Épilogue ou dénouement XD :

3.2K 113 147
                                    

C'est les seuls mots que je peux prononcer sans pleurer. Je ferme à nouveau mon visage, ne voulant montrer ma faiblesse à personne à part toi. Je reste indéchiffrable pourtant tu sais maintenant ce qui se passe en moi. Je te vois alors t'éloigner en direction du bureau de l'Hokage. Je crois percevoir Shikamaru qui essaye d'éviter, avec diplomatie, que la horde de ninjas présents à mes côtés ne me tuent. Mais je n'en ai cure. Je te regarde t'éloigner.

Oui, j'attendrais, je t'attendrais parce que…

… je t'aime Naruto.

Epilogue ou dénouement XD:

Cela fait six ans. Six ans que j'ai quitté le gamin pour voyager de mon propre chef. Sans avoir quelqu'un pour me dire où aller, personne pour faire des choix à ma place. Et j'en ai fait des choses. On me connaît dans le monde sous le nom de Jiyuu. Liberté. Oui car depuis six ans je suis libre. Depuis six ans ma réputation a fait le tour de la planète. Je suis admirée et appréciée de beaucoup de monde.

Je pénètre alors la grande porte de Konoha. Les deux gardes qui me reconnaissent sans doute à mon physique et à ma façon de m'habiller, me laissent entrer. Ils savent que je ne suis pas un danger pour eux. Mes pas m'enfoncent doucement dans les rues du village. Les regards se tournent vers moi. J'ai l'apparence d'une jeune fille aux cheveux blonds, en souvenir du gamin, qui me descendent au niveau de mes fesses. Mes yeux ont pris la couleur feu, mélange de rouge et d'orange alors que mon visage fin en ovale me donne un air angélique. Ce qui contraste beaucoup avec ce que je porte. J'ai une mini jupe noire surplombait d'un haut décolleté noir et rouge. Des bas en résille noirs quadrillent mes jambes au dessus de sandales à talon-aiguille. Très pratique pour crever les yeux des pervers ou enfoncer les bijoux de famille de connard de première : toutes les filles ninjas devraient en mettre pour se battre. Je porte également un châle noir sur les épaules. En gros je ne passe pas inaperçu, ni aujourd'hui, ni durant les six dernières années.

Je souris de plus belles lorsque de beaux males me fixent avec une intensité plus soutenue. J'aime ça. Je crois que je ne pourrais pas m'en passer. Ce regard d'envie, de désir dans la pupille de l'homme est si agréable à ressentir. Les hommes. Il ne suffit de pas grand-chose pour les faire ramper à nos pieds. Non, presque rien. Des jambes dévoilés, un décolleté plongeant et un air timide. Ils sont persuadés qu'ils peuvent vous mettre dans leur pieu en moins de cinq minutes.

Enfin bon, je finis par m'arrêter en pleine rue, fermant les yeux. Alors la présence de chakra du gamin ? En quelques secondes, je ressens son énergie. Mélange du sien avec quelques effluves de mon chakra démoniaque… J'aurai dû m'en douter ! J'ouvre alors les paupières et me dirige sans hésiter vers l'enseigne d'Ichiraku. Un sourire s'étire sur mon visage : décidemment le gamin ne changera jamais. Je prends mon temps, mes pas sont lents. J'aime me délecter du pouvoir d'attraction sur mon passage et je ne m'en prive pas. Au loin mon regard se perd sur un jeune couple, je souris un peu plus. Naruto, agent matrimonial, a encore frappé on dirait ! En effet, je distingue les silhouettes d'Itachi et de Kakashi, s'effleurant de leurs mains avec une belle érection pour chacun. Je ne peux retenir un rire vu la façon « je m'en foutiste mais pas tant que ça » qu'ils ont d'accélérer le pas pour rejoindre le plus rapidement possible l'appartement de l'ancien professeur du gamin. Ils ont fini par se remettre ensemble… dommage moi qui voulait une partie à trois avec mon homme et Itachi, je crois que ça tombe à l'eau… et je pense que le gamin ne sera pas d'accord que je lui pique son Uchiwa…

- Dommage, pense-je, en soupirant.

Je continue calmement ma route, me plaisant à essayer de deviner qui est de quel bord. Un de mes passes temps favoris. C'est vraiment très appréciable de voir ce qui n'assume pas leur homosexualité tenter de se cacher par des mots et des mouvements bien précis, d'un coup réduit à néant par un simple geste.

Sous le masqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant