Partie 6

45.3K 5.3K 63
                                    

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Partie 6

.

.

.

.


« J'aimerais avec votre permission épouser votre fille tante sadiya. Je sais ce que vous allez dire, que je suis fou que j'ai choisi le plus mauvais des moments pour annoncer une chose pareille mais je le désire du plus profond de mon cœur si bien sur mouna va accepter... je ne ferai rien contre son gré »


En parlant, cheikh ne s'était pas rendu compte de la réaction abasourdie de sa mère. Elle s'attendait à tout sauf à cela. Elle qui avait prévu autre chose pour son fils, et ce dernier n'avait rien de mieux à faire que de briser ses rêves et ses ambitions. Mais bon que pouvait-elle faire ? elle ne pouvait rien contre cheikh car il ne lui a jamais obéit mais elle ferai en sorte que Maimouna n'entre jamais dans cette maison en tant que la femme de son fils ainée, jamais ! se disait-elle intérieurement.


Tonton massaer : bon personnellement je trouve cette situation un peu délicate. Et puis toi ouly je pensais que tu aurais tout fait pour protéger cette fille. Bref cheikh je te connais depuis que t'es tout jeune. Tout le monde dans cette pièce sait à quel point tu es sérieux et honnête, alors je ne vois pas pour quelle raison ce mariage ne peux avoir lieu. Vous êtes tous les deux de la même famille et vous savez mieux que personne que la famille Diagne a des principes et des traditions. Je laisse la parole à mon frère pour qu'il dise ce qu'il faut faire...



Tonton as malick : bon comme tu le dis mass, je crois que c'est une bonne chose et je sais que les deux femmes de cette pièce n'en seraient que ravies. Ouly, d'un côté ta réunion a donné des fruits insoupçonnés et sans le savoir tu as réuni ces deux êtres, et rien que pour cela, dieu te donnera ta récompense...


Pendant tout le monologue de ses oncles, mouna n'arrivait pas à réaliser que c'était d'elle qu'on parlait. Elle s'était sentie exclue alors qu'elle était la principal concernait. Pendant ce temps cheikh fuyait son regard.


maman sadya : j'aimerai que ma fille, donne son avis avant qu'une quelconque décison ne se prenne.

.

.

.

.

.

Adja : Moustapha ?


Moustapha : ... hum....


« j'ai mal au ventre »


« adja nous sommes dimanche aujourd'hui arrête de faire tes caprices s'il te plait et laisse-moi dormir un peu »


« tapha j'ai mal je vais vomir sur le lit... »


Moustapha avait essayé d'ouvrir un œil mais le visage pale de sa femme l'avait alerté. Il ne l'avait jamais vu comme ça.


« ça va ? »

MOUNA & CHEIKHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant