Partie 9

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Partie 9

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Mouna avait l'impression que toutes les chances étaient maintenant de son côté. Oui le bon Dieu avait répondu à ses prières. En effet tous les jours depuis qu'elle était au courant de la maladie de son père, elle se réveillait chaque nuit aux environs de 3h du matin pour prier.

Elle voyait à présent les résultats de temps de mois d'effort.

« Tu penses à quoi ? »


La question de cheikh l'avait arraché de ses pensées...


« Oh a rien de spécial je pensais juste à la maladie de papa et à tout ce qu'on dû traverser ! »


Ils étaient au restau de la clinique pour manger en attendant que le docteur termine les dernières analyses de son père. Il ne restait plus que quelques jours avant qu'il ne parte au usa pour l'ultime intervention et cheikh avait déjà fini de tout régler...


Mouna n'en revenait toujours pas de ce qu'il avait fait. Elle se demandait tous les jours comment faire pour le remercier pour son geste. Elle ne trouvait aucun moyen pour cela... il avait sauvé la vie à son père et les avaient aidés à surmonter toutes ces difficultés.


Cheikh : tu sais que tu ne dois pas t'inquiéter pour lui, il ira bien dans quelques semaines...


Mouna : oui et tout ça grâce à toi... merci cheikh !


Cheikh, gêné : s'il te plait mouna ne me remercie pas. Nous somme de la même famille, donc c'est très normal...


Mouna : hum !


Cheikh : on doit parler cependant... tu sais qu'avec tes études tu ne peux pas être celle qui accompagnera ton père. D'autant plus que ta mère aussi veut y aller, donc le mieux c'est de rester ici et de laisser maman sadya s'occuper de lui pendant sa convalescence... en plus j'ai appelé mon cousin Matar fall, il travaille à Manhattan ils peuvent habiter dans son appartement pendant les quelques semaines durant lesquelles ils seront là-bas.


Mouna aussi avait pensé qu'elle ne pourrait pas accompagner son papa et de toutes les façons, elle n'avait pas le choix. Elle ne devait rien ajouter à ce que cheikh lui disait. C'était la moindre des choses. Pensait-elle...


Mouna : ok ne t'inquiète pas. Le mieux c'est que maman y aille tu as raison.


Cheikh : et aussi je veux que tu fasses une chose pour moi, ne dis rien à ma mère, je ne veux pas qu'elle le sache. Elle n'a pas besoin de le savoir.


Mouna : rire je suis la première à ne pas le vouloir.


Cheikh : d'accord...


Ils discutaient ensemble et riaient de tous et de rien. Mouna était de plus en plus détendue avec lui et arrivait à parler avec lui sans gêne. Oui elle le considérait de plus en plus comme son frère, et rien d'autre...
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MOUNA & CHEIKHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant