Mouna savait qu’elle devait trouver une solution face à ce problème. Elle savait que la seule solution qui restait était d’aller voir quelqu’un pour qu’il lui éclaire sur sa situation actuelle. Elle ne pouvait pas en parler à sa mère bien sur car cette dernière lui dira sans aucun doute de prier encore et encore. Que la prière pouvait être la seule solution à ses problèmes.
Elle ne pouvait pas aussi en parler à sa badiene car elle avait remarqué qu’elle ne la portait pas dans son cœur ces derniers jours. Elle était assise à la cuisine, une tasse de café à la main, et son bébé sur son dos, réfléchissant à la solution qu’elle devait adopter. Elle avait certes l’idée d’aller voir Oumy et de lui demander de l’aide mais elle s’était aussitôt ravisée, car connaissant cette dernière, elle était convaincue qu’elle serait capable de lui filer de mauvais conseils.
« Salut mouna, on dirait que tu es ailleurs »
Zenab l’avait tiré de ses réflexions.
Mouna : salut zenab, comment tu vas ?
Zenab : je vais bien merci. Qu’est ce qui se passe ? Il y a un problème ?
Mouna hésitait un peu à parler avec sa belle-sœur. C’est vrai que c’était la femme de Bocar, mais elle était largement meilleure que lui. Elle avait commencé certes à s’allier à badiene ouly, mais s’était vite retirée car cette dernière avait commencé à la manipuler. Oui elle avait tout raconté à mouna et celle-ci se disait donc que peut être sa belle-sœur pouvait être une personne digne de confiance.
Mouna : j’ai des doutes par rapport à cheikh. Je pense qu’il a une maitresse.
Zenab, choquée : quoi ???? Ce n’est pas possible, cheikh n’est pas comme ça. Il est tellement différent. Mouna tu en es sur ?
Mouna se mit alors à expliquer toutes ses appréhensions à zenab qui écarquillait les yeux à chaque fois. Elle n’en revenait pas car elle voyait son beau-frère comme un saint. Ella avait donc écouté mouna avec beaucoup d’attention et compatissant en même temps. Elle savait ce qu’elle était en train de vivre car elle aussi avait vécu la même chose au tout début de son mariage avec Bocar. La seule différence est qu’ici cheikh semble complètement abandonner sa femme alors que Bocar, quoi qu’il faisait, venait toujours vers elle.
Prenant la gentillesse de mouna comme motif, zenab se promit de l’aider du mieux qu’elle le pouvait.
Zenab : la sœur de mon père habite ici à Dakar, elle connait quelqu’un dans son quartier qui peut t’aider. On ira quand tu voudras mais tu ne dois rien dire à personne. Cheikh ne doit se douter de rien de même que sa mère. Car si cette dernière est au courant, je risque de le payer très chère.
Mouna : d’accord ne t’inquiète pas. On ira en fin de semaine alors.
Zenab : ça marche et arrête de te gaver de café. Tu risques d’être accro.
Elles éclatèrent de rire.
Mouna était vraiment soulagée d’avoir parlé avec quelqu’un. Elle faisait confiance en sa belle-sœur et savait qu’elle ne dirait rien à personne. Elle se promit de tout faire pour sauver son mariage quoi qu’il se passe. Même si cela vaudrait le coup d’aller voir un marabout, elle le ferait. Se disait elle.
Après avoir tranquillement couché sa fille, elle se dirigea dans sa chambre pour prendre une douche avant l’arrivée de son mari.
Elle s’était donc vêtue d’une petite robe qu’elle avait achetée tout juste après la naissance daicha et qu’elle n’avait jamais réussi à porter.
Cheikh pouvait tout prétexter, mais elle savait qu’il ne résistait jamais à ses courbes. Et comme elle avait pris du poids après son accouchement, la robe la siait à merveille. Elle s’allongea donc avant de prendre son téléphone.
Ayant l’intention de composer le numéro de son mari, elle en décida autrement et se mit à appeler tapha. Après seulement une seule sonnerie, ce dernier décrocha
Mouna : je ne t’ai pas réveillé ?
Tapha : bien sûr que non toi aussi même si tu m’avais réveillé je ne te l’aurai pas dit rire…
Mouna : rire…
Tapha : tout va bien ?
Mouna : oui ça va !
Tapha, un peu inquiet : ou es ton mari ? Il est tard, il doit être à coté de toi actuellement.
Mouna : justement, il n’est pas encore rentré.
Tapha : hum, d’accord, peut-être qu’il a du travail on sait jamais. Couche toi et dors ; Tu ne dois pas te faire du souci pour ça.
Mouna : solidarité masculine. Aujourd’hui il était bizarre quand je l’ai trouvé à son bureau pour lui annoncer ma promotion. En plus, sa nouvelle collègue lui parlait comme si elle était sa femme. J’étais choquée…
Pendant que mouna parlait de ses états d’âme avec son ami, elle n’avait pas remarqué qu’il y avait un double appel de son mari. Ce dernier insistait, mais sa femme était toujours en communication, ce qui avait commencé à énerver ses sens.
Mouna : j’ai voulu aujourd’hui jouer la femme fatale, en étant très sexy et l’attendant comme il l’aimait, mais tu vois, il ne prend même pas la peine d’appeler pour dire qu’il rentrait tard. Et avec ça tu me demande d’être patiente…
Tout ce que tapha avait entendu dans la phrase de mouna était « femme fatale » et « sexy »
Il n’avait pas le droit de l’imaginer comme il était en train de faire, il ne pouvait pas se raisonnait il !
Mouna : TAPHA ! Tu dors ???
Tapha, amusé : rire non je ne dors pas…
Mouna : bon d’accord je vais raccrocher et dormir. Merci à demain.
Tapha : d’accord dors bien et te fais pas de souci tout ira bien je t’adore à demain…
Mouna : moi aussi je t’adore bye… bisou à la petite !
Cheikh avait entendu la dernière phrase de mouna avant qu’elle n’ait raccroché. Son sang bouillait dans ses veines et il ferma violemment la porte faisant sursauter mouna.
Cheikh, criant de rage : A QUI TU PARLES COMME CA ????
Mouna : ….
Cheikh : JE T’AI POSE UNE QUESTION MOUNA !!!
Mouna : pourquoi tu cries à cette heure ?
Cheikh : JE T’AI APPELLE UNE BONNE DIZAINE DE FOIS POUR QUE TU SORTES M OUVRIR LE GARAGE MAIS MADAME COMMUNIQUAIS AVEC JE NE SAIS QUI. UNE FEMME MARIEE QUI COMMUNIQUE JUSQU A 00H ???? TU PARLAIS AVEC QUI ???
Mouna : je parlais avec Tapha.
Cheikh, énervé : Tu parles avec ton collègue à cette heure de la nuit ??? Le gars divorcé ???
Mouna : c’est mon ami cheikh arrête !
Cheikh : TON AMI ??? TU TE MOQUES DE MOI ????
Mouna commençait elle aussi à s’énerver, elle savait que si elle se mettait à crier comme cheikh, cela ne mènerait à rien du tout. Mais elle ne pouvait plus supporter de le voir lui crier dessus alors que lui-même n’était pas innocent.
Mouna : AU MOINS JE VAUX MILLE FOIS MIEUX QUE TOI. OUI CE N’EST PAS LA PEINE D ECARQUILLER LES YEUX. MOI AU MOINS JE N’AI PAS D AMANT. MOI AU MOINS JE NE PARLE PAS AVEC QUELQU UN DAUTRE PENDANT TOUTE LA NUIT MOI AU MOINS JE N’AI PAS ABANDONNE MA FAMILLE POUR UN AUTRE. JE N’OSE PAS LE FAIRE PARCE QUE JE SUIS UNE FEMME ET DANS CETTE SOCIETE ON NE PARDONNE RIEN AUX FEMMES. DANS CETTE SOCIETE UNE FEMME N’A PAS LE DROIT D’AVOIR UN AMI MAIS UN HOMME PEUT BIEN EN AVOIR UNE. SI TU OSE AUJOURD HUI ME TRAITER COMME SA C’EST QUE T’ES UN MACHOT UN EGOCENTRIQUE DE PREMIER CLASSE ET UN BON A RIEN QUI N’HESITE PAS A ALLER CHERCHER UNE AUTRE FEMME ALORS QUE CELLE QUE TU AS A LA MAISON A TOUT SUPPORTER MEME QUAND TU NE POUVAIS RIEN SEXUELLEMENT ELLE ETAIT TOUJOURS LA ; INGRAT !
A peine avait-elle terminé sa phrase que cheikh lui donna une gifle qui la fit tomber par terre. Elle ne s’attendait pas à cela et n’arrivait pas ainsi à retenir ses larmes.
Mouna : tu ne me reverras plus jamais cheikh….
Sur ce, elle ouvrit son armoire sortit tous ses habits, les mit en vrac dans un sac toujours les larmes aux yeux. Elle s’habilla plus amplement et devant le regard amusé de cheikh, qui était tout sauf affecté par la situation.
Mouna : ouvre la porte !
Cheikh : écoute moi très bien Maimouna, tu ne sortiras pas de cette chambre, encore moins de cette maison. Tu vas ouvrir tes oreilles et écouter ce que j’ai à te dire maintenant, ici c’est moi qui commande. Je suis l’homme de cette maison et de surcroit ton mari. Tu ne me parles plus sur ce ton dacord ? Ensuite tu n’iras nulle part donc je te conseille de remettre tes habits à leur place avant que je ne m’énerve je te donne 5 minutes. Et encore une chose, tu ne mets plus les pieds dans ton entreprise. TU DEMISSIONNES !
A peine sa phrase terminée, cheikh s’était dirigée dans la salle de bain, laissant une mouna apeurée, et pleurant toutes les larmes de son corps. Elle n’aurait jamais imaginé que son mari pouvait à ce point être violent. Qu’avait elle fait de mal pour qu’il se comporte comme ça ? Était-elle une mauvaise femme ? Avait-elle commis un crime juste parce qu’elle osait discuter avec son ami ? Elle lui en voulait tellement qu’elle n’avait pas le cœur à dormir sur le même lit que lui. Oui cheikh la dégoutait, et elle avait pris son choix. Entre lui et elle, c’était terminé ! S’était-elle promit avant de se coucher et de s’endormir sur le coup…
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Le réveil de mouna avait été très difficile. Elle avait d’abord pensé qu’elle était dans un rêve, mais quand elle avait aperçu son sac à l’autre bout de la chambre et l’autre côté du lit vide, elle s’était alors souvenu de tout. Le comportement ignoble de son mari qui n’avait pas hésité à la frapper… toute une rage consumait son cœur et au meme moment, L’objet de sa colère venait de sortir de la douche. Elle faisait donc comme si elle ne l’avait pas vu et s’était levé pour aller prendre sa fille qui pleurait dans l’autre pièce.
Elle retourna alors dans sa chambre, bb aicha dans ses bras toujours ignorant complètement cheikh qui la regardait jouer avec sa fille…
Cheikh, s’approchant de son bb : bonjour mon amour !! Tu as bien dormi on dirait…
Il lui donna un bisou sur le front avant d’adresser un simple « bonjour mouna » à sa femme.
Cette dernière n’avait pas répondu, préférant s’assoir confortablement afin de pouvoir donner son sein à sa fille, qui commençait à s’énerver…
Cheikh : Mouna ? MOUNA ?
Mouna : QU EST-CE QUE TU VEUX ????
Cheikh : tu ne sors pas de cette maison aujourd’hui. Je t’ai prévenu tu ne travailles plus la bas. Tu n’as qu’à appeler pour leur dire que tu arrêtes. Je n’y reviendrai pas !
Mouna avait préféré ne pas répondre car elle savait qu’elle n’appliquera jamais ce que lui avait dit son mari. Elle n’était pas ce genre de femme à obéir comme un toutou. Elle n’allait laisser son travail pour rien au monde et d’ailleurs elle comptait bien quitter cette maison comme elle l’avait prévue la veille.
Après que son mari soit partie, elle mit sa fille sur son dos et se mit à ranger ses bagages. C’est à ce moment-là que zenab entra dans sa chambre.
Zenab : Mouna ? Qu’est-ce que tu fais ???
Mouna : je quitte cette maison zey
Zenab : pourquoi ? Qu’est ce qui s’est passé hier ? Tout le monde vous a entendu crier et vous disputez. Qu’est ce qu’il y a ?
Mouna ne répondait pas. Elle savait que si elle se mettait à expliquer elle pouvait pleurer. Elle préféra donc ne rien dire…
Zenab la comprenait, elle savait ce qu’elle était en train de vivre et voulait au moins être là avec elle et pour elle.
Zenab : mouna stp ne fais pas ça. Tu peux tout régler tu sais ? Vous avez une fille, ne la fait pas vivre une séparation de ses parents.
Mouna : zey, j’en peux plus. Regarde, il m’a frappé hier. Tu trouves ça normal ?
Zenab avait remarqué la joue enflée de mouna. Elle aussi n’aurait jamais imaginé que son beau-frère pouvait un jour être violent. Elle avait de la peine pour mouna, elle avait mal pour elle et se sentait impuissante face à cette situation.
Elle rangeait donc ses affaires quand son téléphone se mit à sonner. C’était sa mère. Sa tombe bien se disait elle, elle allait tout lui raconter et lui dire qu’elle en avait fini avec ce mariage ; Mais à peine avait-elle décroché qu'elle lui cria dessus, elle ne lui avait pas laissé le temps d’en placer une.
« MAIMOUNA qu’est ce qui se passe dans ta tête ??? Ton mari vient de m’appeler pour me dire que tu comptais quitter la maison encore une fois ? Il m’a tout raconté. MOUNA QU EST-CE QUI A BIEN PU T ARRIVER POUR QUE TU PARLES AU TELEPHONE AVEC UN HOMME A CETTE HEURE DE LA NUIT ??? Ca VA PAS CHEZ TOI ??? ET MAINTENANT TU VEUX QUITTER TA MAISON ? QU EST-CE QUI TARRIVE ? MOI QUI SUIT TA MERE TU MA UNE FOIS VU ME PLAINDRE OU QUITTER MON DOMICILE CONJUGALE ? »
Maman sadya criait au téléphone et mouna n’avait jamais entendu sa mère comme ça. Elle pleurait toutes les larmes de son corps devant une zenab qui ne savait même pas ce qu’elle devait faire. Oui mouna se sentait mal que sa mère ne préfère même pas entendre sa version des faits. Elle se sentait mal de voir à quel point son mari pouvait être si cruel. Elle n’avait même plus la force de dire un mot. Elle laissait tout simplement sa mère crier tout son soul car elle savait qu’après cela, elle ne pourrait plus rien faire.
Maman sadya : … TU ME DECOIS MOUNA ET SACHE QUE JE NE VEUX PAS TE VOIR CHEZ MOI. TU NE QUITTE PAS CETTE MAISON ET TU FAIS CE QUE TON MARI TE DIT DE FAIRE. TU NE VAS PLUS TRAVAILLER LA BAS EST-CE QUE TU M’AS ENTENDU ???
Mouna : …
Maman sadya : EST-CE QUE C’EST CLAIR MOUNA ???
Mouna : oui maman !
Elle n’avait pas d’autre choix que d’obéir à sa mère. Cheikh savait pertinemment que mouna ne pouvait rien refuser à maman sadya et s’était précipité vers elle. Mouna avait donc tellement mal au cœur qu’elle s’était effondrée sur zenab, pleurant toutes les larmes de son corps.
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Moustapha n’avait pas encore vu mouna au bureau. Il avait hâte de la voir dans ses nouvelles responsabilités. C’est d’ailleurs pourquoi il s’était étonné de ne pas la voir jusqu’à 11h du matin. S’inquiétant un peu, il prit son téléphone pour l’appeler…
Quelques secondes plus tard, elle décrocha…
Mouna, d’une toute petite voix : allo !
Moustapha : jeune femme, tout vas bien ? Je m’inquiète de ne pas te voir ce matin.
Mouna avait préféré mentir plutôt que de lui dire qu’il était la raison de son malheur. Elle avait préféré ne rien lui dire car au fond d’elle, elle avait espéré que tout cela s’arrange.
Mouna : je suis un peu malade j’allais t’appeler je voulais juste attendre la pause.
Moustapha, pas trop convaincu : hum j’espère que tu comptes aller à l’hôpital.
Mouna : oui ne t’inquiète pas…
Moustapha : tu es bien bizarre, tu pleures ?
Mouna : ….
Tapha : bon je te laisse, je sais que tu pleures. Je t’appelle dans quelques minutes le temps que tu te calmes un peu. Prépare-toi à tout me dire.
Mouna : tapha, si tu m’appelle aux heures ou cheikh est à la maison, ça risque de s’aggraver. Je trouverai un moyen de tout t’expliquer ne t’inquiète surtout pas.
Moustapha n’était pas trop rassuré, mais il n’avait pas le choix. « D’accord j’attends. Prend soin de toi. »
Badiene ouly était à présent satisfait des œuvres de son marabout. Cela valait bien la peine d’attendre se disait elle. Oui elle avait entendu les cris venant de la chambre de son fils. Elle savait donc que mouna et cheikh étaient en train de se disputer. Elle savait également que cheikh avait une liaison et tout ce dont elle rêvait c’était de le voir épouser une seconde épouse. Cette dernière chose, c’était elle qui devait s’en charger. Il fallait qu’elle fasse tout son possible pour que cela soit possible.
Badiene ouly prit donc son téléphone pour l’appeler. Après quelque seconde, il décrocha.
Cheikh : bonjour maman, tout vas bien ?
Elle : bonjour mon fils… oui tout vas bien. J’ai voulu te parler ce matin mais tu es parti trop tôt.
Cheikh, agacé : si c’est à propos de mouna maman laisse tomber.
Elle : rire non mon fils ce n’est pas à propos d’elle. Tu sais tu es un musulman, et je vois que ces derniers jours tu ne t’entends pas avec ta femme. Et mon fils, je ne suis pas née de la dernière pluie, je sais que tu as une liaison. Mais en tant que ta mère, je ne voudrais pas que tu t’amuses alors que tu es marié à la fille de mon frère, donc stp soit tu arrêtes ta liaison et tu te consacre à mouna et aicha, soit tu épouse la fille. Penses y cheikh, je suis ta mère, et je te soutiendrai devant n’importe quel situation. Quelle que soit ta décision, je serai là.
Cheikh avait attentivement écouté sa mère. Il était d’accord avec ce qu’elle avait dit mais avait des appréhensions quand même.
Cheikh : d’accord maman, j’y penserai.
Il avait donc raccroché cogitant sur ce qu’elle venait lui dire. Pouvait-il épouser une autre femme alors que celle qu'il avait à la maison était plus que complète ? Avait-il le droit de rompre toutes les promesses qu’il lui avait faite juste pour les beaux yeux d’une autre femme ??
Cheikh se posait toutes ses questions quand Fatou entra dans son bureau balayant ainsi toutes ses confusions.
Fatou : bonjour mon amour…
Elle avait fermé la porte derrière elle, se dirigea jusqu’à lui et s’assoit docilement sur lui, lui faisant perdre toute la raison qu’il lui restait.
Cheikh : bonjour toi… tu sens bon…
Fatou : hum merci… tu m’as manqué !
Cheikh : et moi donc …
Elle s’était doucement approché de lui pour l’embrasser comme elle ne l’avait jamais fait au pare avant. Cheikh ne voyait plus rien à cet instant-là. Tout ce qu’il voulait s’était posséder cette femme qui lui refusait désormais tout contact physique et sexuel avant de l’avoir épousé.
Cheikh : tu ne veux même pas me donner un avant-gout ?..
Fatou, d’un air coquin : non, fait ce que tu as à faire d’abord…
Cheikh : ok ! À la descente, on ira voir tes parents pour leur dire mes intentions ; et s’ils sont prêts, je viens demander ta main avant la fin de la semaine.
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A suivre
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MOUNA & CHEIKH
RomanceCette histoire décrit la vie difficile d'une jeune fille qui a su graver les echalons pour trouver enfin son bonheur. après plusieurs echecs et obstacles réussira t elle à enfin vivre son amour avec l'homme de sa vie? on le verra tout au long de c...