partie 12

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Moustapha dormait paisiblement quand des bruits le réveilla brusquement. Il avait d’abord cru rêver mais s’était très vite rendue compte que c’était la voix de sa femme qu’il entendait. Il se leva soudainement avant de courir pour voir ce qu’il se passait. On était dimanche et il se demandait pourquoi et avec qui elle parlait comme ça à haute voix…
Depuis deux jours maintenant, il sentait l’humeur harassante de adja, mais le médecin l’avait prévenu lors de leur dernière visite, il s’attendait donc à tout…

En effet adja était dans une violente dispute avec une de leur voisine. Moustapha qui était venu à temps, avait pu éviter une altercation entre les deux jeunes femmes. il fallait qu’il épargne sa femme à qui sa grossesse ne se voyait pas encore et qui pouvait bien se battre oubliant son état.


Moustapha : mais qu’est ce qui se passe ici ?


Voisine : il faut parler à ta femme tapha, on habite tous ensemble ici depuis plusieurs années et tu ne m’a jamais entendu me disputer avec qui que ce soit, elle peut pas sortir comme ça, voir deux personnes qui discutent et insinuer que c’est d’elle qu’on parle c’est…


Ne la laissant même pas terminer, adja lui lança « espèce de grosse menteuse tu n’es qu’une…. »


Moustapha : ADJA !!!
Tapha avait tellement crié que même la voisine avait sursauté. Il ne supportait pas les injures et encore moins quand elles sortaient de la bouche de sa femme.


Tapha : rentre !
Faisant la petite fille qui n’écoutait personne adja voulait le contredire quand il cria « JE T’AI DIS DE RENTRER ADJA. TOUT DE SUITE »


Ne reconnaissant plus son mari, cette dernière obéit non sans manquer de lancer un dernier tchip à son « adversaire ».

Après s’être excusé, tapha retourna chez eux à son tour avec la ferme intention de rectifier sa femme. heureusement que ses parents et ses sœurs étaient en voyage se disait-il…



Moustapha : QU EST-CE QUI TE PREND DE TE DONNER EN SPECTACLE COMME SA ADJA ???


Adja : arrête de crier et écoute moi ok. Je marchais tranquillement vers la boutique quand je l'entend dire« on aura tout vu ici, un mari qui court derrière sa femme infidèle, quel poltron ! » et après cela elle se permet de dinsinuer qu’elle ne parlait pas de moi…



Tapha : tu as entendu ton prénom ?


Adja : …


Tapha : tu es infidèle ?


Adja : …


Tapha : JE TE PARLES


Adja : tapha !


Tapha : écoute moi très bien, que ça soit la dernière fois adja que je t’entend dans ces genres d’histoire de vielle femme de quartier c’est clair ?


Adja : …


Tapha : J’AI DIS EST-CE QUE C’EST CLAIR ?


Adja : oui, c’est bon ce n’est pas la peine de crier. Pff

Elle se lèva ainsi brusquement, laissant son mari qui ruminait sa colère. C’est vrai qu’adja avait une de ces humeurs que personne ne pouvait supporter dès fois mais tapha était bien sûr d’une chose, elle avait désormais un peu de respect pour lui et malgré tout ce qu’on pouvait dire sur sa femme, la seule et unique personne qu’elle écoutait sur cette terre, c’était lui. il comptait donc en profiter au maximum et l’éduquer comme il se doit, même si elle portait son enfant.
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Mouna était fatiguée de courir de cliniques en clinique.  Son mari était persuadé qu’elle n’avait rien mais elle par contre, ne voulait plus qu’une seule chose, c’était d’en finir avec tout ca. Et le comble de tout cela, c’était que cheikh ne voulait en aucun cas qu elle soit consultée par un homme, par conséquent, il avait fallu qu’ils visitent trois structures avant d’avoir une femme qui pourrait les aider…


Cheikh engageait la conversation parlait de tout et de rien avec docteur Yacine diène, une brillante gynéco qu’on lui avait recommandé. Elle était plutôt réservée au début mais avec l’entrain de son mari, la jeune gyneco  avait vite succombé, lui faisant même de temps en temps les yeux doux, pensait mouna avec dépit…


Cheikh : bon madame pour ne pas abuser de votre temps, je vous emmène ma femme ; euh je ne sais pas comment l’expliquer mais…


Mouna : bon tu ne peux pas l’expliquer cheikh donc laisse-moi le faire.


Cheikh, surpris : ok comme tu veux. Je vais sortir alors…


Mouna : oui c’est mieux…


Cette dernière n’avait pas vraiment apprecié comment il parlait avec la dame, elle était particulièrement irritée non pas parce qu’elle était jalouse, mais parce que son mari avait fait comme s’il avait emmené sa bonne ou autre chose que sa femme…
Mouna finit donc par expliquer tranquillement ce qu’il lui arrivait. et comme le médecin était une femme, cela lui avait permis d’être plus libre dans ses explications…


Après l’avoir consulter, docteur diène lui prescrit quelques médicaments, lui promettant qu’après seulement trois jours, les verrues partiront toute seule mais qu’il faut essayer tous les jours avec son mari…
Heureusement que ce dernier n’était pas la car cette dernière perspective ne lui plaisait guère. Elle prit donc congé avant de retrouver cheikh dans la salle d’attente, dans une grande conversation avec une femme que mouna ne reconnaissait pas…


Cheikh : tu as finit ? je te présente Safy Cissé, c’est une collègue. Et Safy voici ma femme mouna…


Safy : bonjour mouna, ton mari n’arrête pas de parler de toi au bureau je vous souhaite un heureux ménage…


Mouna : merci enchantee de vous connaitre.


Safy était une jeune fille presque de l’Age de mouna. Cette dernière avait remarqué une certaine proximité entre les deux mais ne voulait pas trop faire attention à cela. Elle venait à peine de se marier et n’allait pas créer des problèmes sitôt. Il fallait d’abord qu’elle règle un problème très important qui était son intimité avec son mari. et cela elle allait très vite s’y mettre.

Une fois dans la voiture, ils discutaient de tout et de rien. cheikh avait même l’impression que sa femme était plus sereine qu’il y a quelques heures. Ils passerent donc par la pharmacie pour acheter les médicaments, mais aussi cheikh en profita pour acheter un liquide que lui avait conseillé safy. Oui il n’avait pas parlé de son problème à cette dernière mais elle avait vite deviné. Oui deux personnes fraichement mariés chez le gy gy tout le monde savait ce que ça signifiait avait-elle lancé à son collègue.


Mouna n’avait pas idée du genre de liquide que ç’était mais ne posa pas de question car elle n’était pas très curieuse…
Ils passerent d’abord au restaurant pour manger avant de retourner à leur hôtel. Il était presque 22H quand ils décidèrent de se coucher. Mouna avait tout fait pour dormir avant son mari mais quand elle avait voulu faire semblant, cela n’avait pas marché. Oui au moment de venir se coucher, il avait entendu le téléphone de cheikh sonner et ce dernier d’aller répondre au balcon et tout bas…

Il était resté plusieurs minutes au téléphone et n’en pouvant plus, mouna le retrouva… il était de dos et ne l’avait pas senti arriver…


« … oui je sais mais tu dois aussi savoir que je ne suis pas bête kya… de toutes les façons on règlera ça plus tard… »


Mouna : cheikh ?


Il avait tellement sursauté qu’il avait manqué de laisser tomber son téléphone.


Cheikh : tu es la depuis quand ?


Mouna : 2 secondes… il y a un problème ?


Cheikh : non pas du tout je parlais avec un ami. j’arrive ok ?


Mouna se retourna sans répondre. Elle ne pouvait pas croire que cheikh parlait avec une fille. Mais elle connaissait très bien son cousin, elle savait qu’il n’était pas un menteur et qu’il disait la vérité mais son seul problème était qu’elle avait entendu le prénom de kya…
Bref elle n’allait pas se mettre à jouer les femmes jalouses puisqu’elle ne l’était pas. elle se promit alors de ne plus penser à ce genre de chose et allait tomber dans un sommeil réparateur quand elle sentit les mains de son mari sur son corps… elle voulait de nouveau faire semblant de dormir mais les paroles de sa mère lui vinrent en tête « tu es ma fille unique, et ton honneur est mon honneur, amène moi ce pagne »

Elle se retourna légèrement pour lui faire face. Cependant  elle ne pouvait s’empêcher de lui demander.

« tu parlais avec qui cheikh ? »


« … pourquoi tu me le redemande mouna. Je t’ai répondu tout à l’heure tu ne me fais pas confiance ? »


Mouna : rire, après deux jours de mariage si je ne te fais pas confiance j’ai bien raison…


Cheikh : bon ok d’accord, je sais ce que tu penses mais tu dois me faire confiance je ne suis pas un don juan et je ne ferai rien qui puisse te faire souffrir ok ?


Mouna : je n’ai pas parlé de don juan jusqu’ à présent cheikh et…


Ne la laissant pas terminer sa phrase, il captura ses lèvres pour un baiser sensuel et très doux. Mouna n’avait plus le choix elle avait la tête qui tournait.
Son mari embrassait mieux qu’elle ne pensait, et sans même le vouloir, elle répondit à son baiser, l’encourageant à se faire encore plus insistant…
Comme elle était simplement vêtue d’un pagne blanc, cheikh n’avait pas eu de difficulté pour le dénouer. Mouna n’avait pas fait d’objection, oui elle voulait qu’ils essaient une seconde fois car elle voulait franchement en finir. Mais ce qu’elle ne savait pas c’est que c’était loin d’être finit.
Elle qui voulait que son mari passe à l’action, ce dernier avait décidé de passer la nuit autrement. Oui au lieu de faire ce qu’il avait à faire, cheikh s’était mis à lui procurer un plaisir qu’elle n’avait jamais soupçonné.
Il l’embrassait au cou, insistant avec sa langue et de temps en temps, lui mordillait le bout de l’oreille, arrachant ainsi un doux gémissement à sa femme.
Encouragé par les gestes de mouna, cheikh descendait encore plus bas avec sa langue. Il atteint rapidement l’intimité de la jeune femme qui avait sursauté en sentant la langue de son mari…


Mouna : qu’est-ce que tu fais ?


Cheikh : laisse toi faire….

Le plaisir qu’elle avait ressenti cette nuit-là était incommensurable. Elle n’avait jamais eu idée que son cousin lui ferait ces genre de choses Elle-même n’avait jamais su qu’on pouvait ressentir de telles choses avec un homme. C’était tout simplement magnifique pensait elle en se réveillant petit à petit au petit matin…


Cheikh : bonjour toi… bien dormi ?


Mouna, gênée : rire oui et toi ?


Cheikh : ça va…


Mouna : je vais aller chercher du café et un peu de pain tu veux ?


Cheikh : c’est toi que je veux…


Mouna avait frissonné en entendant le ton sur lequel cheikh lui avait parlé. elle eut soudain des papillons dans le ventre à la seule idée de penser à ce qu’il lui avait fait la nuit dernière. Elle était bien sur partante pour ce genre de plaisir mais ce matin cheikh n’était pas de son avis. Il se mit donc tout doucement sur elle prenant possession de tout son corps…

il était toujours face au même obstacle. Même s’il sentait que c’était moins rugueux, il était toujours devant et n’arrivait pas à entrer. Il voyait clairement que mouna souffrait beaucoup mais il fallait qu’ils le fassent, sinon ils ne le feraient jamais…
Se souvenant soudain de son lubrifiant, il l’appliqua délicatement avant de s’y mettre de nouveau. Cette fois ci, il sentit une légère ouverture avant d’appuyer tellement fort qu’il arracha un cri strident a mouna…

Enfin, disait mouna les yeux remplis de larmes. c’était le moment le plus douloureux de toute sa vie. Elle avait tellement mal qu’elle n’avait pas pu éclater en sanglot. Oui cheikh l’avait défloré enfin…
Ils restèrent sur la même position une bonne dizaine de minute avant de sentir son mari faire des vas et vient très lentement. Mais ne pouvant pas se retenir encore très longtemps, il accélèra sans même s’en rendre compte. Cheikh lui faisait énormément de mal mais son plaisir était plus fort que sa raison.
C’est ainsi qu’après plusieurs minutes, il tomba raide en elle, la laissant pantante et le visage mouillé par les larmes…


Cheikh : je suis vraiment désolé mouna, je suis vraiment désolé…


Elle n’arrivait pas à articuler une seule phrase tellement elle avait mal.
Voyant qu’elle ne réagissait pas, cheikh s’inquiétait un peu. Il se retira tout doucement avant de s’allonger à côté d’elle, essuyant ses larmes… elle n’avait pas voulu pleurer, non elle n’avait pas voulu montrer sa faiblesse, mais c’était plus fort qu’elle. elle n’avait pas imaginé une seule seconde qu’on pouvait ressentir une telle douleur. Elle était tout simplement dépassée…

Cheikh avait respecté son silence. Il savait que c’était une épreuve difficile pour une femme mais il se devait de le faire. Après quelques minutes, mouna voulut se lever mais à sa grande surprise ses pieds ne tenait plus. Son mari se leva donc subitement et l’aida à se doucher.
Ils n’avaient plus échangé un seul mot depuis presque une heure. Mouna avait toujours mal et sentait cette douleur lui déchirer le cœur. Elle pensait que ce n’était pas normal et voulu en parler avec cheikh qui était devant son ordinateur quand elle sentit un liquide chaud couler de son intimité…


Mouna, paniquée : CHEIKH !


Cheikh : oui ?


Mouna : je pense qu’il faut qu’on aille à l’hôpital je…


Elle avait ainsi essayé de se lever et c’est à ce moment-là que son mari avait remarqué du sang, beaucoup de sang sur le drap. Et n’ayant pas pu la retenir à temps, elle tomba dans les pommes…
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Cheikh : allo maman ?


Badiene ouly : cheikh tu daigne enfin m’appeler ?


Cheikh : maman écoute je suis satisfaite de ma femme et votre pagne est là. Seulement il y a un souci mouna est à l’hôpital, elle ne vas pas bien… elle a perdu du sang….


Badiene ouly : quoi ??? tu l’a blessé ?


Cheikh : …


Badiene ouly : bon n’appelle personne j’arrive dis-moi dans quelle hôpital vous êtes.
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Après avoir parlé avec sa mère, cheikh voulut appeler sa sœur au usa pour des conseils mais il décida d’appeler la maman de sa femme… pensant que c'était plus judicieux.


Cheikh : bonjour maman. Je m’excuse pour la lenteur. Je voulais juste vous dire que je suis satisfait de votre fille.


Maman sadiya : ALHMADOULILAH… merci

cheikh. Est-ce que je peux parler avec elle ?


Cheikh , paniqué : euh elle ne vas pas trop bien en fait elle est à …. L’hôpital


Maman sadiya : à l’hôpital ??? quel hôpital ?



Cheikh venait de faire la plus grande gaffe de sa vie. Sa mère lui avait bien dit de ne le dire à personne et voilà maintenant. 2h après ses coups de fils, les deux femmes s’étaient retrouvées ensembles à l’hôpital attendant le docteur tous les 3 ;
En fait cheikh n’avait pas été doux avec mouna. Oui il n’était pas arrivé à se contrôler résultat, il avait conduit sa femme à l’hôpital.
Ainsi après quelques heures, le docteur diene leur revient : « elle va très bien c’est très normal qu’elle subisse cela. Elle a juste perdu du sang et ce n’est pas trop grave. Je signe sa sortie et vous pourrez partir avec elle d’ici quelques minutes. »


Cheikh : merci docteur…


Docteur : je peux vous parler s’il vous plait…


Cette derniere prit cheikh à part plus pour le sermonner que pour parler avec lui : « vous devez la ménager et faire doucement avec elle. elle peut paraitre forte physiquement mais elle fait partie de ces femmes qui sont faibles oui très faible. Donc allez y mollo mollo svp. »


Cheikh : gêné : ok docteur merci encore…

A son retour, il vit les deux femme dans une grande conversation qui allait aboutir à une dispute…


Badiene ouly : elle ne doit pas prendre leur médicament là. Il faut qu’on l’amène voir le tradipraticien. On a nos traditions sadiya.


Maman sadiya : ouly, ma fille n’ira nulle part…


Cheikh : c’est bon s’il vous plait. Allons y. maman je t’en supplie n’insiste pas…

Ils prirent tous le chemin du retour avec mouna qui était toujours très faible mais qui était quand même heureuse de voir sa maman…


Maman sadiya, tout bas : je suis fière de toi ma cherie.



Le trajet s’était passé de manière très calme. Après avoir déposé sa belle-mère, cheikh en fit de même avec sa mère. Cette dernière qui pensait qu’ils allaient rentrer avec elle s’était retrouvée. surprise quand il vit la voiture de cheikh repartir…
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Les jours passaient ainsi et cheikh avait suivi les conseils du médecin. Il faisait de son mieux pour ne pas blesser sa femme mais aussi il voulait à tout prix qu’elle s’habitue à l’acte. Même si son corps répondait très peu à ses assauts, cheikh reconnaissait que mouna faisait quand même des efforts. Cependant, cette dernière en avait marre de vivre à l’hôtel, et elle trouvait que 15 jours c’était amplement suffisant pour une lune de miel.



Mouna : cheikh ?


Cheikh : hun ?


Mouna : tu ne penses pas qu’on devrait rentrer maintenant ?


Cheikh : tu veux rentrer ?


Mouna : oui….


Cheikh : rire d’accord…. Je sais que dans quelques jours tu me dira de retourner à l’hôtel. TU A OUBLIE MA MERE ON DIRAIT ….






C’est ainsi qu’ils quitterent l’hôtel et arrivés chez eux, une très grosse surprise les attendait. En effet, les deux sœurs de cheikh étaient rentrées et n’avaient rien dit à leur frère. C’est pourquoi cheikh avait crié quand il avait vu Malia et rama devant la porte pour les accueillir…
il n’en revenait pas. il n’avait pas pensé une seule seconde retrouver ses deux sœurs chez lui en rentrant. C’était la plus belle des surprises…
Mouna les connaissait très bien . Elle n’avait pas eu l’occasion de les côtoyer mais elle les connaissait comme ses cousines. Malia était beaucoup plus ouverte que rama mais cette dernière était la protégé de cheikh car étant la benjamine de la maison. Leur frère les adorait raison pour laquelle il avait été tellement heureux de les revoir qu’il lui était impossible de cacher sa joie.
Leur retour à la maison était donc très bruyant mais très gaie en même temps. Il y avait beaucoup d’ambiance surtout. Tout le monde était content pour mouna et cheikh et même badiene ouly s’y mettait considérant mouna comme sa propre fille. cette dernière était toujours aussi surprise par la réaction de sa badiene mais mettait tout cela sur le compte de la nouveauté. Elle était persuadée qu’elle allait très vite retrouver son ancienne comportement…
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10jours qu’ils étaient rentrés que mouna et cheikh n’avaient plus une minute à eux. mouna n’avait plus le temps d’aller rendre visite à sa mère car tous les jours, des amis de cheikh ou des cousins venaient les rendre visite. Du coup elle se mettait au fourneau tous les jours pour accomplir son rôle d’épouse. Heureusement que cheikh était en congé et qu’elle n’avait pas encore repris les cours…
Elle jouait ainsi son rôle d’épouse de la manière la plus parfaite qu’il soit. Même si Malia et rama ne faisait rien à la maison, elle éprouvait un plaisir immense à préparer des petits plats pour son mari mais surtout elle adorait le fait que tout le monde la complimente sur sa cuisine.
Cependant, cheikh qui avait remarqué que sa femme n’avait plus une minute à elle voulut parler avec elle…
Ils étaient couchés et comme chaque nuit, mouna était tellement fatiguée qu’elle ne pouvait même pas discuter correctement avec  lui…


Cheikh : mouna il faut que tu penses à te reposer un peu.


Mouna : j’ai l’habitude cheikh seulement je me fatigue très vite ces derniers jours mais ce n’est rien ne t’inquiète surtout pas… je vais bientôt reprendre les cours.


Cheikh : ok mais je te demande de ne pas préparer demain…


Mouna, : cheikh stp demain tu sais que presque toute la famille viens il faut que ….




Comme d’habitude, il ne la laissa pas terminer sa phrase. Il avait aussitôt plongé sa main dans l’intimité de sa femme ce qui la réveilla sur le champs. Il savait que c’était ce qui pouvait faire perdre la tête à mouna et il ne se privait jamais de lui faire plaisir…
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Le lendemain matin, cheikh avait joint les gestes à la parole. Privée de cuisine de toute la journée, mouna en avait profité pour inviter ses deux amies sokhna et tima. Elle s’était donc levée très tôt laissant son mari toujours au lit. Comme elle n’était pas autorisée à cuisiner, elle avait décidé de prendre son temps sous la douche. Et Après cela, elle prépara un petit déjeuner copieux pour son homme avant de le réveiller tout doucement. elle n’était certes pas très amoureuse de cheikh, mais elle ne comptait laisser personne s’approprier son mari par manque d’attention. Elle avait donc décidé qu’il ne manquerait jamais de rien au point d’aller le chercher ailleurs.
Elle prit donc tout son temps et le résultat n’avait pas été décevant. En effet elle avait commandé des croissants chauds qu’elle devait accompagner avec du chocolat au lait comme sa mère lui avait appris.


Sorti de la douche, cheikh se précipita pour s’habiller et s’assoir sur leur petite table. ils mangeaient ensemble dans une ambiance de couple très beau mais aussi avec une complicité qui commençait à naitre petit à petit entre eux. cheikh n’avait d’yeux que pour sa femme, et ces petits gestes aussi normaux qu'ils soient le rapprochait de  sa femme.



Cette journée était un jour spécial. Oui badiene ouly avait invité presque toute la famille pour venir passer la journée. En effet, comme cheikh reprenait le boulot le lendemain, elle avait prévu de faire un petit brunch en famille.
La plus part avait préféré venir le matin vers 12H. certains qui ne connaissaient mouna que de nom étaient juste animés d’une grande curiosité. Ils venaient donc plus pour la découvrir que pour répondre à l’invitation de la grande royale dont tout le monde connaissait la réputation.
C’est ainsi qu’ils commençaient à venir petit à petit. Et en moins d’une heure, le grand salon était remplit d’invités. Heureusement pour mouna car la majorité étaient des cousins qu’elle connaissait très bien. elle était donc très à l’aise, assise à côté de son mari. mais surtout à cause de sa belle-sœur Malia qui ne ratait pas une occasion de dire du bien d’elle et de ses bons plats…


Cousin 1 : cheikh on dirait que tu as décroché le gros lot alors. Si j’avais su…


Cousin 2 : moi qui disait que mouna était encore une gamine… cheikh tu nous a bien doublé …


Cheikh : rire, vous vous rendez compte que c’est de ma femme dont vous parlez la…


Ils éclaterent tous de rire faisant se retourner badiene ouly qui discutait tranquillement avec les autres membres de la famille. mouna avait été présenté aux autres, des tantes qui étaient du côté du père de cheikh. Elles l’avaient toisé de haut en bas, la gênant au plus haut point. Heureusement que Malia était venu à son secours, disant énormément de bien d’elle à ses bbadienes





Quelques heures plus tard, ses deux amies daignent enfin venir. Elle fit les présentations et l’ambiance allait bon train. Ça discutait par ci et par là, et toujours à côté de son mari, elle recevait de temps en temps des compliments soit sur son boubou, soit sur sa coiffure ; et pour les indiscrets, sur sa beauté naturelle. Elle riait à chaque compliment et recevait de temps à autres des bisou de son mari ce qui la mettait mal à l’aise des fois. Rire…

Un dernier lot d’invité arriva avant l’heure du repas. Elle avait remarqué qu’il y avait certaines de ses cousines qui étaient au mariage et d’autres qu’elle ne reconnaissait pas. leurs amies surement se disait-elle en les saluant. Et comme d’habitude, rokyatou l’avait toisé et à peine salué.
Même si mouna n’en faisait pas trop cas, Malia elle avait remarqué le geste de sa cousine. Mais comme elle savait que c’était la meilleure amie de rama et qu’elle était une grande bouche, elle avait préféré se taire pour ne pas créer des conflits…
Le reste de la journée se passa donc sans ambages. La seule chose qui ne lui plaisait pas c’était la proximité de rokyaatou et cheikh. Mais elle se faisait des idées se disait-elle en se levant pour servir la salade de fruit qu’elle avait elle-même  préparé.


Cheikh : tu vas ou ?


Mouna : j’ai préparé une salade de fruit. Laisse-moi au moins la servir, la bonne fera le thé…


Cheikh : je t’avais dit de ne rien faire aujourd’hui…


Mouna : c’est pas le moment de me faire des reproches…


Et comme pour le narguer, mouna lui tourna le dos, lui laissant un spectacle que lui seul pouvait comprendre.

Au moment de servir le dessert elle avait remarqué que rokyatou etait maintenant assise a côté de cheikh, sa place a elle. Elle ne fit rien Mais au moment de servir ses badienes il entend la voix de son mari... ''kya tu savait que j'allais te battre'’



Hormis leur petite complicité c'était le prenom qu'il avait prononcé qui lui a fait un tilt dans la tête.  Cetait donc avec rokya qu'elle parlaait quand ils etaient a lhotel pensa telle. Elle comptait bien regler cela se disait elle en servant ses belles soeurs.
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A suivre…


A suivre…

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MOUNA & CHEIKHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant