Mékra #7

1.3K 74 26
                                    

- Mékra... dis-je.

Mais je vois dans son regards qu'il veux vraiment avoir une réponse. Je me lève de mon siège, fait le tours de l'accueil et me met face a lui. Ces yeux font l'allé retour de mes pieds à ma tête, je ne laisse rien paraître. Mais sa me surprend un peu.

- Je termine dans deux heures, je pourrait peut être passé chez toi pour qu'on en parle? Lui demandais-je en aillant un peu peur de sa réponse.

- D'accord. Donne moi un papier et un crayon.

Je me retourne et prends tout le nécessaires, Mékra prends le papier et le crayon et griffonne sans doute son adresse.

- Merci, dis-je, une fois qu'il m'ai rendu le morceaux de papier.

- A tout a l'heure, me dit-il avant de s'en aller.

Il quitte l'hôtel et je reprends ensuite mon travaille, les deux dernière heures passe très vite.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

La pluie s'abat violement, je me trouve devant la maison de Mékra, mes talons à la mains et je suis trempé, le temps est vraiment bizarre, je m'empresse de frapper, la pluie est chaude vraiment bizarre. J'entends des aboiements. Je savais qu'il avait des chiens, j'espère qu'ils ne sont pas gros!

La porte s'ouvre.

- Entre, tu va être toute trempé.

J'ai bien envie de lui dire que c'est trop tard mais bon. Je vois deux gros chiens arriver vers moi, ils se collent contre moi, je les caresses, enfin de compte ça va, ils ne sont pas méchant. J'entre dans la salon.

- Je vais te chercher un pull, me dit-il.

- D'accord.

Je reste planter dans le salon en l'attendant, je regarde au tour de moi, les déco est simple. Il revient quelques minutes plus tard, avec un pull et une serviette, je le remercie une nouvelle fois, enfile le pull qui est bien trop grand pour moi et sèche mes cheveux. Je m'assis ensuite sur un des ces canapé.

Aucun de nous deux ne parlent.

- Tu veut boire un truc? me propose-t-il.

- Oui, un coca si tu a?

- Je vais te chercher ça.

Il se lève de nouveau et revient avec une canette.

- Merci, dis-je.

De nouveau un silence, je n'aime pas du tout ça, mais alors pas du tout...

- Mékra, le deuil est différent pour tout le monde, lui dis-je pour couper le silence. Quand mon frère est mort, je n'ai pas réaliser tout de suite, j'ai attendu le jours de l'enterrement, quand j'ai vue le cercueil... dis-je plein de tristesse.

- Comment tu t'est relever?

- J'ai fait une sorte de dépression, je ne mangeait presque plus, pleurait tout le temps, j'avais perdu la moitié de mes amies parce que je ne voulais plus sortir. C'était comme si, tout la joie que j'avais en moi était mort en même temps que lui... C'était comme ça pendant plusieurs mois, un jours je me suis réveiller, je me trouvait en face de mon miroir, je me suis regarder et sa a bien pris plus d'une heures, je pleurai en me regardant parce que j'ai réaliser que j'avais perdu 6 mois de ma vie. Je me suis dit qu'il était temps de reprendre ma vie en main, je ne dit pas que sa a été facile, tout me le rappelait, chaque pièces de la maison, j'ai même voulu abandonner Annabelle, mais je l'aimais trop pour ça, dis-je en souriant. Sa prendra du temps Mékra, vraiment beaucoup de temps et un jours tu te réveillera et tu te sentira un peu mieux puis les jours qui suivent te paraîtrons moins dur. Il faut du temps, moi j'ai perdu mon frère, j'ai perdu mon sang. Tu ne peut pas comparer la perte de mon frère a celle de Malône, c'était ta copine, celle que tu aimais. Je ne la connaissait pas et je ne sais pas qu'elle importance elle avait a tes yeux. Mais sa ira....

- Je n'ai toujours pas enlever cet vêtements de la penderie, me dit-il.

- Il faut que tu le fasse quand tu te sentira prêt, ne force pas, si tu ne te sens pas capable maintenant attend, ne le fait pas tout seule, fait le avec une personne en qui ta confiance.

- Elle est décédé subitement, un accident de voiture.

Je le laisse parler, il tiens entre ces mains un verre de liquide brun.

- Je venait juste de lui demander de venir vivre avec moi, on était tout juste au début de notre relation enfin sa faisait un ans que nous étions ensemble mais c'était comme si on se connaissait depuis des années, elle comblait le vide que je ressentait, elle me complétait et j'en faisait au temps, elle avait ce que je n'avais pas...

Il relève les yeux vers moi.

- J'allais la demander en mariage, je sait que sa n'aurai pas été pour tout de suite, mais avec cette bague elle m'aurai appartenu, un petit peu.

Il bois une gorgée.

- Je pense que ça va un peu mieux, mais j'ai encore du mal... Le plus dur c'est de plus la voir tout les jours.

- Un jours tu rencontrera une personne... Elle ne te fera jamais oublier Malône, elle ne prendra jamais sa place, mais elle te fera te sentir un peu mieux. Il faut que tu trouve une fille qui accepte qu'une partie de ton cœur aimera toujours Malône. Je vois à ta tête que ce que je te dit c'est assez brutale mais tu comprendra, lui dis-je en souriant. Ne reste pas bloquer sur ça, il faut juste du temps Mékra, un jours sa ira mieux...

Je baille. Il est plus de trois heures du matin, nous discutons depuis deux bonne heures. Je me lève et m'étire.

- Je vais y aller, dis-je.

- Il est tard et il pleut des cordes, reste dormir ici, j'ai une chambre d'amis.

- D'accord, juste par ce que je suis claquer, dis-je.

Il bois le reste de son verre cul sec, il prends ensuite la route vers l'étage, je le suis, il me montre la chambre, je le remercie. Je me déshabille et une fois sous la couette, je plonge dans le sommeil.

Je suis réveiller en pleins milieux de la nuit par des cris, je me lève, je me retrouve dans le couloir dans le noir, je reconnais la voix de Mékra, je trouve l'interrupteurs, je me retrouve vite devant la porte de sa chambre. J'y vais, j'y vais pas?? Temps pis, je déboule dans sa chambre, j le vois bouger dans son lit, je lui saute presque dessus, je le prends dans mes bras, jai beaucoup de mal, il se débat, je ne comprends pas ce qu'il dit mais je le serre le plus fort possible, Mékra se calme enfin, mais ce n'ai pas pour au temps que je desserre mon étreinte. Je fini par m'endormir.

Le lendemain, je me réveille et nous sommes toujours dans cette position, je décide de quitter son lit, je ne sais pas la réaction qu'il peut avoir... Je quitte la chambre, retourne dans la mienne, m'habille enfin je garde le pull, je suis vraiment bien dedans, je pars ensuite de sa maison et rentre à l'appartement. Une fois à la maison, Eléonore me saute dessus.

- Tu était où? et c'est quoi ce pull? me demande-t-elle.

- Longue histoire, lui dis-je.

- J'ai tout mon temps...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Coucou comment allez vous? Alors cette suite? Elle vous plaît? Mékra? Sarah? Leurs discutions? Dîtes moi tout!

Bisous

Petite histoires de l'entourage ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant