partie 15

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Mouna ne voulait rentrer chez elle tant qu’elle n’ait pas trouver de solution pour son problème

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Mouna ne voulait rentrer chez elle tant qu’elle n’ait pas trouver de solution pour son problème. Elle se faisait du souci quant à la santé de son mari et surtout elle savait qu’il n’allait pas lui rendre les choses faciles. Elle savait qu’une tempête allait survenir ce soir…

Soudain son téléphone se mit à sonner… c’était cheikh.



« salut petite coquine tu me manques »

« tu me manques aussi. J’allais t’appeler comme ça. »

Cheikh : tu es ou ? on déjeune ensemble ?

Mouna n’avait plus le choix. Elle était incapable de mentir une fois de plus à son mari. elle allait donc déjeuner avec lui et tout lui dire.


« oui on déjeune ensemble. Je viens tout de suite là-bas… »


Cheikh : ok sois prudente. Je t’aime.


Il attendait la réplique de sa femme qui finit par arriver « moi aussi je t’aime »


Mouna ne savait pas pourquoi elle était si triste. D’habitude elle adorait quand son mari l’appelait mais aujourd’hui elle a comme un mauvais pressentiment. Elle prit donc rapidement un taxi pour le rejoindre et en finir une bonne fois pour toute avec cette histoire. De toute les façons, le pire que cheikh pouvait faire c’était se fâcher se disait-elle.



Arrivée dans les locaux de son bureau, tous les employés la saluait. Oui ce sont  les avantages d’être la femme du chef même si cela la gênait un peu. Elle entra dans le bureau de son mari sans frapper et l’avait trouvé en train de parler au téléphone. Elle avait remarqué la mine contrite de cheikh mais avait d’autres chats à fouetter pour le moment.

Après avoir fini de parler au téléphone, il adressa un sourire radieux à sa femme. « viens la ! »


Mouna obéit aussitôt et se mit sur lui, se blottissant contre lui comme un bébé. C'était  de cela dont elle avait besoin, de la chaleur de son mari, de son réconfort. Elle avait besoin de sentir qu’il l’aimait plus que tout car elle pressentait que quelque chose allait leur arriver…



Cheikh, un peu inquiet : qu’est ce qui se passe ? tu es malade ?



Mouna : non tu m’a juste manqué…


Cheikh : moi aussi mais bb je te connais tu n’es jamais aussi expressive . Redresse toi !



Mouna se lèva et se mit en face de lui puis instinctivement il mit ses mains sur ses fesses. Rire


« maintenant raconte-moi tout. »


Mouna : rire cheikh avec tes mains comme ça je ne pourrais rien dire…


Cheikh : d’accord mangeons d’abord. J’appelle Celia, tu manges quoi ?


Mouna : parlons d’abord…

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Moustapha était tellement exténuée en rentrant chez lui qu’il avait oublié d’acheter le pain qu’adja lui avait demandé ; il avait été obligé de faire le travail de deux personnes. Il venait de se rendre compte maintenant que mouna était plus que indispensable dans sa vie professionnelle. Elle avait l’art de tout ranger à leur place alors que lui avait besoin de désordre pour mieux travailler. Raison pour laquelle il avait eu énormément de difficulté à travailler aujourd’hui…


Arrivé chez lui, il retrouvz sa femme en train d’allaiter Fatima. C’était son image préféré, les deux femmes de sa vie ensemble.

Depuis la naissance de leur fille, adja avait beaucoup changé ; elle le respectait encore plus, s’occupant de Fatima comme personne et surtout, elle respectait sa belle-mère comme sa propre mère. Moustapha pouvait ainsi dire qu’il était le plus heureux des hommes. Seulement, il n’arrivait pas à digérer les crises de nerf de sa femme quand il parlait de mouna. Et ce qu’il ne savait pas lui aussi c’était qu’il en parlait plus que de raison…


Moustapha : bonjour mon cœur.


Adja : bonjour bb et ta journée ?


Tapha : compliquée avec l’absence de mouna !


Adja : ….


Tapha : je vais me changer et je ressortir acheter du pain, je l’ai complètement oublié.


Adja : non va te changer et tu me tiens la petite je sors moi-même. Je ne veux pas que tu tombes sur la rue. Après je te fais couler un bon bain ça marche ?

Tapha n’en revenait même pas, c’était tout ce qu’il voulait…

Il se changea en deux temps trois mouvements avant de revenir prendre sa fille…


« tu m’avais manqué toi…. »


il la sert fort dans ses bras et cette dernière comme si elle comprenait, se mit à sourire.



« tu souris comme maman, je t’aime mon bb… »


Moustapha réalisait encore la vie qu’il était en train de mener. Il vivait toujours chez ses parents mais avait son propre appartement. Il avait un nouveau travail qui payait bien et surtout il avait une fille et une femme qui l’aimait plus que tout. Que demander de plus ?

Il était tout simplement heureux et remerciait le bon dieu de cette grâce… il avait enfin réussit à avoir ce qu’il voulait oui, se disait-il avant de fermer les yeux, Fatima toujours sur lui, entrain de gazouiller.
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Cheikh soudain sérieux : de quoi tu veux parler ?



Mouna : promet moi d’abord que tu ne vas pas te fâcher.


Cheikh : parles mouna !


Mouna : ok j’ai été à l’hôpital aujourd’hui.


Cheikh : pour ?


Mouna : un test de fertilité.


Cheikh la regardait toujours espérant qu’elle continue mais mouna se taisait, continuant à se tirer les doigt. Elle ne pouvait pas déchiffrer la réaction de son mari qui ne l’encourageait guère. Mais elle décida quand même de continuer puisqu’elle avait déjà commencé.


Mouna : le docteur m’a dit que je n’ai rien et que tout fonctionne chez moi. il veut que tu viennes faire un test pour qu’on sache si tu…


Cheikh : STOP ! ARRETES MOUNA !


Cheikh avait crié, faisant sursauter sa femme. cette dernière ne s’attendait pas à une réaction aussi violente.


Cheikh : non seulement tu vas voir un gynéco sans mon autorisation mais aussi tu te permet d’insinuer que j’ai un problème c’est ça ?


Mouna : cheikh je…


Cheikh : c’était un homme ?


Mouna , hésitante : … oui !



Cheikh : ok si je comprends bien tu es allé te foutre de ma gueule et pour couronner le tout tu as laissé un homme te toucher ? UN HOMME MOUNA ????


Mouna : stp…


Elle ne voulait pas pleurer car elle n’aimait pas paraitre faible.


Cheikh : LEVES TOI ON RENTRE !

Ne voulant pas faire d’objections, mouna se lèva rapidement et le devança pendant qu’il rangeait furieusement ses affaires. Elle savait qu’il allait mal le prendre et c’était normal, les hommes sont trop fiers pour laisser  qui que ce soit insinuer qu’il n’arrive pas à avoir d’enfant.

Pendant tout le trajet, ils ne disaient rien.mouna ne voulait pas gâcher ce silence car il savait que son mari ruminait intérieurement sa colère. Mais avait-elle le choix ? elle avait envie de tomber enceinte et cela cheikh le savait très bien. mais elle avait elle aussi fait une erreur. Elle aurait dû en parler à son mari, quitte à ce qu’ils aillent ensemble à l’hôpital. Mais elle avait  d’abord voulu  s’assurer que tout allait bien avant de le faire : et maintenant voici le résultat.

Arrivée chez eux, cheikh n’avait pipé mot jusqu’au soir. alors que mouna était allongée sur leur lit entrain de manipuler son ordinateur, il s’assied en face d’elle.


Cheikh : excuse-moi de t’avoir crié dessus, ça m’a pris de court et …


Mouna : c’est ma faute j’aurais dû t’en parler d’abord.


Cheikh : oui et tu n’aurais pas dû te faire consulter par un homme .


Mouna : c’était un vieux et… je suis désolé


Cheikh n’aimait pas la voir comme ça. Elle était la prunelle de ses yeux et ne supportait pas de la voir aussi perturbée. Et pourtant dieu sait qu’il n’arrêtait pas de se poser la question à savoir pourquoi ils n’avaient toujours pas d’enfants. Lui aussi avait envie de la voir enceinte, porter son bb pendant neuf mois… c’est pourquoi il lui dit.



« nous irons à la clinique demain et je ferai ton test t’es contente ?


Mouna : …


Cheikh : souris moi s’il te plait…


Mouna était toujours mal à l’aise d’avoir menti à son mari mais elle ne pouvait pas s’empêcher de sourire. C’était la seule personne qui était capable de lui faire sentir de telles sentiments. Elle l’aimait oui et elle était prête à tout pour lui. oui tout et n’importe quoi…


Le lendemain matin, cheikh était grognon et très irrité. Au fond mouna savait qu’il n’avait pas envie de faire ce test mais elle savait qu’il voulait se rassurer comme elle.

Le médecin avait été très content de le voir même s’il persistait à faire l’enfant. Finalement ils purent faire tous les examens  possibles du coté de cheikh et attendait à présent les résultats à la salle d’attente.


Cheikh : voilà maintenant je perds énormément de temps avec ces broutilles alors que j’ai une tonne de travail qui m’attend.


Mouna : une journée seulement ça ne peut pas te tuer cheikh toi aussi…


Cheikh : hum de toute les façon j’aime pas quand tu me ment. Et si tu le refais mouna tu verra de quel bois je me chauffe…

Il avait dit sa dernière phrase avec une pointe d’humour rappelant ainsi à sa femme la nuit torride qu’il lui avait fait passé hier.




Docteur sy : bon voici vos résultats monsieur fall…
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A suivre

MOUNA & CHEIKHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant