3. Les Fils d'Effroi

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Écrit par HateWeasel

3. Les Fils d'Effroi.

Ah, comme il est bon d'être en vie ! Mais, c'est plutôt ennuyeux de rester dans le manoir toute la journée. D'accord, on m'autorise à aller dans le jardin et dans la cour, mais je ne peux pas dépasser le portail. Je passe souvent mes journées à l'intérieur, où je regarde la «télévision» pour en apprendre plus sur la culture moderne et sur tout ce que j'ai manqué. Londres a-t-elle toujours été aussi inflammable ? On dirait qu'elle a souvent été réduit en cendres, avec le Blitz et plus encore.

Mais ce n'est pas le sujet. Je veux voir la ville par moi-même, pas seulement à la «Télévision», ou dans la « Voiture » avec Sebastian pour récupérer Ciel à l'école tous les jours. Ce que j'ai vu est plutôt incroyable. Il y a des «Voitures» et des lumières partout ! Les gens se promènent dans de drôles de vêtements, les cyclistes roulent avec leurs machines; en fait, il y a beaucoup de machines ! Les gens roulent dedans, les portent, ils les mettent sur leurs oreilles et parlent à travers. Ciel prétend que c'est ce à quoi les téléphones modernes ressemblent; c'est extraordinaire !

Mes prières pour aller en ville ont été entendues par nul autre qu'un ange déchu. Ciel entra dans la salle de divertissement où je regardais Torchwood (Qui est, si vous me demandez, comme la version gay de Primeval).

- Lève-toi, nous allons en ville, dit-il en jetant une vieille paire de chaussures sur moi.

Immédiatement, je me levais.

- VRAIMENT ?! Je veux dire... Vraiment ? Pour quelle raison ?

- Pour te trouver quelques vêtements. Je suis lasse de te laisser emprunter les miens.

Ça se tient. Je n'avais aucun vêtements, alors j'avais dû «délivrer» quelques uns des vêtements de Ciel. Je portais un t-shirt bleu avec une petite tâche sur le col qui semblait être du chocolat, et un «Jean». Le tout était un peu trop petit pour moi, bien que j'ai cru comprendre qu'avoir un «Jean» trop petit était élégant de nos jours d'une certaine façon. Mais pas aussi élégant que la tenue du garçon qui choisissait rapidement un manteau pour me le jeter.

Il avait l'air plutôt chic dans son pull-over bleu roi, qui permettait seulement de voir le col et le bout des manches blanches de sa chemise, un «Jean» noir, qui semblait sied parfaitement ses jambes, et ses chaussures, qui était évidemment de marque. Peut-être que j'aurais le droit de porter des vêtements aussi fantaisistes après aujourd'hui. Alors que je réfléchissais à cela, le garçon-haut-de-gamme avait mis son manteau (de marque, coûtant-la-peau-des-fesses) et commençait à me montrer la porte.

Nous nous rendîmes au véhicule/moyen de transport, puis je me laissais, dans un mouvement gracieux, tomber lourdement sur le siège arrière, où étonnamment, Ciel me rejoignit.

- Sebastian, nous allons au centre commercial, dit-il.

- Êtes-vous sûr que ce soit sage, jeune maître ? dit l'homme derrière le volant avant de reprendre. Je crains que cela soit un peu... pesant pour Alois.

- C'est le seul endroit auquel je peux penser pour trouver une large variété de vêtements et de styles, - il s'arrêta pendant un moment-, Il serait embêtant qu'il se plaigne de nos choix plus tard, dit-il comme pour se justifier.

- Alors je pourrais choisir mes propres vêtements ?

- Ne prends juste rien... d'étrange.

Il se remit à regarder à travers la fenêtre.

- Je ne veux pas être vu en public avec un blond à l'air dérangé, - il s'arrêta et me regarda avec un sourire narquois-, Et je refuse d'être vu en public avec quelqu'un habillé en traînée.

Devils Like to DanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant