198. Un Instant Réconfortant, Ou Un Truc Du Genre

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Écrit par HateWeasel

198. Un Instant Réconfortant, Ou Un Truc Du Genre

- J'ai entendu dire que quelqu'un d'important va venir et inspecter le camp ce soir.

- Quoi ?! Qui ?!

- J'ai ouï dire qu'il travaille pour le gouvernement.

- C'est probablement des conneries.

Des rumeurs circulaient dans le camp alors que les enfants discutaient tout en s'adonnant à leur activités quotidiennes constituées de pompes ainsi que d'autres exercices. Ce fut durant leur équivalent du « déjeuner » (vers minuit trente), qu'elles commencèrent réellement à être hors de contrôle. On disait que la personne était en fait Sir Hellsing elle-même, et qu'elle était là pour leur donner un quelconque test étrangement cruel.

- Tu penses que ce sera comment ?

- Qui sait ? On ne sait même pas si c'est elle, ou si quelqu'un va vraiment venir.

- Eh, est-ce que je peux m'asseoir ici ? demanda un certain garçon roux à une certaine paire d'êtres surnaturels.

L'un était blond, les cheveux attachés en une petite queue de cheval et l'autre garçon avait d'étrange yeux multicolores. Ils se regardèrent tous les deux un moment avant de parler.

- Vas-y, dirent-ils, confus devant cette anomalie devant eux.

Le garçon qui s'était assis à leur table, la table où tous les gamins « surnaturels » s'asseyaient, la table où personne d'autre n'osait s'asseoir, était le fils du professeur d'histoire des deux garçons, monsieur Irons. Nigel, bien qu'il partageait les cheveux et les yeux rouges-orangés de son père, n'était absolument pas comme lui. Tandis que monsieur Irons avait une mine renfrognée, Nigel avait un visage rond et enfantin et il souriait beaucoup. Tandis que la présence de monsieur Irons était intimidante, celle de Nigel le rendait approchable. Tandis que monsieur Irons était un homme effrayant au tempérament bien trempé, Nigel était un garçon amical et joyeux. Les garçons n'arrivaient vraiment pas à croire que ces deux-là avaient un lien de sang.

- Tu n'as pas peur de venir ici ? demanda Audrey, prenant un bout de son plat de cantine peu ragoûtant.

Il ne mangeait pas beaucoup, mais il était tout de même partiellement humain, et avait donc besoin de nourriture.

- Nous sommes de « méchants monstres », tu sais.

- Hm ? Vous n'en avez pas l'air, répondit l'humain, s'asseyant. D'ailleurs, les dieux de la Mort ne sont-ils pas censés être quand même des êtres « divins » ?

- Ouais, mais ils tuent quand même des gens...

- Eh bien, tu ne vas pas me tuer, si ? Je pense qu'aucun de vous ne me tuerait. Enfin, Amélie essayerait et m'effrayerait, pas vrai ? plaisanta le garçon, faisant une référence à la fois où la louve avait changé son apparence, se donnant une « tête de chien » tout en pourchassant d'autres recrues.

- Ils le méritaient, dit la fille, mettant de la nourriture dans sa bouche.

- Je m'excuse en avance... ajouta Charlotte.

- Vous voyez ? Je ne suis pas inquiet, dit Nigel, s'attaquant à son propre repas. Je suis plus inquiet à propos du « test » dont tout le monde parle. Je ne sais pas si c'est vrai, mais si oui, ça doit vraiment être quelque chose...

- C'est sans doute des conneries, dit finalement la menace blonde. Ciel m'a dit qu'il y avait un test qui était censé être dur pour les nouvelles recrues, mais qu'il n'avait rien de dangereux.

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