12. Un Café, Du Papier, Et Un Sort ?

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Écrit par HateWeasel

12. Un Café, Du Papier, Et Un Sort ?

Beck Garett était un étudiant en deuxième année à l'université ayant un futur radieux. Soigné, propre, mais ordinaire. Il avait des cheveux bruns courts, un menton fin, et portait des lunettes. Un garçon toujours silencieux, mais possédant une intelligence ayant brillamment éclipsé ses camarades durant toute sa scolarité. Ceci dit, il était facilement ennuyé par le travail et en parlant à des gens qui n'étaient, à son goût, pas «intéressants». Il s'ennuyait toujours. Constamment.

Quoi qu'il en soit, il prenait plaisir à regarder les gens essayer de résoudre leurs problèmes et leurs inquiétudes. En fait, il y prenait tellement de plaisir que parfois il causait intentionnellement ces problèmes. Sortir avec des filles, les traiter comme des princesses, seulement pour les tromper plus tard, causer des «accidents» ça et là qui pourraient très bien ruiner la vie de certains, les faire enfermer pour des infractions qu'ils n'avaient, en fait, pas commises...

De toute évidence, ce jeune homme aimait regarder les gens souffrir émotionnellement. Il appréciait la sensation de pouvoir qui était associée. De plus, lorsqu'il était plus jeune, il embêtait déjà ses animaux de compagnie, en tirant la queue du chien, en sortant les poissons hors de leur bocal, ou en frappant le chat avec un bâton. Curieusement, Beck trouvait cela très amusant.

Il ressemblait à deux autres garçons que nous connaissons. Les garçons Phantomhive et Trancy. Ils adoraient eux aussi regarder les gens être bouleversés. Cependant, la différence entre ces deux groupes était que les garçons étaient des sociopathes et que Beck était un psychopathe. Les sociopathes étaient faits de cette manière, à cause de traumatismes, d'abus. Les psychopathes étaient simplement nés ainsi.

Beck Garett était charismatique et charmant. Ce n'était pas étonnant qu'il soit capable de faire à ce que les autres lui obéissent au doigt et à l'œil. Ceux qu'il enrôlait dans son jeu étaient tous des gens qu'il avait rencontrés en ligne. Des gens qui étaient eux aussi généralement «étranges». La plupart d'eux pensaient avoir été trompé par la société.

Prenez Peter Miller par exemple : il avait souvent été maltraité et abusé quand il était enfant et avait récemment découvert que sa soi-disant «petite-amie» sortait avec un autre homme et était seulement intéressée par son argent. Cela rendrait contrarierait n'importe qui. Puis Garett était apparu sans crier gare alors que Peter était en proie au doute. En quelques mots et merveilleuses promesses, le pauvre Peter fut sous son charme, et rejoignit le groupe qui serait plus tard connu sous le nom du «Tueur du Sudoku».

C'était désormais la tâche de nos garçons que d'appréhender cet homme et ses subordonnés. Ciel savait que ce ne serait pas facile. Ils devraient rapidement et intelligemment déjouer cet adversaire. Même s'ils l'arrêtaient, il n'y avait aucune garantie qu'il révélerait l'identité de ses laquais, ou qu'ils arrêteraient après que leur chef soit parti. Cependant, le borgne savait aussi qu'il était également probable qu'ils se dispersent ou fassent plus d'erreurs sans leur dirigeant.

- Beck, ils ont eu Peter ! Qu'est-ce qu'on fait ? Et si le reste d'entre nous se fait attraper ?! demanda l'une des personnes en chuchotant, à l'une des larges tables dans un coin isolé d'un petit café dans le centre-ville de Londres.

- Pas d'inquiétudes, commença le jeune prodige d'une voix douce. Peter n'est pas une balance, et il sait ce qu'il en coûte s'il devient bavard.

Il sourit, sirotant son café calmement.

- Il deviendra le numéro neuf? dit une troisième personne, une jeune femme, peut-être récemment sortie du lycée.

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