.
.
Mouna ne savait plus quoi faire ni quoi penser. Elle avait bien entendu pourtant, son mari avait bien dit qu'il l'aimait elle !
Un moment elle était tentée d'essayer de prendre le téléphone de cheikh et de chercher le numéro de la fille, mais tout de suite après, elle se ravisa. Elle n'allait pas se faire prendre alors qu'elle n'avait aucun plan en tête se disait-elle.
Toute la journée du dimanche elle s'était mise à penser encore et encore à la manière d'aborder le sujet avec son mari, mais elle ne savait pas comment s'y prendre.
De ce fait durant toute la journée elle était restée pensive et très silencieuse, ce que cheikh avait remarqué d'ailleurs.
Il était 22h quand mouna mit enfin aicha au lit. Ne prêtant aucune attention à son mari qui la regardait faire des vas et viens, elle finit de se changer puis le rejoins au lit, lui tournant carrément le dos. Elle savait que ce n'était pas la bonne solution, elle savait qu'elle ne devait pas faire cela, mais c'était plus fort qu'elle. Elle en voulait profondément à cheikh.
Toute la journée, cheikh avait remarqué la mine bizarre de sa femme. Était-elle au courant ? Avait-elle des doutes ? Il se posait ces questions pendant que madame tranquillement lui avait tourné le dos, comme une vraie étrangère.
Il venait de se rendre compte de son caractère distant et froid qu'il avait eu envers elle durant ces dernières semaines n'était pas justifié . En avait-elle marre de devoir toujours lui demander ce qui n'allait pas ? se demandait-il.
Cheikh : Mouna ?
Cette dernière sans se retourner « oui ! »
Cheikh : tout va bien ?
Mouna : oui pourquoi ?
Cheikh : tu as été calme durant toute la journée.
Mouna : c'est rien, je suis juste un peu fatiguée.
Cheikh : d'accord !
Il savait qu'il ne pouvait rien tirer d'elle. il connaissait assez sa femme pour savoir à quel point elle pouvait être mystérieuse et cachotière. Tout ce qu'il espérait c'est qu'elle ne soit pas au courant de sa liaison car il ne voulait en aucun cas lui faire de mal.
Quand il s'était retourné, toutes ses pensées étaient allées vers elle ; Il ne pouvait plus rester une seconde sans penser à elle. Ils s'étaient connus pendant un de ses séminaires au Gabon. Fatou était venu au bar pour le rencontrer et l'informer que son patron était souffrant et que c'était elle qui se chargerait de conclure le contrat avec lui.
Au début il n'avait même pas remarqué la beauté de cette femme, mais au fur et à mesure qu'il le côtoyait, il commençai à s'en rendre compte. C'était une femme belle, calme mais surtout autonome et très indépendante.
Il avait pris son numéro du Sénégal et il avait attendu plus d'un an avant qu'elle ne soit de nouveau affectée à Dakar avec son chef.
Au tout début de leur relation, il avait eu ce sentiment de culpabilité qu'il ressentait envers sa femme et sa fille, mais au fil du temps, Fatou Mbaye l'avait convaincu du contraire lui répétant sans cesse :
« Tu as droit jusqu'à 4 femmes cheikh »
A force de lui répéter cette phrase, cheikh finit par s'y habituer, mais surtout, par s'habituer à sa présence, à sa bonne humeur et.. a son odeur.
VOUS LISEZ
MOUNA & CHEIKH
Storie d'amoreCette histoire décrit la vie difficile d'une jeune fille qui a su graver les echalons pour trouver enfin son bonheur. après plusieurs echecs et obstacles réussira t elle à enfin vivre son amour avec l'homme de sa vie? on le verra tout au long de c...