Cheikh avait ainsi passé toute la nuit à cogiter sur comment dire à mouna qu’elle était enfin tombée enceinte. À son réveil le lendemain, il avait cru qu’il avait rêvé la vielle, mais n’ayant pas vu sa femme à ses côtés, il se rendit compte que c’était vraiment réelle.
Toujours au lit, il pensait encore et encore au jour où il tiendrai son enfant dans ses bras. L’enfant que la femme de sa vie portera pendant 9 mois dans son ventre. Il se mit à faire toutes les prières qu’il connaissait pour que le bon Dieu protège son petit bébé.
Pendant ce temps, mouna en voulait toujours à son mari même si son virement rapide l’avait étonné. S’était-il rendu compte qu’il avait exagéré avec sa réaction ? Se demandait elle en se levant péniblement du lit de Malia. Mais, pensait elle toujours, elle s’était aussi rendue compte qu’ils allaient trop loin avec Moustapha. Lui le considérait comme sa propre sœur et elle aussi le considérait comme son frère. Mais en même temps, elle lui racontait trop de chose concernant sa vie de couple. Bref, ce n’était pas une raison suffisante pour que cheikh se mette à la frapper, essayait elle de se convaincre.
Elle pensa encore à la scène de la veille et eu les larmes aux yeux. C’était la première fois qu’elle voyait son mari de la sorte. Elle avait vu un regard rempli de haine et d’amertume. Comme s’il voulait lui faire mal. Mais bref, elle n’allait pas lui faire ce plaisir en boudant toute la journée non. Elle entra d’un pas décidé vers leur chambre et sans même un regard pour lui, se dirigea sous la douche. Elle voulait lui montrer qu’il n’avait pas le droit de lever la main sur elle. Elle devait lui faire comprendre que frapper sa femme devait avoir des conséquences.
Après avoir fini son bain, et toujours comme s’il n’y avait personne dans la chambre, elle ouvrit tranquillement son armoire. Elle était consciente que son mari ne la quittait pas des yeux et pour cela elle faisait exprès de l’ignorer.
Cheikh : mouna, tu comptes m’ignorer pendant encore longtemps ? Tu ne m'a meme pas salué.
Mouna : ….
Elle préférait ne pas lui répondre .
Cheikh ne pouvait plus se retenir. Il avait hâte de lui dire et voyant qu’elle était toujours dans son mutisme qui risquait de prendre des jours, il fallait qu’il lui dise afin qu’elle fasse attention à elle. Il ne devait prendre aucun risque se disait-il.
Il se lèva donc brusquement avant de fermer la porte à clé. Mouna qui ne comprenait rien à ce qu’il faisait le regardait d’un air menaçant.
Mouna : ouvre cette porte je dois aller au travail.
Cheikh, tranquillement : non nous devons d’abord aller à l’hôpital d’abord.
Mouna, soudain inquiet : a l’hôpital pourquoi ? tu es malades ?
Cheikh : tu avais fait un test de grossesse hier ?
Mouna : et ?
Cheikh : c’est positif !
Mouna ne voulait pas lui faire de peine malgré leur altercation. Oui elle l’aimait au point qu’elle ne voulait pas qu’il ait mal quand elle lui dira qu’une seule barre signifiait que c'était négatif.
Elle allait donc lui donner des explications quand cheikh brandit le test et lui montra.
Elle savait déjà ce qu’il y avait, mais le visage de son mari qui affichait une joie incontrôlable l’avait intrigué. C’est pourquoi quand elle avait regardé le résultat et qu’elle avait vu deux barres elle avait sursauté. des larmes avait coulé sur ses joues, des larmes de joies, des larmes de soulagement… mais surtout des larmes de fierté et et d'espoir . Etait elle enceinte ? se demandait elle en pleurant…
Cheikh la prit soudain dans ses bras et l’avait serré tellement fort qu’elle en étouffait. Elle se promit de continuer de bouder après l’émotion et se laissa choir dans les bras de son homme.
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Pendant ce temps, Moustapha était déjà au travail. Oui tous les jours depuis maintenant quelque mois, il était motivé à aller au bureau.
Il était très heureux avec sa petite famille. Sa petite fille lui procurait tant de bonheur qu’il n’aurait jamais cru prétendre. Mais quelque chose lui manquait, une chose qu’il n’avait jamais eu : l’amour, l’affection, l’attention.
Sa femme adja était certes avec lui mais ils ne partageaient pas les mêmes aspirations. Lui était un éternel romantique alors qu’elle, se contentait juste d’être la femme, sa femme.
Parfois il se perdait dans ce que mouna lui racontait, il enviait son mari, il voulait tellement être à sa place que de temps en temps, il se cherchait dans ses propres rêves.
Devait-il avoir envie d’être à la place de cheikh ? Avait-il le droit ? se demandait-il. Des questions qui ne pouvaient pas avoir de réponses car lui-même ne les connaissait pas… tout ce qu’il voulait c’était être heureux, vivre le bonheur, et cela il comptait bien le chercher ailleurs.
Nabou l’interrompt dans ses pensées : tu penses à quoi ? Je suis entrée dans ton bureau et tu ne m’as même pas remarqué.
Moustapha : à rien de spécial Nabou…
Nabou : bon d’accord. Mouna vient de m’appeler. Elle passe chez le médecin et il se peut qu’elle ne vienne pas aujourd’hui…
Moustapha : ok
Il ne voulait pas s’attarder sur le sujet avec Nabou, il la connaissait et savait à quel point elle pouvait être bavarde. Mais malheureusement pour lui, cette dernière avait décidé de s’assoir.
Nabou : tapha, tu n’as rien remarqué sur mouna ces derniers jours.
Moustapha : Nabou ….
Nabou : c’est juste une question. Elle devient de plus en plus pensive. On dirait qu’elle a des problèmes avec son mari. Et dieu sait que ce dernier est doux. Tu vois comment il se comporte avec elle ? Il l’embrasse en publique. Je te jure je donnerai des milliards pour avoir un mari comme ça.
Moustapha : NABOU !!!
il avait crié tellement fort que la jeune femme en avait sursauté. Pourquoi réagissait-il comme ça se demandait elle, apeurée.
Moustapha : j’ai du travail. Si mouna est ton amie comme tu le prétend, tu en parles directement avec elle et tu me laisse travailler.
Vexée, Nabou sortit du bureau mais resta toutefois étonnée par la réaction de tapha…
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Quand le médecin avait vu mouna et son mari alors qu’ils s’étaient vu il y a moins de 4 jours, il s’était un peu étonné. Mais le visage éclairé de cheikh l’avait tout de suite rassuré ;
Cheikh : bonjour docteur. Nos prières ont été exaucées.
Médecin : rire cheikh qu’est ce qu’il Ya ?
Mouna voulait rire mais se retient rapidement.
Mouna : cheikh laisse-moi parler. Docteur, j’ai fait le test de grossesse hier et c’est positif. Maintenant je suis venu pour que vous regardez par vous-même. (elle lui tend le test)
Médecin : ah bon ! Mais les test ne sont pas fiables à 100% il faut faire une échographie. Si vous voulez on le fait tout de suite.
Cheikh était soudain paniqué . Il ne voulait pas que son euphorie de la veille s’estompe comme ça. Mais avaient-ils le choix ?
Voyant le visage de sa femme changer de couleur, il lui prit la main, pour la rassurer. Et c’est ainsi qu’ils se décidèrent à faire l’échographie.
Quelques minutes plus tard
Médecin : et voilà, le voilà…. Effectivement vous êtes bel et bien enceinte… felicitation mouna. Enfin !
Le ouf de cheikh était tellement fort que les autres patients pouvaient l’entendre. Sa joie était devenue incontrôlable. Il ne pouvait plus se retenir. Il allait définitivement être papa.
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La nouvelle de la grossesse de mouna avait rapidement fait le tour de la famille. Heureusement qu’elle l’avait très tôt dit à sa mère, sinon, cette dernière aurait appris la nouvelle comme ça au marché ou n’importe où.
Mouna était elle-même étonnée de l’ampleur que son etat avait pris. Et pourtant ils ne l’avaient dit qu’a badiene ouly, qui d’ailleurs avait crié de joie et surement l’avait étalé partout où elle été allée.
Cheikh qui n’aimait guère cette situation avait voulu parler à sa mère. Mais connaissant cette dernière, il se ravisa aussitôt. Il décida donc avec sa femme de se manifester de moins en moins histoire de garder un peu d’intimité.
Les jours passaient donc comme d’habitude à la vitesse de l’éclair. Mouna vivait très tranquillement son etat. Elle était chouchoutée par tout le monde et plus particulièrement par son mari qui faisait tout et n’importe quoi pour subvenir à ses moindres besoins. Elle était donc devenue très capricieuse mais au fond elle vivait très bien sa grossesse. Contrairement aux autres femmes mouna n’avait ni nausées, ni vomissement. Elle était donc très enviée de Malia qui vivait les derniers jours de sa grossesse très difficilement.
Elle avait l’habitude de parler à l’enfant qui était dans son ventre comme s’il était déjà né. Cela faisait rire tout le monde et plus particulièrement son frère. Seulement, aujourd’hui, elle s’était réveillée du mauvais pied et c’est renfrogné qu’elle s’était rendue à la cuisine pour se faire à manger, de si bon matin.
Comme d’habitude, elle y retrouva sa belle-sœur, toujours en train de faire à manger à son frère.
Malia s’assoit péniblement sur la chaise d’en face : salut
Mouna : hé salut ma ronde. On dirait que ça ne va pas fort ce matin. Et puis tu es bien matinale aujourd’hui.
Malia : …
Mouna : bon tu veux un peu de pain ?
Malia : oui stp !
Mouna avait remarqué la mine triste de sa belle-sœur. Elle la comprenait car elle savait qu’elle était à son 9e mois et toujours pas l’ombre du bébé. Elle était devenue très fatiguée et surtout très très lourde et rien que pour cela mouna avait envie de la prendre dans ses bras.
Malia : tu fais à manger à mon frère ? Tu sais que c’est lui qui doit le faire maintenant ?
Mouna : rire, je ne veux pas qu’il me trouve une rivale. Déjà dans quelques mois je deviendrai aussi grosse que tou actuellement . Donc laisse-moi le sécuriser…
Malia avait envie d’éclater de rire mais une très forte douleur au ventre lui fit perdre ses moyens « AIEEEUUH »
Mouna inquiète : qu’est-ce que tu as ??
Malia : mon ventre me fait mal.
Mouna qui ne savait plus quoi faire, allait sortir pour appeler sa belle-mère quand elle remarqua que la robe de Malia était devenue mouillée. Elle n’y comprenait absolument rien et sans même se soucier de son état, elle courru vers la chambre de badiene ouly
« Badiene, badiene viens vite, Malia dit avoir mal au ventre »
Badiene ouly : SUBHANALA ma fille va accoucher.
Elles courent toutes les deux vers la cuisine et heureusement que le plus calme des fils de cette maison était déjà sur les lieux calmant sa sœur. Elles avaient toutes perdu leur sang-froid sauf cheikh qui semblait maitriser la situation.
Cheikh : mouna stp va m’emmener les clés de la voiture on l’amène à l’hôpital
elle exécuta sur le champs, morte de peur en même temps.
Malia se tordait de douleur. Elle criait et pleurait en même temps. Mouna ne l’avait jamais vu comme ça. Elle qui d’habitude était si forte était en train de pleurer a chaude larme. Voyant cela, mouna eu soudain mal au ventre. Elle avait la peur aux fesses et s’était mise à penser au jour où elle accouchera elle aussi. C’est ainsi qu’après avoir évacué Malia en urgence, au moment d’attendre avec son mari et sa badiene, elle tomba dans les bras de cheikh comme du coton…
Deux évacuations de femme enceinte en un matin, c’était trop pour lui. Après le réveil de sa femme à qui tout le personnel de l’hôpital traitait maintenant de tapette, cheikh devait par la suite aller voir son petit neveux qui venait de naitre. En effet, Malia avait donné naissance à un petit américain et son père avait été prévenu sur le champs.
Cheikh se voyait déjà à son tour tenir son enfant dans ses bras, il commençait à rêver….
Finalement, tout était bien qui finit bien. Malia avait bien accueillit son accouchement et dès le lendemain, son médecin l’avait laissé sortir.
A présent pendant une durée d’une semaine, badiene ouly avait son téléphone à la main et se mettait à inviter toute les personnes qu’elle connaissait dans le monde. Elle n’avait même pas le temps de s’occuper de sa fille et de son petit-fils. C’était donc mouna qui avait prit des jours de congé pour s’en occuper. Cela lui faisait des entrainements pour son futur bébé se disait-elle.
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le jour du baptême arriva. Malia se portait à merveille mais ne voulais pas faire de grande cérémonie. Cependant, sa mère ne le voyait pas du même œil. Elle voulait à tout prix faire une grande fête et elle avait réussi. En effet, ce dimanche, toute la famille était réunie, les uns par curiosité pour voir le petit américain, les autres par obligation de la part de badiene ouly. Mais n’empêche tout le monde était la…
Mouna aidée par quelques cousines avait pris en main le repas malgré les protestations de son mari. Heureusement que ses deux amies sokhna et Fatima avait passé la nuit chez elle pour l’aider sinon elle aurait été tellement fatiguée qu’elle n’aurait pas pu accueillir les invités comme il se doit.
Vêtue d’une robe ample qui cachait a peine ses rondeurs qui commençait à sortir, elle faisait des va et vient par ci et par là, s’occupant de tout et de tout le monde à la fois. Certains étaient au courant de sa grossesse et la regardait curieusement . D’autres l’appréciaient vraiment et proposait même leur aide de temps en temps.
Bref elle était vraiment dans son élément jusqu’au moment de l’arrivée de kya et sa bande comme d’habitude.
Elle cherchait cheikh du regard mais ne le trouvait pas bref, elle allait être sereine comme d’habitude et si elle insistait elle allait lui régler son compte aujourd’hui même sans aller-retour se disait-elle, le sourire aux lèvres.
Sokhna : pourquoi tu souris ?
Mouna : rire, je pensais à ce que je serai capable de faire à une femme qui voudrai me voler mon mari.
Fatima, intriguée : et qu’est-ce que tu serai capable de faire ? Dis-moi parce que tout le monde sait que tu es une très grande tapette.
Mouna : plus maintenant tu vois kya, elle fait tout pour me provoquer, actuellement je ne contrôle plus rien chez moi. Tout ce que je ferai on le mettra sur le compte des hormones. Donc si elle me provoque je lui casse la gueule et vai jouer la victime.
Cheikh : MOUNA !
Malheureusement pour elle, son mari l’avait entendu et n’avait pas l’air content du tout.
Cheikh : vient stp !
Mouna avait envie d’éclater de rire mais s’était vite retenue, elle ne voulait pas s’attirer les foudres de son tendre mari se disait-elle intérieurement.
une fois dans la chambre : je te préviens, si tu fais quelques choses a kya ou a quelqu’un d’autre dans cette maison, je ne le mettrai pas sur le compte des hormones. Ok ? Tu commences à changer et ça ne me plait pas. J’aimais plus la mouna que je connaissais avant de t’épouser.
Mouna ne voulait pas se disputer avec lui à cause de cette fille. Et comme ils étaient dans leur chambre, elle pouvait se permettre d’être un peu dévergondée avec lui.
Elle s’approcha donc lentement et s’assoit sur ses genoux malgré son poids qui commençait à augmenter.
Cheikh : arrête tu ne peux pas à chaque fois que je dis quelque chose de sérieux tu te mets à…
Mouna ne lui laissa même pas terminer sa phrase qu’elle l’embrassa fougueusement.
Cheikh aimait l’attitude que sa femme avait prise ces derniers jours.
Mais malheureusement, ils n’avaient pas fermé la porte et au grand bonheur de mouna, un groupe de fille venait d’entrer dans la chambre pour y déposer leur affaire et se changer. Et parmi ces filles : kya.
Mouna était tellement aux anges qu’elle prit son temps pour se lever des genoux de son mari pretextant son poids.
Cousine 1 : cousin toi aussi, vous dormez ensemble non ? Pourquoi vous faites ça ? Vous êtes en train de réveiller notre conscience hein Sophia ? Nous sommes toujours célibataires mon frère pardon…
La manière dont elle avait parlé avait fait éclaté de rire tout le monde exceptée kya.
Mouna se retourna pour faire face à son mari juste pour lui enlever le rouge à lèvre qui était sur ses lèvres. Elle était bien sur consciente qu’elle était en train de détruire kya intérieurement et en même temps elle s’en réjouissait.
Kya : cheikh je peux utiliser votre salle de bain ?
Cheikh : oui bien sûr !
Bien sur mouna ne voulait pas qu’elle y entre, elle ne lui faisait pas confiance. Mais elle n’avait pas le choix. Ainsi donc elle sortit de la chambre priant de toutes ces forces que kya ne fasse rien.
Cependant, elle n’était pas très rassurée. Même si cheikh était avec ses cousins, elle ne voyait toujours pas l’ombre de kya et des autres. Elle se lèva donc sans conviction puis se dirigea lentement vers sa chambre. Elle n’avait pas envie d’être à l’origine d’un quelconque maraboutage se disait-elle en montant doucement les escaliers.
Devant la porte au moment d’entrer, elle entendit son prénom et recula aussitôt.
« … je vous avais dit que Mouna n’était pas ce qu’elle prétendait être. Voilà tout le monde sait qu’elle est enceinte maintenant mais ce que les gens ne savent pas elle ne le dira jamais. Bref moi je le sais et je vous l’ai dit. Vous me croyez c’est bien, vous ne me croyez pas tant pis. En tout cas, moi je le dirai à cheikh… »
C’est à ce moment-là que mouna choisit d’entrer dans la chambre. C’était sa chambre après tout et elle pouvait y entrer comme elle le voulait. Mais quand elles l’avaient vu, elles avaient toutes sursauté.
Mouna : kya qu’est-ce que tu dois dire à mon mari ?
Kya : mouna, c’est entre mon cousin et moi. Donc stp ne viens pas créer des problèmes. Ce n’est pas tout ce que je dois lui dire que tu dois savoir.
Mouna : ok je vais donc l’appeler pour que tu lui dises ce que tu as envie de lui dire…
Sans même écouter les protestations des autres cousines, mouna descendit rapidement pour aller chercher cheikh… ce dernier sans se faire prier, le suivit dans la chambre.
Cheikh : qu’est ce qui se passe ici ?
Il avait posé la question plus particulièrement à sa femme à qui elle avait averti de ne rien faire contre kya.
Mouna : kya veut te dire quelque chose.
Cheikh : qu’est ce qu’elle veut me dire ? Mais c’est quoi ces enfantillages ? Écoutez ne gâchez pas le baptême de mon neveux svp.
Cousine 1 : écoute kya tu as commencé donc assume jusqu’au bout et dis ce que tu voulais dire tout à l’heure.
Comme la peste qu’elle etait, kya se mit face à mouna plus pour la défier que pour lui adresser la parole.
Kya : comme vous jouez aux honnêtes et franches ok allons y. mais avant cela laisse-moi te dire une chose mouna tu risque de regretter de m’avoir croisé sur ta route. Si tu savais de quoi je suis capable tu ne m’aurais jamais approché.
Cheikh soudain énervé : MAIS C’EST QUOI VOTRE PROBLEME A TOUTES LES DEUX ? VOUS NE POUVEZ PAS VOUS ENTENDRE LE TEMPS D’UNE JOURNEE POUR L’AMOUR DE DIEU ??? MOUNA VA DANS LA CUISINE. ET VOUS SVP LAISSEZ MOI SEULE AVEC KYA.
Cheikh avait le don de faire exécuter ses ordres. Mouna quant à elle en avait plus que marre de cette fille. Oui elle n’avait qu’une seule et unique envie, c’était de ne plus la revoir de toute sa vie. Elle-même ne comprenait pas pourquoi elle s’acharnait comme ça sur elle…
Cheikh n’avait pas envie d’écouter kya mais il était bien intrigué par rapport à ce qu’elle cachait. Sans détour il lui dit.
Cheikh : écoutes je n’aime pas comment tu te comportes avec mouna. Si tu n’as pas envie de t’entendre avec elle laisse la en paix. Je n’ai pas envie qu’il lui arrive quelque chose par ta faute c’est clair ?
Kya : je suis désolée…
Cheikh : c’est bon qu’est-ce que tu voulais me dire ?
Kya : …
Cheikh énervée : QUEST CE QUI SE PASSE KYA ?
Kya : ta femme est enceinte non ?
Cheikh : oui ce n’est pas une nouveauté puisque elle est le sujet de conversation dans la famille. C’est quoi le problème avec mon enfant ?
Kya : vérifie d’abord si tu es bel et bien le père de cet enfant avant de crier joie partout…
Cheikh stupéfait : TU OSES INSINUER QUE MA FEMME M’A TROMPE ???? Sors d’ici kya, SORS DE MA CHAMBRE TOUT DE SUITE….
Sans attendre son reste, elle se précipita vers la sortie laissant un cheikh remplit de haine et de colère.
tout le reste de la journée, il l’avait passé dans sa chambre broyant du noir. Qu’avait il fait à kya pour qu’elle se comporte comme ça ? Il se posait cette question encore et encore….
Après le départ de tous les invités, mouna décida de laisser la petite corvée à la domestique pour aller se coucher. Elle ne sentait plus ses pieds et elle avait mal partout. Le médecin lui avait formellement interdit de trop se fatiguer mais elle n’avait pas le choix. Elle était la seule à pouvoir s’occuper des invités…
Après avoir dit bonsoir à son petit neveu et à sa mère, elle retrouva son mari déjà au lit…
Mouna : tu es calme depuis l’incident avec kya.
Cheikh : hum je n’ai pas apprécié comme elle s’est comportée avec toi.
Mouna : tu sais que je commence à avoir l’habitude donc ne t’inquiète pas. Qu’est ce qu’elle voulait te dire d’ailleurs ?
Cheikh : …
Mouna ne voulait même pas attendre la réponse. Elle se pencha tout doucement pour l’embrasser. Elle était devenue un peu ardente depuis sa grossesse et cela, son mari l’appréciait vraiment ; mais en temps normal.
Voyant qu’il ne réagissait pas à son étreinte, mouna résignée abandonna.
Mouna : c’est bien la première fois que tu me rejettes !
Cheikh : arête je ne te rejette pas. Je suis juste fatigué.
Mouna : je ne te demande pas de me faire l’amour, je voulais juste embrasser mon mari. Bref bonne nuit.
Elle se retourna alors naturellement puis se coucha avec la ferme intention de dormir profondément puisqu’elle en avait vraiment besoin…
Seulement son mari n’était pas du même avis…
Cheikh : tu sais ce que kya m’a dit ?
Mouna, sans se retourner : hum…
Cheikh : que je ne suis pas le père de l’enfant que tu portes…
Mouna avait éclaté de rire…. Mais quand elle s’était retournée pour faire face à son mari, son sourire s’était figé.
Mouna : cheikh c’est quoi ce regard ???
Cheikh : …
Mouna : tu ne la crois pas n'est ce pas ?
Cheikh : ce n’est pas que je la crois mais….
Mouna : MAIS QUOI ???
Cheikh : arête de crier
Mouna : tu la crois pas alors quoi ???? Tu penses que je t’ai trompé ? Tu penses que je me suis une fois donné à un autre homme qui n’est pas toi ???? Tu la crois c’est ça ????
Cheikh : mouna tu sais que j’avais des difficultés pour que tu tombes enceinte…
Mouna se lèva brusquement : CHEIKH TU INSINUE QUOI LA ????
Cheikh : laisse tomber je n’insinue rien couche toi c’est bon.
Mouna commença à pleurer : NON JE NE VAIS PAS ME COUCHER NON NON ET NON JE NE ME COUCHERAI PAS A COTE D’UN MARI QUI PENSE QUE L’ENFANT QUE JE PORTE N’EST PAS LE SIEN. NON CHEIKH JE REFUSE DE ME COUCHER A COTE D’UN MARI QUI PENSE QUE SA FEMME LA TROMPE JUSQU A TOMBER ENCEINTE D’UN AUTRE HOMME C EST-CE QUE TU VEUX DIRE N EST-CE PAS ???
Cheikh : mouna stp arrête de pleurer et écoute…
Mouna, soudain calme : sors de cette chambre !
Cheikh : quoi mais tu ne peux pas me jeter de ma chambre.
Mouna : si je peux le faire ! SORS DE CETTE CHAMBRE CHEIKH !
Voyant que mouna ne badinait pas, cheikh prit son oreiller et un drap qui trainait de l’autre côté de la pièce avant de sortir, laissant sa femme amèrement meurtrie. A peine qu’il soit sorti, mouna avait éclaté en sanglot, pleurant toutes les larmes de son corps jusqu’à ce qu’elle s’endorme enfin…
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A suivre
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MOUNA & CHEIKH
RomanceCette histoire décrit la vie difficile d'une jeune fille qui a su graver les echalons pour trouver enfin son bonheur. après plusieurs echecs et obstacles réussira t elle à enfin vivre son amour avec l'homme de sa vie? on le verra tout au long de c...