Devils Like to Dance

37. Le Débat De Danse Et Rire En Continu

Écrit par HateWeasel

37. Le Débat De Danse Et Rire En Continu.

Le bal annuel de Warwick n'était que dans quelques semaines, pourtant, il semblait que toute l'école ne parlait que de cela. Peu importe l'époque, la stupidité des adolescents était toujours présente. Ne réalisent-ils pas qu'au lieu de ces stupides petits rassemblements il y a des choses plus importantes dans la vie ? Qu'à part ça il y a d'autres choses dans la vie ? Qui en a quelque chose à faire si maman ne t'achètera pas la robe que tu voulais, il y a une fille dans la rue qui serait heureuse de recevoir n'importe quelle paire de chaussures. Nos garçons y réfléchissaient souvent. Contrairement aux autres enfants, ils savaient que la vie ne leur devait rien. Le monde était une scène qui n'était pas toujours tendre avec ses joueurs, voyez-vous. Peu importe votre problème, il y a quelqu'un d'autre qui en souffre mille fois plus que vous. Qui sait cela mieux que Ciel Phantomhive et Alois Trancy ?

- C'est écœurant, dit le blond à voix haute.

Une fille sanglotait dans la classe, tandis que ses amies lui roucoulaient des mots qu'elle voulait entendre.

- Elle pleure parce qu'un garçon ne veut pas aller avec elle à un bal ?

- Oui, dit le bleuté. Il y a de nombreuses raisons pour qu'il refuse. Peut-être qu'elle ne lui plaît pas. Peut-être qu'il ne prévoit juste pas d'y aller.

- Ouais, et si sa grand-mère était morte ou quelque chose comme ça ? Je suis sûr qu'elle aurait l'impression d'être une connasse.

- Probablement pas, puisqu'elle est « la petite princesse de son papounet », dit Ciel satiriquement, ce qui fit glousser l'autre garçon.

- Uhm, excusez-moi...

Leur conversation fut interrompue par une autre fille et ses amies.

- Je me demandais, Ciel, si tu...

La fille regarda une de ses amies derrière elle, qui lui fit signe de continuer. Elles semblaient être là en tant que soutien au cas où le plan aller de travers. Elle continua, répétant sa question.

- Je me demandais si tu aimerais aller au bal avec moi, Ciel.

Avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche, le blond prit la parole.

- Il ne peut pas ! s'exclama-t-il.

- Hein ? Pourquoi pas ? demanda-t-elle en le regardant curieusement.

Ciel en fit de même, puisqu'il n'avait aucune idée d'où le blond voulait en venir.

- Parce que... commença-t-il, pas si sûr de son propos.

Soudainement, son visage s'illumina lorsqu'il découvrit la réponse.

- Parce que... dit-il, en se dirigeant vers son ami pour mettre ses bras autour de lui. Il y va avec moi, déclara-t-il avec un sourire narquois.

Le groupe de filles et le bleuté lancèrent au même instant un « Quoi ?! ».

- Peu importe ! Lâche-moi ! cria le garçon en question, tandis qu'il essayait de se débarrasser du blond, et que son visage gagnait une légère teinte cramoisie. Je ne veux même pas y aller ! Ne plaisante pas comme ça !

- Ne nie paaaas notre amouuuur ! dit le blond d'une voix chantante, entre des fous rires, tout en résistant aux attaques du garçon aux cheveux ardoise.

Plusieurs personnes rigolaient de cette scène ridicule, alors que les filles ne firent que regarder, incertaines de ce qu'elles étaient supposées faire. Ciel parvint finalement à se débarrasser du garçon rieur, et il atterrit sur sa propre place. Le blond mourrait de rire et se déplaça jusqu'à ce qu'il soit assis de travers, la tête et les jambes en dehors de la chaise.

- Je vais te tuer... lui dit le bleuté en serrant les dents.

Il lançait au blond un regard meurtrier comme aucun autre.

- Alors... C'est « non » ? demanda une des amies de la fille après avoir été sans voix un long moment.

Ciel prit une profonde inspiration et essaya de se calmer avant de regarder le groupe. Il mit son meilleur masque d'indifférence et dit :

- Je suis désolé, mais non. Je ne prévois pas du tout d'y aller, pour te dire la vérité. Les rassemblements sociaux ne sont simplement pas ma tasse de thé.

Il fit de son mieux pour être convaincant, mais l'embarras que le blond lui avait fait subir glissait à travers de nombreuses ouvertures dans son armure (ainsi que son agacement prononcé).

- Oh... Ce n'est pas grave. Je comprends, dit tristement la fille.

Le garçon espérait juste qu'elle ne pleure pas. Si c'était le cas, il serait immédiatement accusé d'être le vilain, au vu des circonstances. Elle et ses amies partirent, et elles rassurèrent la fille comme l'avaient fait les amies de la précédente.

Après s'être assuré qu'elles aient abandonné, il regarda le blond qui était toujours sur sa chaise, mais se calma finalement. Il frappa la jambe du garçon.

- Ow ! C'était pour quoi ?! geint Alois en s'asseyant convenablement.

- Pour être un idiot ! cria Ciel avec colère.

Un faible rougissement était toujours visible sur ses joues.

Daniel Westley était assis au fond de la classe. Il se leva et chanta vers les deux, ce qui fit éclater de rire tous ceux présents dans la pièce.

- L'aaaaamour briiiiille sous leeeees étoiiiiles !

- Tu veux mourir ?!