Chapitre 62 : Souvenirs douloureux !

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Alors peu importe ce que la vie me réserve, je veux la vivre.

Oui la vivre et ne plus jamais rien regretter.

Je pars peu à peu dans les bras de Morphée sous une multitude d'émotions positives et sincères à mon égard.

Je me sens bien.

Il ne me manque plus que toi pour que mon bonheur devienne euphorie…

Chapitre 62 : Souvenirs douloureux !

Je suis là, marchant dans ses rues désertées par les villageois. Je ne sais plus où j'en suis. C'est idiot et je ne l'avouerai jamais mais je suis perdu. Totalement perdu.

Il fait encore nuit et la lune est le seul témoin à mes déboires. Elle est là, pale, à me regarder. C'est fou comme elle me ressemble.

Cela fait six jours que je suis sorti de l'hôpital. Toi tu sors demain. J'avais moins de blessures que toi, ce qui est normal vu ce qui s'est passé.

Je m'arrête d'un coup. Revoir l'espace d'un instant cette scène me fait trembler de peur, pourtant mes lèvres s'étirent sincèrement sur mon visage en repensant au jour de ton réveil. Tu avais enfin compris que tu n'étais plus seul.

Cependant je perds aussitôt mon sourire… mon dieu, qu'est-ce que je t'ai fait pour que tu en arrives là ? Un nœud se forme au niveau de mon estomac. Si tu savais comme je m'en veux, sans parvenir à regretter pour autant. Je suis vraiment désolé mais il le fallait : il fallait que je te détruise, il fallait que je détruise ce faux soleil irradiant tel que tu te montrais. Il le fallait.

Mais j'ai failli te perdre. Je n'ai jamais pensé que cela irai si loin, ou du moins que tu utiliserais ton chakra et tes performances de ninja pour en finir. Si j'avais su, si j'avais seulement su que cela te mènerai à ça, j'aurai agit différemment, moins directement. Je soupire, je sais moi-même que c'est faux. Je ne devrai rien changer.
J'avais tout prévu. Je t'ai toujours plus ou moins surveillé. C'est moi qui est prévenu Iruka ou Gaara plus d'une fois lorsque tu as essayé de te suicider. Mais ce que tu as fait il y a un mois m'a effrayé. Je ne pensais pas que tu utiliserais cette solution. Mais tu devais tout perdre pour pouvoir enfin comprendre.

Si tu savais comme je m'en veux Naruto, de tout ce que je t'ai fait subir, si seulement tu savais mon ange…

Je soupire. Mes yeux finissent par revenir user le sol. Je reprends doucement ma route. Cela fait six jours que je suis enfermé chez moi. Que je ne sors plus. De toute façon si je mettais les pieds dehors, j'aurai des regards d'incompréhension ou de haine posés sur moi selon qui je croise. Si seulement ils comprenaient, si seulement toi tu savais pourquoi. Pourquoi ai-je agit ainsi…

Alors je sors la nuit. A l'heure où je ne rencontre que les saouls qui ne me reconnaissent pas. Je sors et j'évite de réfléchir. Je ne veux plus penser à tout ça. A mon enfance où l'hypocrisie était de mise, à mon adolescence basée sur une fausse vengeance pour un clan que je voudrais pouvoir tuer en cet instant et ma fuite vers Orochimaru…

Pourtant ton image revient inlassable devant mes yeux. Je soupire une énième fois alors que mes souvenirs me ramènent en arrière… des années en arrière.

Toi, marchant sur un chemin en terre et moi, assit sur le rebord du ponton. Ton sourire rayonnant, tes yeux pétillants de malice. J'ai cru que tu étais un ange. C'est à partir de ce moment là que tu m'as attiré. Pas au sens sexuel du terme, non. Juste attiré par ton aura étincelante. Puis cette attirance a peu à peu évolué. Evolué bien plus que ce que je ne pensais. Bien plus que je ne l'ai voulu. Au fil du temps, je m'en suis rendu compte et j'ai eu peur. Alors je t'ai ignoré et puis on nous a mis dans la même équipe. Je souris légèrement. Je me rappelle avoir maudit tous les Dieux pour ça.

Sous le masqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant