partie 38 FIN

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Mouna avait la honte de sa vie, elle se trouvait d’ailleurs stupide de se donner comme ça à cheikh, et tout lui faciliter. Après tout il lui avait fait du mal, il avait été cherché une autre femme et l’avait humilié comme personne ne l’avait fait. Donc pourquoi n’arrivait elle pas à résister à ses caresses.
Elle se posait cette question et n’arrivait toujours pas à se donner les réponses. Toujours la tête sous la couette, elle sentit les mains de son mari parcourir doucement son corps.



Cheikh : chérie tu peux sortir de la couverture  tu sais.



Mouna : …



Cheikh : stp sors de cette couette, il faut qu’on parle un peu.



Mouna s’exécuta sur le coup car elle-même elle avait envie de dire des choses à son mari.

Cheikh : bon tout d’abord je sais à quel point je t’ai fait souffrir et j’en suis vraiment conscient. Je tenais à m’en excuser du plus profond de mon cœur. Ensuite mouna, je sais que ça ne sera pas facile de me pardonner comme ça. Je t’ai fait énormément de mal et je le reconnais. Mais tu dois t’en rendre compte que depuis que j’ai fait la bêtise d’en épouser une autre, c’est depuis que ce jour-là que j’ai arrêté d’être l’homme heureux que j’étais avec toi. Je ne dormais pas assez, je ne mangeais plus correctement et je n’arrêtais plus de penser à toi et à ma fille. Je te demande, mouna, de me pardonner et d’oublier ce qui s’est passé. Je voudrais que l’on recommence une nouvelle vie, aicha a besoin de ses parents ensemble, et moi aussi j’ai besoin de toi dans ma vie…



Mouna avait trouvé les paroles de cheikh très touchantes. Mais sans le savoir, il avait réveillé en elle tout ce qu’elle avait ressenti durant le moment où il l’avait abandonné. Elle pensait à la façon dont sa mère, sa propre tante, l’avait traité et ignoré. Elle savait que son mari était de bonne foi, mais cela n’empêchait pas qu’elle avait toujours des doutes.



Mouna : j’ai entendu tout ce que tu m’as dit et tu dois te douter maintenant que moi aussi j’ai besoin de toi ; Tout ce qui se passe entre nous entre hier et aujourd’hui le prouve d’ailleurs. Mais cheikh, il s’est passé tellement de chose entre nous et tu viens de le dire. qu’est ce qui me dit qu’après quelques temps, tu ne feras pas la même chose ? Qu’est ce qui me dit qu’après t’avoir pardonné tu ne poseras pas les yeux sur une autre femme comme tu l’as déjà fait ? Tu vois cheikh, toutes ces questions me taraudent l’esprit, je voudrais bien te pardonner mais toutes ces peurs me font douter et….


Cheikh : shut… je te comprends et je sais parfaitement ce que tu ressens, mais si tu veux être rassurée je te le jure sur la tombe de ma mère que je ne te ferai plus de mal car mouna JE T’AIME.



Mouna savait que cheikh ne badinait jamais avec la mémoire de sa mère. Elle réfléchissait rapidement à ce qu’elle devait faire, à ce qu’elle allait lui dire mais son esprit était resté bloqué sur la trahison qu'elle avait sibit. Etait-elle devenue rancunière se demandait elle confuse.



Mouna : laisse-moi réfléchir au moins pendant quelques temps, et…



Cheikh : mais tu peux rester ici pour réfléchir…



Mouna : non tu sais très bien que je ne pourrais pas réfléchir ici, en plus il faut bien que je rentre…



Cheikh : d’accord, donc je peux considérer que tu m’as pardonné à 60 % ?



Mouna, rire : non ne considère rien, laisse-moi juste y penser et après tu pourras considérer…



De toutes les façons, cheikh était convaincu que sa femme était revenue à de meilleurs sentiments. Il jubilait intérieurement et l’attira doucement à lui pour la serrer très fort dans ses bras.

Mouna avait trouvé  ce moment comme une délivrance. Oui elle s’était sentie belle, aimée mais surtout respectée. Elle savait que les paroles de son mari étaient sincères et rien que pour cela, elle comptait lui accorder le bénéfice du doute. Mais qu’allait-il faire de tapha ? Elle s’était posée la question en même temps qu’elle sursauta et se retira des bras de cheikh…



Mouna : j’avais complètement oublié tapha… j’ai rendez-vous avec lui.



Cheikh : rire… à quelle heure ?



Mouna prit le téléphone de cheikh pour voir l’heure qu’il faisait et elle se rendit compte qu’elle avait commis la plus grosse bourde du siècle…



Mouna : on avait rv il y a deux heures….


Cheikh éclata de rire devant la mine honteuse de mouna qui s’en voulait intérieurement d’avoir oublié son ami de la sorte.
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Mouna et aicha étaient rentrées chez elles après un week end chargé d’émotion surtout du côté de mouna. En effet, elle avait été perturbée par son mari qui a la base devait régler les papiers de divorce. Mais la donne avait changé, car en effet, elle avait passé tout le weekend dans son lit comme une jeune dévergondée, pensait elle amusée.

Cependant une chose était devenue claire dans sa tête, elle avait encore des sentiments pour lui et n’était pas du tout prête à se séparer de lui. Bien sûr il avait commis des erreurs, beaucoup d’erreurs d’ailleurs mais mouna était arrivée à le pardonner…



« Ma fille, tu fais quoi ? »



Mouna : papa entre !



Papa sidy avait interrompu les pensées de sa fille. Il avait attendu le bon moment pour faire ce qu’il s’apprêtait à faire maintenant. Oui il était le chef de cette famille, et de surcroit c’était à lui de prendre certaines décisions.
Il aimait énormément sa mouna, oui il l’aimait plus que tout au monde et cela tout le monde le savait mais il se devait de faire ce qui était son devoir en tant que père.
Il s’assit à côté de mouna qui dorlotait tranquillement aicha, allongée à côté d’elle…



Papa sidy : ma fille j’aimerai te parler de ton mariage…



Mouna, étonnée que son père aborde ce sujet avec elle : oui papa je t’écoute…



Papa sidy : depuis ton retour de séjour de chez ton mari, il y a 3 semaine, je remarque qu’il vient sans cesse vous voir, aicha et toi. Bon je sais que tu es une grande fille mais il faut que ça soit clair car je ne voudrais pas qu’il y ai de mal entendu entre ma sœur et moi. Elle peut être mauvaise mais elle reste ma sœur. Donc j’ai convoqué ton mari et ses deux oncles à la maison ce soir. J’ai aussi convoqué deux autres témoins dans le cas où il y aura séparation définitive. Ce n’est pas à moi de prendre cette décision cependant, je suis le chef de cette famille et je me dois de régulariser certaines situations. Je te conseil alors de parler avec ton mari et de trouver un consensus, soit vous divorcez, soit tu retournes dans ton ménage d’accord…



Mouna, surprise : d’accord papa.



Papa sidy : bon je te laisse l’appeler…




elle n’avait jamais vu son père aussi ferme. Elle pouvait faire toutes sortes de bêtises étant enfant, elle ne se faisait jamais gronder par papa sidy. Mais aujourd’hui, elle avait eu cette impression-là. Qu’allait-elle faire en réalité.

En effet, depuis qu’elle était revenue de son séjour, elle ne s’était pas prononcée sur le sujet du divorce et cheikh de même ne lui avait plus demandé ; Elle se posait d’ailleurs des questions à savoir s’il voulait toujours d’elle…

Oui, il venait certes chez mouna plusieurs fois par semaine mais cette dernière remarquait qu’il ne lui accordait plus tant d’importance. Elle avait aussi essayé de l’appeler plusieurs fois à son travail, mais il prétextait toujours du boulot et ne la rappelait jamais ; Mouna avait donc finit par abandonner car elle ne se sentait plus aussi importante à ses yeux. Elle pensa alors que son mari l’avait utilisé, qu’il avait seulement voulut d’elle dans son lit por satisfaire ses envies et rien d’autre.


A cette pensée, elle eut les larmes aux yeux et ne put s’empêcher de pleurer… qu’allait-elle faire maintenant ? Pourquoi avait elle l’impression que cheikh n’avait pas changé ? Elle essuya furtivement une larme avant de prendre son téléphone et de l’appeler … après trois sonneries, il répondit.



Cheikh : oui !



Mouna : salut, mon père vient de sortir de ma chambre, il dit qu’il vous a convoqué pour ce soir…



Cheikh : euh oui, mais je ne pourrais pas venir, j’ai chargé mes oncles de le faire à ma place, j’ai un rendez-vous important…




Mouna, choquée : MON PERE TE CONVOQUE ET TU DIS QUE TU AS UN RENDEZ VOUS IMPORTANT ???? C’EST DE NOTRE MARIAGE DONT IL SAGIT…


Cheikh, calme : tu as pris une décision concernant le divorce ?



Mouna : mais je t’appelais pour qu’on puisse le faire ensemble n’est-ce pas tu m’as demandé de réfléchir ?



Cheikh : bon mouna écoute, je sais que je t’ai laissé du temps pour réfléchir, mais la, toute décision que tu prendras m’ira parfaitement. Tu la communiqueras à mes oncles. Je dois te laisser on m’appelle… bye.



Mouna eu l’impression qu’elle se faisait poignarder dans le cœur par le seul être qu’elle aimait. Elle avait pensé qu’elle était importante a ses yeux, qu’il avait regretté ses erreurs passées, qu’il était une autre personne, différente de celui-là qui lui avait fait souffrir, mais elle s’était tristement rendue compte qu’en effet, cheikh serait toujours cet homme insatisfait, et cruel qui l’avait tant fait de mal.

Elle pleurait silencieusement quand son téléphone se mit à sonner de nouveau. Croyant que c’était lui, croyant qu’il la rappelait pour s’excuser et se faire pardonner, mouna s’emparea rapidement du portable  et fut déçue quand elle vit le nom de Malia s’afficher…



Découragée, elle décrocha.



Mouna : belle sœur …



Malia : ma chérie tu as une toute petite voix la, qu’est ce qu’il se passe ?



Mouna : rien ma puce. Tu vas bien ?



Malia : oui ça va, mais apparemment toi, ça ne vas pas. Bon je rentre demain soir et je vous invite à aller faire du shopping avec zey à 15h. Tu es partante ?



Mouna, sans hésiter : oui je suis partante, on se retrouve au centre commercial ?



Malia : tu ne veux pas venir à la maison ?



Mouna : NON !



Malia voulut répliquer, mais le refus de sa belle-sœur avait été catégorique.



Malia : rire, je serai à l’hôtel pour une livraison de maquillage mais vous pouvez venir la bas et on se rendra au centre commercial de l’hôtel, c’est plus complet.



Mouna : d’accord rire….



Elles raccrochèrent puis mouna se prépara rapidement pour se rendre à leur rendez-vous ; Elle se mit en tête qu’elle ne devait pas tarder  car la réunion qu’avait organisée son père était prévue pour 19h. Elle se dirigea sous la douche mais s’était souvenue qu’elle avait acheté un test de grossesse.


Oui elle avait juste remarqué des irrégularités dans son corps. Mais comme son cycle n’était pas régulier et qu’elle ne calculait jamais ses règles, elle l’avait acheté juste pour s’assurer qu’elle n’avait rien, et que rien ne la retiendrai à rester dans ce mariage se disait-elle avec assurance.

Elle avait donc fait le test depuis son réveil et l’avait posé sur le levier de sa salle de bain. Pendant qu’elle faisait son maquillage, elle jeta rapidement un coup d’œil sur le tube MAIS Elle eut le choc de sa vie…

« Deux barres ??? Non ce n’est pas possible. »

Elle laissa tout tomber par terre et se mit à secouer le test dans l’espoir que cela se modifie, mais à son plus grand désarroi, elle était enceinte. Car oui elle avait acheté l’un des tests les plus fiables et il s’était avéré positif…



Mouna s’assit découragée, les larmes coulant sur ses joues. Que lui était-il arrivé pour qu’elle se donne ainsi à cheikh alors que leur situation n’était même pas au beau fixe ? Pourquoi avait-elle commis cette bêtise ?
Aujourd’hui, elle se rendait compte que cheikh l’avait seulement attiré dans son lit pour assouvir ses désirs. Et maintenant qu’elle était enceinte, elle se sentait encore plus mal.

La tête entre les mains, mouna essaya de réfléchir à ce qu’elle allait faire. Les larmes avaient brouillées ses yeux et elle n’arrivait même pas à reflechir correctement.

Elle prit son sac, direction l’hôtel, il fallait qu’elle parle avec quelqu’un se disait-elle. Et elle n’avait pensé qu’a Malia…

elle avait donc pleuré pendant tout le trajet. Il y a deux semaines, la nouvelle de cette grossesse lui aurait plu. Mais aujourd’hui que cheikh ne voulait plus d’elle, elle n’était vraiment sûr de rien donc. Elle prit la décision de ne rien lui dire tant qu’elle n’était pas fixée sur leur mariage…

Elle était arrivée à l’hôtel avant même leur heure de rendez-vous. Malia était attablée avec une autre personne que mouna ne connaissait pas. Mais dès qu’elle avait aperçu sa belle-sœur, elle s’était levé et alla à sa rencontre.



Malia : ma belle-sœur adorée… hey mouna tu pleurais ?


Malia avait en effet remarqué le visage bouffis de mouna…



Mouna : il faut que je te parle….



Malia : ok laisse-moi terminer avec cette cliente. Tu peux t’assoir avec nous si tu veux…



Mouna : non je vous attends de l’autre côté….



Au moment où mouna allait s’assoir vers l’autre table contigue, elle remarqua quelque chose d’anormal à côté de la piscine de l’hôtel : oui des roses. Elle pensa tristement à la personne à qui elles étaient destinées et ne put encore retenir ses larmes…

Mais une fois de plus, elle entendit un son bizarre de l’autre côté, une musique ou du moins un orchestre. Et au fur et mesure qu’elle regardait d’où cela venait, elle se rendit compte que tous les occupant du jardin de l’hôtel partait un par un, les laissant seuls.
Elle trouvait cela anormal bien sûr, elle regardait Malia mais elle ne faisait aucune réaction…

Soudain, alors qu’elle s’y attendait le moins, l’orchestre en question avait commencé une chanson mélodieuse, une chanson que mouna reconnaissait bien. C’était leur chanson à elle et cheikh.
Elle se coucha tristement sur la table pensant à tous ces moments qu’ils avaient passés ensemble et ne put s’empêcher de pleurer à chaude larme encore une fois
Cette coïncidence l’avait ébranlé.



« Mouna »


Elle releva la tête brusquement et fit face à cheikh, son cheikh, qui tenait une rose dans ses mains…



Mouna : cheikh ? Qu’est-ce que tu fais la ?



Cheikh : c’est pour toi que je suis la…



Mouna se voyait comme dans un film. Elle ne comprenait pas, elle n’avait jamais imaginé vivre une situation comme celle la…

Cheikh s’assoit en face d’elle, s’amusant de son regard confus et interrogateur.




Cheikh : je te laisse reprendre tes esprits…




Mouna était en réalité un peu choquée, l’orchestre, les fleurs, tout était de cheikh se demandait elle ; Qu’est ce qu’il voulait faire ? Qu’est ce qu’il attendait d’elle ? comment avait-il imaginé une chose pareille ?
elle voulait lui poser toutes ces questions mais elle n’arrivait pas à ouvrir la bouche.



Cheikh : je sais que tu te poses des questions, je sais aussi que tu pleures à cause de moi, mais je n’ai pas été présent ces derniers jours, je tiens à te dire que c’est bien à cause de cette surprise. Je voulais que tout soit prêt.
Mouna, depuis que j’ai réalisé à quel point je t’ai fait du mal, je cherchais le moyen de me faire pardonner. Je cherchais comment me racheter et…. Malia m’a beaucoup aidé…

Mouna regarda autour d’elle et ne vit personne, rien que son mari et elle.



Cheikh : je tenais à m’excuser encore une fois en t’offrant cette rose comme le font les blancs .


Ils éclatèrent de rire et cheikh essuya doucement les larmes qui s’échappaient des yeux de sa femme…


Cheikh : ne pleures pas…. dis-moi juste que tu veux recommencer une nouvelle vie avec moi, dis-moi juste qu’on ne se quittera plus jamais…



Mouna ne savait même pas quoi dire, elle retenait difficilement ses sanglot car elle n’avait jamais été aussi surprise de toute sa vie. Bien sûr elle voulait répondre, elle voulait parler, mais elle savait que si elle le faisait, elle allait pleurer. Mais elle essaya quand même…



Mouna : cheikh….


Ce dernier lui prit la main pour l’encourager.



Mouna : je… je ne sais pas quoi dire… je….



Cheikh : vas-y ma chérie



Mouna : cheikh je… moi aussi … je ne veux plus qu'on se quitte . Je… je…..



N’en pouvant plus, elle avait éclaté en sanglot se jetant dans les bras de son mari.  Il lui chuchota tout bas « moi aussi je t’aime mon amour »




Quelques minutes plus tard, toujours dans les bras de son mari, mouna s’était enfin calmée. Ils se détachèrent légèrement et cheikh l’attira à lui pour qu’elle s’asseye sur ses genoux



Mouna : comment tu as eu cette idée…



Cheikh : c’est Malia rire… on a préparé ça pendant des jours… et j’ai une autre surprise aussi…



Mouna : moi aussi j’ai une surprise….



Cheikh : rire toi d’abord.


Mouna voulait hésiter, elle voulait faire durer le suspens, mais elle aussi n’arrivait plus à se retenir…

Mouna : j’accepte ton excuse et je suis prête à vivre une nouvelle vie… à trois…




Cheikh, dubitatif : trois ?



Mouna le regarda attendant sa réaction…



Cheikh : TU ES ENCEINTE ?



Mouna : oui



il avait sauté de joie faisant presque tombé sa femme….


Cheikh : excuse-moi c’est que je suis tellement oh…..



Il s’approcha de son ventre le caressa doucement puis la serra de nouveau tellement fort que mouna en riait… en fin de compte toutes ses inquiétudes étaient vaines se disait-elle, soulagée…



Cheikh : moi aussi j’ai un surprise… tu sais je te disais que ma mère a beaucoup de bien en son nom. Bon voilà, tu vois cet hôtel, et bien c’est sa première acquisition. Il était à mon nom mais depuis deux jours maintenant, il est à toi. Je te l’offre mon amour. Je te l’offre et je considère que c’est très peu par rapport à l’amour que je te porte, par rapport au bonheur que tu me procure, je te l’offre parce que je t’aime.



Mouna : quoi ????




Cheikh : l’hôtel t’appartient maintenant.




Mouna n’en revenait pas elle aussi. Oubliant son état,  se jeta de nouveau dans les bras de cheikh et ils restèrent ainsi pendant quelques minutes oubliant tout…
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La réconciliation était sans doute la meilleure des thérapies. Cheikh et mouna avaient donc fait la paix  et cette dernière  avait rejoint sa maison. Malia, sa belle-sœur qui n’avait pas croisé les bras pour qu’elle retourne dans son ménage, l’avait beaucoup aidé. Elle était d’ailleurs rentrée au usa car elle se disait que sa mission était terminée.

Cheikh quant à lui était devenu le mari le plus aimant de tous. Mouna, avec sa grossesse, pouvait réclamait plusieurs choses à la fois et son mari ne rechignait jamais pour les chercher. Ils étaient heureux mais surtout épanouis.

Moustapha de son côté avait abandonné ce sentiment qu’il ressentait pour mouna. Ils avaient parlés, et avant même que son amie lui dise qu’elle allait retourner avec son mari, il avait pris les devants et l’avait conseillé de le faire. Bien sur mouna avait été surprise, mais elle connaissait son ami, elle savait qu’il avait un cœur immense.
Tapha était donc partit au usa avec sa fille grace à une affectation de leur entreprise. Ainsi donc une nouvelle vie avait commencé pour elle mais aussi pour la petite dieyna.



A présent, mouna était bien heureuse dans son foyer. Elle avait certes traversé les plus difficiles situations mais elle s’en était sorti se disait-elle. Elle était fière d’elle mais surtout elle était fière de son mari qui avait su regagner sa confiance et l’aimer comme elle le méritait…

Que demander de plus ???
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Fin.

Merci a vous de m'avoir suivi. Je vou annonce que l aventure ne fait que commencer. D'ici quelques jours je commencerai ici le DESTIN DE RAMATA… Cette histoire est disponible dans mon groupe privé.
Je rappelle que pour adherer a me groupes le tarif est 2500f contactez moi en message si vous etes intéressé . Il y a déjà 5 chroniques finit dans le 1er groupe et dans le groupe en cours deux parties sont publiées par jour pour également 5 chroniques.

Merci a tous et a bientôt.



MOUNA & CHEIKHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant