34. Ces Garçons, Causeurs d'Ennuis

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Écrit par HateWeasel

34. Ces Garçons, Causeurs d'Ennuis.

C'était une fois de plus lundi matin à Warwick, et les six garçons étaient toujours en train d'essayer de récupérer de l'horreur qu'ils avaient expérimentés la nuit du samedi précédent. Enfin, quatre d'entre eux du moins. Ciel Phantomhive et Alois Trancy n'étaient mystérieusement pas perturbés. Ils mettaient ça sur le compte de « n'avoir rien vu sortant de l'ordinaire », contrairement aux autres. Mais ce n'était pas vrai. Les deux avaient en fait été la cause de l'horrible expérience des quatre garçons.

- Argh ! J'en fais encore des cauchemars ! dit une certaine grande gueule qui répondait au nom de Daniel.

- C'est parce que tu es un lâche, lui expliqua un faux-blond appelé « Kristopherson », avec un air suffisant.

- Peu importe, Kris. Nous t'avons vu t'enfuir. Tu criais et pleurais comme une poule mouillée,corrigea Alois, l'ancien « ennemi juré » du faux-blond mentionné.

Il se frotta les yeux et fit des « bouh-houh » pour narguer le garçon, tout en rigolant.

- Va chier, Trancy.

- Ah, ah, ah !

Alois agita son doigt devant le visage du garçon.

- Tu as perdu, tu te souviens ? Tu ne peux pas parler à ton maître de cette façon, dit le blond, souriant.

Oui, les garçons avaient un pari. Le dernier groupe qui quittait le bâtiment, gagnait. Les perdants devaient être les esclaves des gagnants pendant une journée, et Alois n'allait pas perdre cette opportunité. Il allait remuer le couteau dans la plaie de Kristopherson autant que possible. Il utilisait son autorité gagnée pour se moquer de Kristopherson, copier les devoirs de Preston, utiliser Travis en tant que garde du corps personnel, et finalement, faire taire Daniel une bonne fois pour toutes.

Son ami bleuté, cependant, ne trouvait aucun intérêt à cette autorité. Ciel ne pouvait penser à aucune manière de l'utiliser. Tout ce qu'il voulait, c'était gagner. C'était juste sa nature compétitive. Même s'il perdait (ce qui n'arriverait jamais), il n'obéirait à aucun ordre, parce que ce serait stupide. Regarder Alois narguer les autres, cependant, était plutôt divertissant. La façon dont le blond en abusait ouvertement, était juste si intéressante. Il était créatif comme ça, apparemment. Une fois, il avait demandé au bleuté : « Si tu ordonnais à Sebastian de se frapper le visage, il devrait suivre tes ordres et le faire, pas vrai ? ». Ciel sourit en y repensant.

Soudain, la voix du fils de politicien le tira hors de ses pensées.

- Oh, eh ! Je me demandais si vous vouliez aller voir un film après les cours aujourd'hui.

- Un film ? demanda Alois, faisant de son mieux pour masquer son excitation.

La dernière fois qu'il était allé au cinéma, c'était avec Ciel. Ils avaient vu Les Mondes De Ralph en « 3D », et cela avait été une expérience magique pour le blond.

- Ouais. « Devil Butler 2 » est sorti, et je meurs d'envie de le voir !

- De quoi ça parle ?

- Eh bien, « Devil Butler » se passe dans les années 1800 et parle de ce gamin appelé Cecil Hautington qui possède cette compagnie de confiserie et il perd ses parents dans un accident alors il hérite de la compagnie. Puis, il invoque un démon appelé Alfred, qui devient son majordome et l'utilise pour prendre sa revanche sur les gens qui ont tué ses parents. Dans « Devil Butler 2 », Cecil perd les souvenirs de tout ce qui est arrivé dans le premier film et doit ensuite tuer cet autre gamin, Alphonse Tracy, qui a aussi un majordome démon, expliqua le garçon avec beaucoup d'enthousiasme.

Ciel et Alois le fixèrent un moment avec des regards ennuyés sur leurs visages.

- Ça... commença le bleuté, doit être l'intrigue de film la plus idiote que j'ai pu entendre dans toute ma vie.

Son compagnon blond ne fit qu'acquiescer.

- Oh, allez ! geint Daniel. Preston, tu viendras, pas vrai ?

- Désolé, j'ai cours de violon après l'école, répondit le garçon.

- Kristopherson ?

- Non.

- Travis ?

- J'ai des activités de club après les cours, alors je ne peux pas, dit Travis.

- Tu es dans un club, Travis ? demanda Alois au grand garçon, le regardant curieusement.

- Oui, dit le garçon avec un léger sourire, le club de jardinage.

Daniel se leva, se plaignant de ne pas avoir ce qu'il voulait.

- Vous me faite chier !

- J'espère que ce n'est pas littéralement, je ne veux pas de ta merde !

La réponse d'Alois fut automatique. Ciel lui avait dit cela de nombreuses fois auparavant, et donc, il avait perfectionné ses contres-attaques. Donc, le garçon aux cheveux ardoise avait appris à ne jamais dire ça au blond. Cela se retournait toujours contre lui de façons qui faisaient regretter au garçon son choix de mots, juste comme Daniel à présent, alors que des rires parcouraient le cercle.

- Monsieur Trancy, vous ne crierez pas de choses si obscènes dans ma classe.

Une figure sombre surgit au-dessus du blond gloussant, le faisant taire alors qu'il entendait la dure voix de l'homme. Il s'agissait de M. Irons, le professeur d'Histoire et il n'était pas amusé.

- Me suis-je fais bien comprendre ?

- Oui, monsieur, dit le blond, baissant la tête, tandis que les autres garçons essayaient de s'arrêter de ricaner.

- Bien, dit l'homme, retournant à son bureau, prêt à commencer le cours. Maintenant, en continuant là où nous nous sommes arrêtés hier, que pouvez-vous me dire à propos des années 1800 ?

- Les gens portaient des hauts-de-forme et roulaient en carrioles, dit un garçon.

- Oui.

- Les femmes devaient couvrir leurs chevilles et porter d'étranges robes, dit une fille.

- C'est correct.

- Jack l'Éventreur se baladait en tuant des putes ! cria un certain blond, tandis que le garçon bleuté ne pouvait s'empêcher de rire.

- Trancy. Phantomhive. Bureau du proviseur. Maintenant !

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