Partie 25

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Moustapha revivait le calvaire de ses premiers jours de mariage. Il savait que la docilité de sa femme adja n’allait pas durer. Heureusement qu’il avait sa fille, oui sa petite dieyna qui lui procurait tant de bonheur.
Adja avait en effet complètement changé du jour au lendemain. Son mari voulait la raisonner, connaitre les raisons ou tout simplement savoir ce qui la poussait à se comporter de la sorte, mais à chaque fois que tapha voulait lui parler, il se butait à un mur.
Ce matin, alors qu’il se préparait à aller travailler comme d’habitude, il entendit sa fille pleurer dans l’autre pièce… ne voulant pas être en retard et surtout ne voulant pas que dieyna ne le voit, sinon il n’irai pas au travail, Moustapha réveilla adja doucement…


Tapha : adja, la petite pleure.


Comme sa femme ne faisait aucune réaction, il se dirigea dans la chambre de sa fille avant de la prendre dans ses bras. C’était tellement apaisant de la serer comme ça, de sentir ses gazouillements le matin et de la voir jouer avec sa cravate ; mais il allait avoir d’énormes difficultés pour sortir de cette maison sans s’attirer les foudres de sa petite princesse.


Il se promit alors de profiter un peu d’elle et se dirigea vers la cuisine pour lui faire à manger…

C’est ainsi que père et fille passaient un agréable moment jusqu’au moment où la reine mère adja fit son apparition dans la cuisine toujours a moitié endormie…


Tapha : tu tombes bien adja, je risque d’être en retard si tu ne la prends pas…


Faisant celle qui n’avait rien entendu, adja s’assoit tranquillement en face de son mari et de sa fille.


Adja : tapha c’est ta fille aussi, et je suis fatiguée tous les jours de m’occuper d’elle. Je ne fous rien en longueur de journée et la routine risque de me rendre folle. Alors essaie de prendre un jour de congé pour t’occuper d’elle toi aussi. Je voudrais passer au moins une journée différente.


Tapha n’était pas vraiment surpris de la réaction de sa femme. Il l’avait vu venir celle-là.


Tapha : écoute adja tu sais très bien que je ne peux pas juste prendre une journée de congé comme ça. Ça ne se passe pas comme ça au bureau. Et quand tu parles de routine tu m’étonne un peu. Tu passes tes journées à trimballer ma fille n’importe où avec tes amies. Et si je ne dis rien c’est parce que je ne veux pas me disputer avec toi. Donc tu ne vas pas m’énerver ce matin. Prend-la.


Adja : ce sont mes amies que tu n’aimes pas hein ? Dis-le une bonne fois. Ecoute aujourd’hui je vais chez mes parents et on doit aller rendre visite à des oncles à l’autre bout de la ville. Je ne compte pas emmener la petite avec moi débrouille toi ok !


Sur ce, elle quitta la pièce sans plus un mot. Moustapha n’en revenait pas. Il n’arrivait pas à croire que sa femme lui avait lancé cette réponse. Il était fatigué de se disputer, fatigué de toujours devoir donner des ordres à adja. Il était tout simplement fatigué d’elle.
Son regard se posa alors sur dieyna. Qu’allait-il faire d’elle. Il savait que sa mère était assez folle pour la laisser seule chez sa grand-mère et aller où elle voulait.
Ne voulant pas aussi que sa maman lui pose des questions, il décida de changer la petite et de l’emmener au travail histoire de les prévenir de son indisponibilité pour la journée. Et après cela, il se promit de prendre une décision sérieuse en ce qui concernait adja.
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Mouna avait dormit comme un bébé cette nuit-là. Elle était en voix de rejoindre son domicile conjugal même si sa mère voulait qu’elle attende son accouchement. Mais elle voulait vivre les derniers jours de sa grossesse avec son mari et cela elle l’avait bien fait comprendre à sa mère. Maman sadya n’avait pas le choix. Elle avait donné sa fille en mariage et n’avait plus aucun droit sur elle se disait-elle résignée.

Arrivée au bureau, elle n’avait trouvé que Nabou. En effet, le PDG était en voyage depuis plusieurs semaines avec Seydou pour l’assister. Elle en profitait pour faire le classement dans son bureau quand son ami seynabou eentra


Nabou : ma chérie, ton ventre là il avance deh… rire


Mouna : rire, Nabou arrête.
Ce n’est pas demain que je vais accoucher en tout cas. Mais mon gros ventre la même moi je n’arrive pas à me l’expliquer…


Nabou : hum c’est vrai. Tu as vu tapha ? Il est venu avec sa fille. Ils sont en train de manger dans la cuisine.


Mouna : non je ne l’ai pas vu. Sa fille ?


Nabou : oui sa fille. Il dit qu’il ne va pas travailler aujourd’hui car sa femme est malade. Mais ma chérie j’ai vu madame poster une photo sur Facebook il y a même pas 10min et disait « en route pour Thiès ma ville natale »


Mouna : NABOU !


Nabou : quoi ??? Je ne dis que ce que j’ai vu moi.


Mouna : et tu es amie sur Facebook avec la femme de tapha ?


Nabou : non mais je suis allé sur son mur juste par curiosité et…


Mouna l’interrompant : écoute Nabou, franchement je n’aime pas ce que tu fais. Pour une fois dans ta vie essaie de te mêler de tes affaires si tu ne veux pas avoir de problème dans cette entreprise.


Sans même lui laisser le temps de répondre, mouna se dirigea vers la cuisine pour rejoindre son tapha.
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Alioune ne savait pas comment dire à ses parents ce qu’il lui arrivait. Il ne voulait pas faire de peine à sa mère qui s’était tant sacrifié pour lui. Mais avait-il le choix ? Pouvait-il faire autrement ? Il était devenu prisonnier de son amour envers cette femme. Elle s’appelait oumy Bousso. Une belle jeune femme mais aux mœurs tellement légère qu’il savait des à présent que ses parents ne l’aimerait jamais. Et pour couronner le tout, oumy avait un petit garçon de 3 ans.
Mais peu importe se disait-il. Il allait se battre, oui il allait tout faire pour d’abord l’aider à devenir une femme meilleure pout ensuite l’épouser. Ce n’était vraiment pas une chose facile mais il allait s’y atteler dès à présent.
Sans même hésiter, il prit son téléphone pour l’appeler. Et après quelques secondes, une voix d’homme lui répond « ALLO ! »
Alioune dans sa tête « eh bien ça commence très bien »
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Le jour ou mouna devait retourner chez elle arriva très vite. Elle était à six mois de grossesse et son ventre était plus gros que la normale.
Cheikh avait tout fait pour que son retour soit des plus faciles. Et avec l’aide de sa sœur Malia tout avait été très  simple et rapide.
Maimouna avait très hâte de retrouver la chaleur des bras de son mari. C’est pourquoi elle était rentrée ce jour-là sans aucune arrière-pensée. Mais quand elle fut devant l’entrée, accompagnée par cheikh, elle vit Bocar assis au niveau du garage avec une jeune femme qui devait surement être sa femme se disait-elle.
Pour être polie, elle les salua rapidement avant d’entrer dans la maison. Elle se rappelait encore de ce que ce vaut rien avait essayé de lui faire il y a quelques années. Si cheikh n’était pas intervenu, sa vie aurait été un grand calvaire. Elle remercia intérieurement son mari qui malgré tout était toujours là pour elle.


une fois  dans la maison, Malia l’avait accueilli avec des cris comme si elle était partie pendant des années. Elle avait donc éclaté de rire quand cheikh répétait à sa sœur de faire attention au ventre de sa femme.


Malia : mais ton ventre est étonnamment gros.


Mouna : rire et ça me fatigue je te jure.


Malia : haha haha soit forte. Bienvenue chez toi. Et ne repars plus jamais comme ça.


Mouna : Ey j’étais juste allée passer quelques semaines chez ma maman c’est tout.


Malia : hum c’est ça. Je te laisse avec ton mari on parlera toi et moi… tu me dois des explications.


Mouna avait apprécié l’accueil de sa belle-sœur. Tous les jours, cette dernière la suppliait de rentrer à la maison et elle faisait partie des raisons pour lesquels elle l’avait fait.


Cheikh : bienvenue chez toi .


Mouna : hum merci… je dois aller saluer ta maman. Je sais qu’elle m’en veut puisqu’elle me l’a dit au téléphone il y a une semaine.


Cheikh : elle t’a appelé ?


Mouna : oh oui. Plus pour me réprimander que pour connaitre l’état de ma santé. Mais bon j’ai l’habitude.


Cheikh : ok laisse-moi t’aider à te lever…


Mouna : je ne suis pas une incapable cheikh. Rire


Il était presque 21h quand mouna et cheikh avait frappé à la chambre de badiene ouly.


Elle : entrez !


Mouna : bonsoir Badiene…
Cette dernière se retourna, la regarda de haut en bas avant de répondre brièvement à son salut.
Mouna avait su que la bonne humeur de sa badiene envers elle allait être de très courte durée. C’est la raison pour laquelle elle n’était pas vraiment surprise de l’accueil glaciale qu’elle lui avait réservé.
Elle quitta alors la chambre après quelques salamalecs d’usage avant de rejoindre la sienne avec son homme.




23h00
Cheikh : je tenais à m’excuser pour ce qui s’est passé mon cœur . Je te promets que je ferai tout mon possible pour que tu n’aies plus à souffrir par ma faute…


Mouna : ne t’inquiète pas. Tu es excusé.


Cheikh : je t’aime tu sais. Et… tu feras de moi l’homme le plus heureux sur cette terre quand arrivera enfin mon bébé.


Mouna : notre bb !


Cheikh, l’embrassant tendrement : notre bébé oui….
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Allongé sur le dos, cheikh regardait sa femme faire des va et vient dans la chambre, avec une petite nuisette qui ne cachait pas grand-chose ; cela lui avait vraiment manqué et il n’aurait jamais imaginé que ce gros ventre pouvait la rendre si mignonne.


Cheikh : viens te coucher stp.


Mouna : j’arrive…


Depuis qu’elle avait su qu’elle était enceinte, mouna et cheikh n’avait rien fait. C’est pourquoi la jeune femme redoutait cette nuit avec son mari. Mais il fallait le faire. Elle avait certes peur mais le docteur lui a clairement dit qu’ils pouvaient faire l'amour  quand ils le voulaient.


Cheikh lui ne voulait pas lui faire de mal et au moment où elle s’allongeait à côté de lui, il se promit de ne rien lui faire à part lui donner du plaisir autrement. Mais c’était plus fort que lui. Tous ses sens se mettaient en éveil quand il la touchait. Et c’est ainsi qu’ils avaient fait l’amour, oubliant le reste du monde, mais surtout oubliant le reste de la maison tout en faisant énormément de bruits. Mouna ne s’était jamais sentit aussi bien.

Le lendemain matin, elle voulut se lever tôt pour lui faire son petit déjeuner, mais elle avait l’entrejambe en feu. Son mari l’avait massacré cette nuit la. Elle ne pouvait pas se lever ou du moins elle avait la flemme de le faire. Elle prit son courage à deux mains et aller se lever quand cheikh lui dit, la voix toujours ensommeillée « tu vas ou ? »


Mouna : je veux te faire à manger.


Cheikh : on est dimanche recouche toi bébé.


Mouna : …


Cheikh : allez viens la…

Elle obéit et se blottit dans ses bras. Sans même le vouloir, leur sens se mit en éveil de nouveau et ce matin encore, ils firent l’amour comme si leur vie en dépendait…
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Il était presque 12h quand mouna avait rejoint le reste de la famille dans la cuisine. Il y avait tout le monde excepté badiene ouly. Bocar comme si de rien n’était lui avait présenté sa femme. Et c’est avec un grand sourire que cette dernière l’avait salué regardant en même temps son ventre.


Zenab : vous êtes très jolie.


Mouna : tu peux me tutoyer tu sais. Merci . Toi aussi tu es très belle.


Malia à zenab : c’est la grossesse qui la rend comme ça. Je ne la comprendrai jamais. Moi quand j’étais enceinte de junior j’étais tellement laide qu’on pouvait me confondre avec godzilla. Rire.


Elles éclaterent en même temps de rire. Et c’était à ce moment-là que cheikh entra dans la cuisine vêtu légèrement et sentant tellement bon que mouna avait un instant pensé qu’il sortait.


Mouna : tu sors ?


Il s’approcha d’elle, déposa un baiser sur son ventre avant de répondre « non je suis tout à toi aujourd’hui »


Malia s’approcha de mouna et lui chuchota: hier nuit je n’ai pas fermé l’œil de la nuit à cause de vos cochonneries. La prochaine fois je vous tire deux balles dans la tête et on en parle plus ; Et puis toi la fait doucement avec mon frère tu risques de le tuer…


Mouna avait écarquillé les yeux devant le visage amusé de sa belle-sœur ;


Cheikh : qu’est ce qu’elle a dit ?


Mouna : rire rien  d'important


Malia à zenab qui avait elle aussi tout entendu : ma chérie tu as dormi cette nuit ??


Zenab : pour dire vrai pas tellement. Rire mouna excuse-moi haha haha.


Mouna était gênée mais riait en même temps. Sa belle-sœur ne changera donc jamais se disait-elle. Et zenab qui s’y mettait…
Elle trouvait cette dernière vraiment sympa et adorable. Tout le contraire de son mari qui était grognon et très mal poli.
En parlant de Bocar, elle avait remarqué que lui et cheikh ne se parlaient presque plus. Elle allait demander les raisons à son mari plus tard.
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Comme tous dimanches, tante Sally venait passer la journée avec badiene ouly. Mais le plus bizarre était que cette fois ci elle était avec une très belle jeune fille et un petit garçon. Mouna avait d’autre souci que cela. Du moment où elle n’était pas dans la même pièce qu'elle  tout allait pour le mieux pour elle.
Elle avait relié ses congés simples et de maternité en même temps pour pouvoir rester tranquille chez elle. Ainsi elle n’irait pas travailler jusqu’à son accouchement. Mais sa badiene ne le voyait pas du même œil ; Elle lui avait clairement dit qu’elle ne pouvait pas laisser zenab seule s’occuper de faire à manger. Elle devait faire le repas et sa belle-sœur  se chargerai du diner.
Cette dernière était bien sur ravie de cette décision mais mouna elle savait que c’était plus pour la punir qu’autre chose. badiene ouly savait  néanmoins  qu’elle était bien avancée sur sa grossesse et que son ventre lui faisait des misères.
La comprenant, et sachant qu’elle ne pouvait pas faire grand-chose, zenab l’aidait de temps en temps avec certaines choses comme aller au marché, ou tout simplement quand elle devait se courber pour servir le repas. Mouna ne la remercierait jamais assez.
Elle voulait tout raconter à son mari et à sa belle-sœur qui n’étaient là que les soirs mais elle choisit de se taire histoire de ne pas créer des problèmes entre eux.

Et comme la peste qu’elle était, tante Sally était la comme tous le dimanche et disait à qui veut l’entendre qu’elle préférait les plats de mouna plus qu’autre chose. Cette dernière, voyait donc son dimanche partir en fumée…
Comme son mari était parti apres le petit déjeuner régler quelques affaires à l’aéroport, elle en profita pour préparer rapidement avant son arrivée. Elle savait qu’il risquait de s’énerver en la voyant faire tant d’éffort.


Pendant qu’elle épluchait donc les légumes, badiene ouly l’appela au  salon…


Elle : ma fille je voulais te présenter oumy et son fils Kara. C’est la fille du mari de Sally. Elle va vivre avec nous pendant quelques temps ok ?


Mouna : ok bonjour oumy bienvenue…


Tante Sally : oumy, voici mouna, la femme de cheikhouna.


oumy : ah c’est elle la fameuse princesse de cheikh ? Il ne vit que pour toi cet homme rire. Enchantée mouna.


Badiene ouly soudain renfrognée : montre lui l’ancienne chambre de Malia. Elle restera la bas.


Bizarrement, mouna avait trouvé cette femme un peu osée. Elle était habillée d’une manière qu’elle n’appréciait pas du tout et surtout elle avait l’impression qu’oumy connaissait bien son mari.
Sans plus tarder, elle lui montra sa chambre avant de retourner à ses occupations. Elle avait l’esprit vraiment ailleurs et se faisait une petite inquiétude par rapport à l’arrivée de cette femme. Elle connaissait bien ces deux vipères et savait qu’elles étaient capables de tout pour la séparer de son mari…
Soudain elle se trouva trop bête et un peu parano sur les bords. Elle essaya donc de se convaincre du contraire et Toujours dans ses pensées, elle n’avait pas entendue son mari rentrer


« bébé  ??? Tu fais quoi ici ?



Cheikh venait d’entrer dans la cuisine trouvant mouna en pleine préparation.


Mouna : je prépare le repas.


Cheikh : nous etions d’accord sur le fait que tu ne devais rien faire. Tu t’es vu ? Tu es à deux doigts de l’accouchement.


Mouna  : arrête je suis à 2 mois de l’accouchement. Et puis je ne suis pas malade.


Cheikh, énervé : c’est ma mère qui t’a dit de préparer ? Je la connais assez pour savoir qu’elle en est capable alors ne ment pas.


Mouna : …


Cheikh : REPONDS !


Mouna : non aujourd’hui c’est tante Sally qui a voulu manger un de mes plats et…


Cheikh : C EST TANTE SALY QUI VIENT CHEZ MOI ET ORDONNE A MA FEMME DE PREPARER POUR ELLE ???


Mouna : mon amour stp ne me met pas en mal avec badiene. Laisse tomber j’ai presque finit.


Cheikh : quoi ? Tu vas arrêter ça tout de suite. Laisse ce couteau et suit moi !


Mouna : arrête cheikh tu te comportes comme un enfant là.  la ! Laisse-moi terminer ça et je te promet de ne plus rien faire.


Cheikh, méfiant sur le coup : dis-moi une chose, ma mère te fait faire autre d'autres taches   quand je suis absent  ?


Mouna : ….


Cheikh : je le savais. Je savais qu’elle allait faire ça. Et pourquoi tu ne m’a rien dit ?


Mouna : ça me fait de l’exercice . Stp ne dis rien. Laisse-moi juste terminer et je te promets que je vais arrêter de préparer…



N’écoutant pas sa femme, cheikh se dirigez furieusement vers le salon…



Tante Sally : ah bonjour cheikh, tu es revenu.


Cheikh, sans un regard pour sa tante : maman tu as vu l’état de mouna ? Alors pourquoi tu la fait travailler ???? Tu sais qu’elle ne peut rien te refuser parce que tu es sa tante. Mais la tu abuse maman ; si tu ne veux pas avoir de problème avec moi laisse la tranquille . J’espère que je n’aurai plus à le répéter.


Badiene ouly très calme : ok donc elle vient auprès de toi pour se plaindre ? D’accord, elle n’accédera plus à ma cuisine désormais…


Cheikh, énervé : ça marche…


Au moment de sortir, tante Sally choisit cet instant pour lui lancer… « oumy est là, elle passe quelques semaines ici »


Cheikh avait l’impression de n’avoir pas bien entendu.


Lui : quelle oumy ?


Tante sally : la seule oumy que tu connaisse.


Badiene ouly : tu as bien entendu, oumy a des problèmes avec son père. Elle reste ici pour quelques semaines.


Cheikh : maman, tu penses que je vais rester dans cette maison avec cette folle ? Tu penses que je vais laisser cette psychopathe tuer ma femme ? Maman est ce que tu es consciente que mouna est enceinte d’un enfant qu’on a eu tant de mal à avoir ? Est-ce que tu es consciente qu’oumy est un danger pour elle ?


Badiene ouly : tu parles comme si oumy était violente. Ecoute moi je m’en fou de ton histoire passé avec elle. Sally m’a demandé un service et je ne vais pas refuser. Enferme ta femme si tu veux et fou moi la paix. Tout ce que je sais c’est que cette fille est comme ma fille et je ne la laisserai pas tomber.


Cheikh, résigné : ok fais ce que tu veux maman.


Sur ce il quitte la pièce toujours aussi énervé. Il savait que la venue de cette fille n’augurait rien de bon. Et il comptait bien débriefer sa femme avant que cette cinglé ne lui fasse un lavage de cerveau et n’en fasse qu’une bouchée d’elle. Mais comment parler d’elle a mouna ? Qu’est ce qu’il pouvait bien lui dire ? Et comment vraiment s’y prendre ?
Toutes ces questions se bousculaient  dans sa tête au moment de la rejoindre… oui  il devait le faire.


Cheikh : mouna laisse tout ça je dois te parler d’une chose très importante….
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A suivre

MOUNA & CHEIKHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant