvres hommes en les exterminant sans aucun remords. Il n'essayait même plus de viser Beattie. Non, il agissait à présent comme un monstre tuant juste pour tuer, souriant en changeant le magazine de son pistolet. Bien que cela puisse sembler être une horrible chose à faire, il fallait comprendre que ce n'était pas exactement un comportement normal chez lui, et ce n'était qu'une forme de thérapie. Il n'était pas entièrement « sain d'esprit », quoi qu'il en soit.

Entre lui et le majordome les pourchassant, ce n'était plus qu'une question de temps avant que les forces de leur cible soient réduites à néant. Alors qu'il courait, Victor pensa à beaucoup de choses. Il pensa à son fils, et la situation dans laquelle il se trouvait. Beattie voulait désespérément faire ses « adieux » à son fils, comme un père lambda l'aurait fait, mais avec la tournure qu'avaient pris les événements, il commençait à comprendre que ce ne serait pas une possibilité. Il s'arrêta alors de courir, ses deux collègues restants le dépassant de quelque peu avant de s'arrêter et de se retourner.

- Patron, qu'est-ce qui se passe ?! demanda l'homme effrayant à la chemise hawaïenne. Allons-y !

- Ça ne sert à rien, dit Beattie, mettant les mains en l'air. Nous nous rendons ! Nous vous suivrons sans faire d'histoires ! cria-t-il, espérant que ses poursuivants puissent l'entendre.

Ses deux derniers hommes le regardèrent choqués.

- Patron ! l'appela Heinrich. Et Johnathan !

- C'est impossible, dit le trafiquant d'armes. Je ne peux rien faire correctement. Je ne peux pas sauver mon fils. Je ne peux probablement même pas me sauver moi-même, mais si je peux au moins sauver quelqu'un... Peut-être que Johnathan pourra me pardonner ?

Les deux autres se regardèrent un instant avant de regarder à nouveau l'homme.

- On peut pas faire ça, monsieur, dit Floyd. On a un contrat qui nous oblige a protéger notre patron de nos vies, et c'est exactement ce qu'on va faire-

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