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-Avec quelle personne avais-tu de bonnes relations ?

J'ai aimé de nombreuses personnes sur cette terre. Malheureusement, cet amour n'était pas toujours réciproque. Je n'irais pas jusqu'à citer des noms, je ne le pourrai pas. Je ne sais toujours pas si toutes ces personnes étaient sincères.

-Quelle est la personne la plus importante à tes yeux ?

Une personne normale aurait répondu sa famille. Cependant, je ne fais pas partis de cette catégorie. La personne qui m'ait le plus chère est Khloë. Sans elle, je ne serai rien.

-Pourquoi ?

Parce qu'elle est tout ce que j'ai de plus cher dans ce monde. Elle m'a appris à vivre, à aimer, à comprendre le monde. Elle m'a appris à oublier ce qu'était le désespoir, la déprime, le malheur. Elle m'a appris à vivre pour moi et non pour les autres. Et aussi car je l'aime.

-D'après toi, quelle personne te comprenait le mieux ?

Personne, j'ai beau aimer Khloë de tout mon coeur. Je ne sais pas si elle avait réussi à me comprendre vraiment. On s'aimait, certes, mais je suis quelqu'un de compliquer à cerner. L'amour n'est pas toujours la solution à tous nos problèmes.

-Quand as-tu annoncé ton homosexualité à tes parents ?

Le jour où j'en ai eu marre de leur cacher. Je ne me souviens plus de la date exacte. Je voulais simplement être libre de mes mouvements. J'en avais marre de me cacher ou de jouer un rôle qui ne me correspondait pas. Je voulais être moi-même.

-Le tueur aurait pu être quelqu'un contre ton orientation sexuelle ?

Cela pourrait être une infime partit des raisons de mon meurtre.

-Étais-tu d'accord avec les règles de tes parents ?  

Je ne l'étais pas, mais je les comprenais. Ils voulaient simplement que l'on file dans le droit chemin. Ils voulaient simplement que l'on soit de bonnes personnes. Certes, il y a certains points qui reste à revoir, mais je comprenais leur choix. Ce n'est pas pour autant que j'étais d'accord avec leur règles.

-Pourquoi ne parlais-tu pas de tes parents ?

À quoi bon ? Les gens cherchaient à savoir tous ce qui se passait dans ma famille. Je ne leur donnais pas ce plaisir. Je ne voulais pas que les habitants se mêlent de notre famille. Je voulais garder un minimum d'intimité.

-Comment définirais-tu les membres de ta famille ?

Je les définirai comme pointilleux, formalistes ainsi que maniaque.

-Savais-tu pour la relation de ton père ?

Je l'ai surpris en plein acte donc oui j'étais au courant.

-Pourquoi faire de la boxe ?

Pour savoir le défendre un minimum. Cela peut toujours servir, mais j'en faisais aussi pour me vider la tête. La boxe était un bon moyen de décompression.

-As-tu reçu des menaces ?

Non, je me suis senti menacé par un homme. Mais j'ai vite compris que je n'étais pas en danger.

-Cachais-tu quelque chose à tes parents ?

Je ne leur cachais rien à propos de moi. Mais j'ai menti pour protéger ma soeur. Je n'ai jamais révélé sa relation avec Flavien. Je ne voulais pas qu'ils la considèrent comme moi et Matthias.

-Quand as-tu commencé à te sentir menacer ?

Je ne sais pas vraiment, je dirais un ou deux jours avant ma mort. C'était instinctif. Je ne pouvais pas faire autrement, je sentais la mort en moi. Je la sentais gravir, monter pour finalement exploser en moi.

-Pourquoi sentais-tu la mort se rapprocher ?

C'était comme une évidence pour moi. C'était comme ci mon heure était arrivée.

-Pourquoi ne pas avoir demandé de l'aide ?

C'était le destin. Je devais mourir ce jours-là. À quoi bon combattre la mort ? Dans tous les cas elle serait revenu à la charge.

-Protégeais-tu quelqu'un ?

Non, je ne protégeais personne.

-Quelle est la date de ta mort ?

Le 5 janvier à 22 heures 30.

-Faisais-tu quelque chose de spécial ce jours-là ?

Non, je ne faisais rien.

-Te souviens-tu avoir pris de la drogue ?

Non, je ne me suis jamais drogué.

-Te souviens-tu avoir perdu conscience ?

Oui, je me souviens du noir que cela à causé. Je me souviens avoir perdu tout mes repères. Je ne me rappelais plus de rien.

-Es-tu heureuse maintenant ?

Plus que tout au monde.

-Comment te sens-tu ?

Libre, je n'ai plus peur, je n'ai plus d'appréhension. Je suis libre de tous sentiments péjoratifs causés par la société. Je vis ( si ce terme convient bien ) pour moi maintenant.

-Voulais-tu mourir ?

Je ne souhaitais pas mourir. Je comprenais simplement que c'était mon heure. J'ai simplement laissé la mort s'approcher de moi.

-Pourquoi ne t'es-tu pas défendu ?

Je ne voulais pas me battre dans un combat sans fin. Je ne voulais pas à avoir peur chaque jour, je ne voulais pas à devoir regarder derrière mon épaule constamment.

-Trouvais-tu cela normal de mourir sans se défendre ?

Pour moi, ça l'était.

-Te sens-tu mieux maintenant que tu n'es plus de ce monde ?

Oui, certes, j'ai des personnes qui me manquent énormément sur terre. Pourtant, je ne peux m'empêcher d'être égoïste pour une fois et de me dire que je suis bien là où je suis.

-Ton tueur pourrait avoir des problèmes psychologiques ?

Un tueur est-il vraiment quelqu'un de psychologiquement stable ?

-Le fréquentais-tu ?

Non.

-As-tu senti des odeurs particulières lorsque l'on t'a battue à mort ?

L'odeur de l'herbe et du sang, mon sang. Il y avait aussi une odeur forte ainsi qu'une odeur un peu plus douce. Elles m'étaient familières, mais je ne sais pas d'où.

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Et voila le dernier chapitre avec vos questions. Plus que quatre parties et l'histoire prendra fin.

Sorry encore une fois pour mon absence. ♥️

Voilà, bisous ♡

MORTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant