Chapitre 55 : L'attaque : seconde partie !

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Sakura...dans sa voix je ne lis que de l'étonnement. Je ne ressens d'elle aucune animosité à mon égard. Sans même m'en rendre compte, je soupire de soulagement. Mon regard quitte un instant la silhouette ensanglantée de Pein pour me tourner vers les ninjas présents mais c'est ton visage que je cherche.

Je ne souris pas, j'ai une expression neutre sur le visage et mes yeux ne reflètent rien. Mon regard se pose alors sur toi. Tu as froncé les sourcils, à part cela je ne sais rien. Bien malgré moi, j'ai une envie folle de savoir ce que tu ressens en cet instant. Mais la peur de ce qui pourrait émaner de ta personne m'en empêche.

Tsunade et Iruka se contente de me regarder. J'ai presque l'impression de sentir du soulagement venant d'eux. Va savoir pourquoi. S'il pense que le fait de me révéler va changer quelque chose, ils auront de faux espoirs...

Gaara a un léger sourire alors qu'Hinata agréablement surprise me dévisage avec admiration. Shikamaru lui se contente de lever ses yeux au ciel quand mon regard se pose sur lui.

Les impressions de la plus part des autres sont plutôt désagréables.Certains comme Lee ou Tenten sont anxieux, d'autres c'est du dégout ou pour Neji c'est de la haine. Je sens qu'il va abandonner le petit jeu. Et toi ? Si tu savais qui j'étais, le continueras-tu? ...sans doute... mais si tu ne savais rien, quelle sera ta réaction maintenant?

Pource qui est des ninjas restant de l'Akatsuki, ils sont surpris mais aussi satisfait. Si je suis là, ils n'auront pas besoin d'aller me chercher.

Je finis par me tourner à nouveau vers Pein alors qu'un sourire en coin apparaît sur mon visage.

-Bien joué !

Mon adversaire répond à mon sourire tout en enlevant les armes plantées dans ses yeux et formant un jutsu de soin au niveau de son nez et de ses p oreilles. Il est fort, il pourra aisément se battre sans ses précieuses pupilles ni ses cinq autres corps.

-Tu as bien caché ton jeu, Naruto... me fit Pein nettoyant le sang sur sa peau de sa main.

Le silence règne en cet instant devant la porte principale de Konoha.Seul le bruit des attaques de l'autre côté du village parvient jusqu'à nous de temps en temps, par quelques bourrasques de vent qui font voleter mes cheveux au passage.

-Tu vas peut-être pouvoir nous donner ce que l'on veut, s'élève la voix de Konan.

-Et que voulez-vous ? leur demande-je les défiant.

Un autre silence s'impose avant que Pein ne reprenne.

-Nous voulons Kyuubi.

-Si ce n'est que cela, je ne peux qu'accéder à votre requête,répondis-je au tac au tac sous les yeux ébahis de tous.

Alors lentement, comme pour défier les membres de l'Akatsuki, je porte mon pouce entre mes dents que je mords. Du sang dégouline de mon doigt alors que je forme différents signes plus rapidement. Je commence à sentir la peur s'immiscer en vous alors que vous vous imaginez ce que je suis en train de faire. Vous tremblez déjà d'effroi alors que je finis mon invocation. Je pose ainsi mes mains l'une sur l'autre au sol rugissant un :

-KUCHIYOSE NO JUTSU !!

Et dans un bruit effrayant, une gigantesque forme s'éleva dans lesairs. Des cris de frayeur échappent aux professeurs lorsqu'ils reconnurent celle qui, une vingtaine d'année plus tôt, fit tant de désastre sur le village.

Un rugissement jaillit des profondeurs de sa gorge une fois l'invocation terminée, alors que je me retrouve sur le sommet de son crane.Kyuubi fait près de vingt mètres de haut et de mon observatoire je capte aisément les mines ahuris et la peur venant des ninjas au sol.

Sous le masqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant