Sous le masque

Chapitre 23 : Maintenant tout est en place!

-Aie ! Ma tête ! interrompit une petite voix sur notre droite.

Tsunade,tu me sauves ! Je me précipite sur ma protégée pour l'aider à se relever en position assise.

-Tu aurais pu me dire qu'il y avait des effets secondaires !

-Il n'y en a aucun, Tsunade-Sama mais je pense qu'il s'agit de la répercussion du coup de poing de Sakura !

Elle essaya de se lever mais une douleur au ventre la fit retomber immédiatement.

-Elle n'y est pas allée dans la douceur !

-Elle a fait en sorte que cela soit le plus vrai possible, répondis-tu alors.

-Et elle a réussi, j'en ai pour au moins trois jours pour me remettrede ce coup ! Au fait, Jiraya n'est pas encore là ?

Tu lui fis signe que non de la tête. Elle prend encore quelques minutes avant de poser un regard sur toi puis sur moi d'un œil brillant et un sourire suspect aux lèvres.

-Sinon quand je serai plus là, pas de bêtises tous les deux ?

Tu te contentes d'un petit sourire en coin, non, il ne se passera rien sauf quand je viendrai te récupérer pour mieux te jeter le lendemain. Un déclic se fait alors entendre et un vieil homme recouvert de poussière entre dans la pièce.

-Trum, trum, ça se voit qu'il n'est plus utilisé depuis longtemps ce passage ! Hein, Tsunade, tu te rappelles ?

La concernée lève les yeux au ciel, désespérée.

-Quoi ? On s'amusait bien tous les trois, c'était l'époque où Oron'était pas encore devenu psychopathe, continue-t-il en se dépoussiérant. Enfin bon le tapis rouge de Madame est avancé.

Bon là c'est à moi de jouer.

-Il faudrait aussi un carrosse, elle ne va pas pouvoir marcher.

Il me regarde mais au moment d'ouvrir la bouche, Tsunade le coupe :

-NON MAIS ÇA NE VA PAS, KIT ? JE REFUSE !

Je me penche légèrement vers elle et lui murmure :

-De un, tu n'as pas le choix. De deux, depuis le temps que vous vous tournez autour, tu pourrais profiter de cette disparition pour te rapprocher de lui. De trois, tu peux faire croire à qui tu veux qu'il ne te fait ni chaud, ni froid et lui essayer de draguer toutes les filles, vous vous appréciez mutuellement bien plus que deux simples amis. Et de quatre, ne me dis pas que tu n'as jamais eu envie de te blottir dans ses bras ?

Elle me regarde me relever avant de grogner quelque chose d'incompréhensible alors que Jiraya se rapproche d'elle.