partie 14

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Cela fait maintenant  plusieurs mois que mouna travaille avec Moustapha

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Cela fait maintenant  plusieurs mois que mouna travaille avec Moustapha. En effet, ce dernier l’avait embauché d’office oubliant même qu’il n’était pas le directeur dans cette boite. Mouna avait annoncé la nouvelle a son mari sans manquer de lui dire que c’était la même personne qu’ils avaient rencontré à l’hôpital qui était maintenant son supérieur.

Leur proximité avait comme augmenté au fil des mois. Et la bonne humeur de tapha aidant, mouna se sentait vraiment à l’aise avec lui. en effet depuis la naissance de sa fille, tapha était de meilleur humeur. Oui adja avait donné naissance à une jolie petite demoiselle que son mari avait donné le nom de sa mère : fatima dieyna fall.


Il ne manquait jamais une occasion de dire a mouna tout ce que faisait sa petite Fatima qui n’avait encore que 3 mois. Elle l’enviait oui, elle aussi voulait avoir un bébé mais rien ne venait encore.

Mouna effectuait son travail à la lettre. Moustapha était un excellent manager et elle arrivait à le suivre sans problème. Pendant les heures de pauses, ils déjeunaient ensemble comme de vieux amis parlant plus de la petite Fatima qu’autre chose.


seulement aujourd’hui, mouna l’écoutait d’une oreille distraite, les idées ailleurs…
Remarquant la mauvaise mine de la jeune femme, Moustapha tenta de la sonder…


‘’Qu’est ce qui se passe jeune fille ? ‘’


Mouna : rire pourquoi tu n’arrêtes pas de m’appeler jeune fille ? je ne suis plus une gamine tu sais. Je suis mariée et je connais tout ce que tu connais dans ce domaine .


Tapha éclata de rire. il était la seule personne capable de  faire parler mouna de la sorte. Et cette dernière n’avait plus aucune gène en face de lui. ils étaient comparables à deux frère et sœur, et Moustapha la surprotégeait comme telle…


Tapha : maintenant dis-moi réellement ce qui ne vas pas. tu sais que je suis capable de ne pas parler  de ma fille pendant au moins 5 min


Mouna : rire tapha tu es fou…


Elle hésitait un moment mais elle avait entièrement confiance en lui. à plusieurs reprises, elle avait parlé de ses tracas à Moustapha et ce dernier l’avait conseillé comme son frère alioune l’aurait fait. Elle se lança alors.


Mouna : tu sais tu me donne envie d’avoir un enfant…


Tapha, étonné : et qu’est ce qui t’en empêche ?


Mouna : …


Tapha, lui prenant la main : eh jeune fille qu’est ce qui se passe ?


Il avait remarqué la mine triste qu’affichait maimouna et ne put s’empêcher d’être alarmé.


Mouna : je ne sais pas tapha. Six mois que je suis mariér et je n’arrive toujours pas à tomber enceinte. Je…


Tapha : eh stop. Six mois seulement et tu affiche cet air ? tu te moque de mois n’est-ce pas ? écoute il faut d’abord que tu arrêtes d’être négative. Ensuite il faut que tu regardes les choses en face. tu es allée à l’hôpital voir ce qui n’allait pas ?


Mouna hoche la tête.


Tapha : bon c’est déjà la première erreur. Et ensuite il faut que tu calcule les fréquences ou tu fais crac crac


« TAPHA !!! »


Elle lui avait donné une tape sur la main faisant rire son interlocuteur. Elle était maintenant plus à l’aise.


« oui mouna c’est vrai. Pendant ta période d’infécondité tu ne peux pas tomber enceinte tu sais et euh… » il parlait doucement de telle sorte que les autres clients du restaurant ne les entendent pas. quelle genre de relation avaient-ils ? se posait mouna tout en riant des conseils de son ami…


« hiii tapha laisse tomber. On dirait ma mère qui parle… »


Elle l’avait coupé mais n’arrêtait pas de réfléchir à ses conseils. Elle allait les appliquer à la lettre mais avant toute chose elle allait voir le médecin pour savoir si tout allait bien. pourvu qu’elle n’ait rien priait elle intérieurement tout en terminant son déjeuner.
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Maimouna n’avait pas trop de travail à accomplir au bureau. Elle faisait plus qu’apprendre qu’autre chose. Moustapha s’assurait de la laisser rentrer très tôt car disait-il, il ne voulait pas que son mari se sente lésé par rapport à son travail : solidarité masculine…
Mouna en profitait donc pour passer du temps avec ses parents. Elle avait réussi en quelques mois à modifier la majeure partie de leur maison. Son frère alioune qui venait d’obtenir un nouveau travail aussi s’y mettait. Leur domicile commençait à changer petit à petit d’allure et maman sadiya était à présent fière d’eux.
Papa Sidy quant à lui se portait à merveille ; il ne ratait jamais aucun de ses rendez-vous à l’hôpital et se faisait régulièrement suivre par un ami de cheikh. A chaque fois que mouna regardait son père elle ne pouvait pas s’empêcher de remercier son epoux intérieurement.

Toute joyeuse, elle quitta chez ses parents pour rentrer chez elle. elle n’avait pas vu l’heure passer en discutant avec sa famille. il était à présent 19h quand elle mit les pieds  dans la maison .
Elle voulait entrer dans sa chambre et se doucher avant d’aller saluer sa badiene quand elle entend du bruit au salon. c’était tante Sally, la badiene de son mari qui discutait avec badiene ouly. Mouna n’aimait pas vraiment cette femme et celle-ci la lui rendait parfaitement. Pour paraitre polie, elle se dirigea au  salon pour les saluer.


Mouna : salamaleykoum ! bonsoir badiene, bonsoir tante Sally.


Badiene ouly : bonsoir ma fille ? et la journée ?


Mouna : sa été badiene…


Tante Sally avait à peine répondu aux salutations de mouna. Après les salamalecs cette dernière se dépêcha de quitter la pièce mais au moment de sortir elle entend la vieille mégère dire à sa badiene « mais ouly cette effrontée c’est à cette heure qu’elle rentre du travail ? »


Elle savait que mouna pouvait l’entendre mais cette dernière ne voulait pas créer d’histoire. Elle se précipita  dans sa chambre pour rejoindre son mari qui était en train de dormir…

Mouna le regarda et il était dans un profond sommeil. Son cheikh. Au fil des mois, elle avait appris à le connaitre. Oui elle avait découvert un être doux, tendre et surtout très amoureux. Elle avait donc appris à l’aimer et surtout à aimer ce qu’il arrivait à faire avec son corps à elle. un vrai pro se disait-elle tout en entrant sous la douche, fatiguée.
Elle voulait se faire couler un bain comme dans les films mais elle se ravisa aussitôt car elle ne voulait pas durer. La seule chose qu’elle voulait c’était s’allonger un peu avant de faire à manger à son mari…
Elle était en train de se laver quand elle sentit des mains chaudes lui encercler la taille.


« bonsoir jeune femme… »


Elle ferma les yeux savourant ainsi ce moment doux et apaisant avec son homme.


Mouna : bonsoir bb ; je t’ai réveillé ?


« …non… »


Cheikh continuait toujours de la caresser, l’aidant à se laver et avant de finir, il la retourna pour qu’elle soit face à lui avant de l’embrasser doucement, puis langoureusement et ensuite de se faire plus insistant. Mouna s’étonnait toujours de l’effet que son mari pouvait lui faire même quand elle était exténuée.



il lui donna une claque aux fesses : bon assez joué. Sors avant que je ne te fasse des choses perverses. Je ne veux pas que tu te mette à crier alors que tout le monde est à côté. Et tante Sally… tu la connais..


Mouna éclata de rire. elle aussi préférait attendre la nuit pour ça et se blottir tout contre lui, se sentant ainsi protegée. Elle sortit donc rapidement pour s’habiller légèrement et se diriger à la cuisine.
Elle y trouva Malia qui s’activait devant le four…


Mouna : bonjour petite sœur


Malia toute joyeuse : bonjour belle-sœur préférée…


Mouna : c’est toi qui prépare aujourd’hui ?


Malia : j’ai pas le choix ma mère m’y a obligé. Elle dit que tu dois te reposer patati patata. Mais moi j’aime tout ce que tu prépares même si tu es fatiguée Lol


Mouna lui sourit avant de s’engager à l’aider avec les crudités. Elles avaient acquis une certaine complicité durant ces quelques mois et ne se cachaient rien. Malia était une fille pleine de vie. Elle était ambitieuse et visait très loin. Le seul hic était qu’elle courrait derrière un homme qui ne la respectait pas. mouna avait ainsi peur des conséquences. Mais sa petite protégée avait l’air d’une fille qui a la tête sur ses épaules se rassurait elle intérieurement. Ainsi donc 90% de leur conversation portait sur son Momo. Rire…



« qu’est-ce que vous faites ?


Cheikh avait fait irruption dans la cuisine interrompant les deux femmes dans une grande discussion.


Mouna : j’aide Malia à terminer le diner.


Cheikh : c’est bien !


Il avait à peine écouté ce qu’elle avait dit. Il adorait la voir comme sa toute fraiche sans maquillage, les cheveux tiré en arrière, son parfum qui émanait dans toute la maison et cette robe… Il se dirigea lentement vers sa femme et l’enlaca par la taille. Il lui chuchota dans les oreilles « … si tu savais tout ce que j’ai envie de te faire… »


Mouna gênée : cheikh !


Malia : cheikh lâche la et sors de ma cuisine. Ce n’est pas votre chambre ici !


Cheikh : rire tu es jalouse. Tu n’as personne qui puisse te faire des choses comme je…



Mouna : CHEIKH !!!!


Ce dernier éclata de rire devant la mine horrifiée de sa femme. il savait à quelle point elle était pudique et jouait ainsi de sa pudeur…
Malia, qui ne ratait pas une occasion pour répondre : tu te trompes mon cher moi aussi j’ai quelqu’un qui me fait tout ce qui lui chante. et…
Elle ne continua pas sa phrase car elle avait pris conscience qu’elle avait trop parlée.
Cheikh, soudain en colère : JE T’AVAIS DIS D’ARRETER DE FREQUENTER CE SALAUD MALIA !!


Mouna : arrête de crier cheikh.


Cheikh : je vais au salon


Mouna était tellement gênée qu’elle ne pouvait pas regarder sa belle-sœur. en fait son mari n’approuvait pas sa relation avec ce Momo car il le connaissait très bien et savait qu’il était un faux type. Mais ce qu’il ne savait pas c’était que sa sœur était très amoureuse et cela il n’y pouvait rien.

Malia s’était retournée pour ne pas pleurer mais à la grande surprise de maimouna, elle éclata en sanglot. Mouna se dirigea rapidement vers elle et la prit dans ses bras. Elle se laissz faire, pleurant toutes les larmes de son corps. mouna avait vraiment de la peine pour elle… elle se promit ainsi de parler à son mari dès qu’ils seraient seuls…
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Le diner était des plus moroses. Malia qui d’habitude était bavarde et joyeuse ne disait rien, se contentant juste de manger. Cheikh aussi faisait de même. Badiene ouly qui n’avait rien remarqué, ou qui faisait semblant de n’avoir rien remarqué parlait de tout et de rien à la seule personne qui l’écoutait : mouna.


Badiene ouly : depuis que bocar est parti au mali je n’arrête pas de me faire du souci. Tu sais il m’a dit avoir rencontré une jeune fille c’est une sénégalaise selon lui. il veut se marier avec elle tu te rends compte ? mon bocar veut se marier.


Mouna : que dieu accomplisse ce désir badiene.


De toute façon, mouna n’avait pas grand-chose à dire sur cela. Bien sûr elle était certaine que bocar n’allait pas emmener une fille bien dans cette maison pensait elle en finissant de débarrasser la table.
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Mouna : je veux te parler bb


A présent, ils étaient enfin dans leur chambre. cheikh allongé son téléphone à la main et mouna qui s’activait devant son armoire cherchant quelque chose de léger pour dormir meme si elle savait que  toutes ses tenues étaient légères…


Cheikh : vas-y je t’écoute…


Mouna, terminant de mettre sa petite robe : pose ton portable d’abord je n’aime pas parler à un mur.


Cheikh : ok madame une minute je termine avec…


Ne le laissant pas terminer sa phrase, mouna se dirigea vers lui, arracha le téléphone de ses mains avant de l’éteindre et de le déposer sur la table. elle était légèrement irritée.

Cheikh venait de se rendre compte de la tenue de sa femme. elle l’excitait toujours comme au premier jour. Oubliant aussitôt qu’elle avait arraché de force son portable, il se mit à la regarder, la dévorant des yeux…


« Viens te coucher… »


Sa voix était pleine de désir et ses yeux avaient une expression qui en disait long sur ses objectifs de ce soir. Mais mouna ne voulait pas se laisser faire.


Mouna : il faut que je te parle de Malia…


Cheikh : …


Mouna : pourquoi tu n’approuve pas sa relation avec Momo ? donne-moi une raison valable.


Cheikh : laisse tomber s’il te plait.


Mouna : non vas-y j’ai toute la nuit pour attendre que tu me parles…


Cheikh : et moi j’ai envie de toi. viens on en reparlera demain


Mouna : non !


Cheikh : bon écoute mouna c’est des choses que Malia n’est pas sensé savoir. Si j’aime pas ce mec ce n’est pas gratuitement alors laisse-moi tranquille et viens te coucher avant que je ne vienne te chercher…

Voyant que sa femme était sérieuse et ne disait rien, cheikh se résigna.


« bon ok ! ce mec n’est pas clean. Tout d’abord il a deux enfants avec deux femmes différentes. Ensuite il a fait 3gois la prison  et tout ça je sais que Malia ne le sait pas.


Mouna était pétrifiée sur place. Elle ne pouvait pas le croire. Un instant elle avait pensé que son mari en faisait peut être un peu trop juste pour les séparer. Mais il le connaissait assez pour savoir quand il était sérieux.
N’en pouvant plus, et ne la laissant plus réfléchir une minute de plus, cheikh la rejoint sur le canapé en face de leur lit.


« comme tu ne veux pas venir te coucher, je vais te faire ce que tu aimes le plus ici, sur le canapé »


Mouna : non… bb attends…


Il s’attaqua ainsi à ses parties les plus sensibles lui faisant oublier tout jusqu’à son prénom. C’était les moments les plus agréables de leur journée et cette nuit-là,  il  lui avait fait l’amour différemment, et surtout très tendrement….
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Mouna s’était levér très tôt le matin. Elle avait mal partout. son mari l’avait achevé cette nuit et elle souriait même à l’idée d’y penser. La vie est tellement bizarre se disait-elle. qui aurait cru qu’elle se sentirait à l’aise à ce point avec cheikh qu’elle avait considéré comme son propre frère ? qui aurait cru qu’elle se serait marié avec lui et de l’appeler par des mots doux ? qui aurait cru qu’elle sentirait de telle chose en sa présence ? oui même si c’était difficile à croire, elle aimait son mari, profondément…
Elle se pencha tout doucement sur ses oreilles et lui chuchota un je t’aime tellement doux mais tellement sincère qu’elle en avait les larmes aux yeux. tous les jours, elle priait pour que rien ne vienne entacher à leur bonheur. Tous les jours elle se disait que ce n’était qu’une petite partie de bonheur qui leur était destiné. Elle qui n’était jamais pessimiste !
Elle voulut se lever mais au moment de quitter le lit, elle entend son mari lui dire d’une voix à peine audible… « tu ne m’a jamais dit je t’aime… et tu viens de le faire. Tu … »


Mouna : shuut…


Elle ne voulait pas qu’il gâche ce moment. elle était tout simplement heureuse et avait l’impression de vivre un rêve…


Cheikh : … moi aussi je t’aime. Plus que tu m’aimes… viens la…


Il l’attira dans ses bras, puis la serra tellement fort qu’elle semblait étouffer. Rire.


Mouna : bon laisse-moi me lever maintenant. Je risque d’être en retard au travail.


Cheikh : hum faisons l’école buissonnière aujourd’hui…


Sa proposition était tentante mais elle voulait aller à l’hôpital voir son gynéco. Seulement elle ne voulait pas que son mari le sache…


Mouna : j’aimerai bien mais Moustapha doit aller en mission demain il faut que je l’aide un peu avec les documents administratifs…


A la seule évocation de tapha, cheikh se détacha légèrement pour la laisser se lever. Mouna avait remarqué depuis un certain temps que son mari n’aimait pas qu’elle lui parle de son chef. Mais ce qu’elle ne savait pas c’était qu’elle parlait trop de lui surtout devant son lui…


Cheikh : bon ok ! madame va prendre ta douche car si on le prend ensemble on ira pas travailler…
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Le docteur sy avait fait tout son possible pour prendre mouna en premier. Elle le connaissait à travers un de ses collègues et ce dernier avait tout fait pour qu’il la reçoive sans rendez-vous…
C’était un Viel homme chauve mais avec un visage accueillant. Il ressemblait à papa Sidy se disait mouna tout en lui tendant la main.


Docteur sy : alors jeune femme qu’est-ce que vous avez ?


Mouna, un peu gênée : en fait docteur cela fait presque 7 mois que je suis mariée et je n’arrive toujours pas à tomber enceinte. Je veux savoir si tout vas bien chez moi.


Docteur sy : hun ok ! tu as une fois pratiqué une méthode contraceptive ?


Mouna : non !


Docteur sy : d’accord, nous allons te faire un bilan de fertilité. Ce bilan comprend un examen gynécologique pour déceler d’éventuelles anomalies ou une infection. Ensuite nous ferons une courbe des températures pour voir s’il existe une ovulation et ainsi la période à laquelle elle survient et enfin nous allons te faire une échographie et une prise de sang. Tu as compris ?


Mouna : euh oui ! j’ai saisis l’essentiel…


Docteur sy : est-ce que tu vois régulièrement tes règles ?


Mouna : oui elles sont régulières.


Docteur sy : donc il ne doit pas y avoir de problème. Mais on va quand même vérifier…

Mouna avait passé presque une demi-journée à l’hôpital. Elle avait été obligée de d’appeler son patron pour lui dire qu’elle n’allait pas venir aujourd’hui et comme d’habitude Moustapha était d’une compréhension sans égale.
Elle voulait aussi appeler son mari qui ne l’avait fait de toute la journée mais elle se ravisa aussitôt de peur qu’il devine ou elle se trouvait mais aussi elle ne voulait pas s’enfoncer dans son mensonge.
Elle attendait patiemment les résultats. oui le docteur l’avait prévenue que cela allait prendre du temps mais elle ne voulait pas rester comme ça jusqu’au lendemain sans savoir ce qui clochait chez elle.
Elle était ainsi stressée et attendait patiemment dans la salle d’attente quand la secrétaire l’appella enfin pour la faire entrer à nouveau dans le bureau du docteur…


« bon madame fall j’ai fait tous les test possibles et voici les résultats. en fait tout fonctionne parfaitement bien chez vous. il n’y a aucun problème et vous ovulez très bien. »


Mouna remerciait intérieurement le ciel mais une question lui vient à l’esprit « si elle n’avait rien alors pourquoi ne pouvait-elle pas tomber enceinte ? »


Comme si le docteur lisait dans ses pensées à l’instant même il lui dit : « écoutez il faut que votre mari fasse le test lui aussi. Faites lui faire un spermogramme afin qu’on puisse étudier la qualité de son sperme, leur nombre, leur forme et leur mobilité. S’il n’a rien lui aussi vous essaierez d’avoir des rapports sexuels pendant votre période d’ovulation et je suis certain que vous tomberez enceinte plus vite que vous ne le pensez.

Mouna avait attentivement écouté le docteur. Elle était évidemment contente de savoir qu’elle pouvait avoir des enfants mais deux choses lui  taraudait l’esprit : pourquoi son 6e sens était inquiet par rapport à ce test pour son mari ? et aussi comment allait elle le convaincre de faire ce spermogramme ?
Quand elle sortait de l’hôpital elle était vraiment perdue et priait le bon dieu d’épargner son homme face à une quelconque maladie. Elle voulait des enfants avec lui et elle le désirait du plus profond de son cœur…

MOUNA & CHEIKHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant