partie 26

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Cheikh devait s’attendre à tout avec cette fille. Il l’avait connu il y a des années et avait juste passé des moments avec elle et   rien d’autre. Mais connaissant oumy, il savait qu’elle allait tout dramatiser et essayer de berner sa femme. Il venait de la récupérer et il n’était pas prêt de la perdre de nouveau.


Mouna : qu’est ce qui se passe ?


Cheikh : il faut que je te dise quelque chose à propos d’oumy ; Je ne veux pas que tu ais de surprise  et surtout je ne veux pas te perdre de nouveau.


Mouna : arrête tu ne m’as jamais perdu. Qu’est ce qu’il y a avec oumy ?


Cheikh : on a été ensemble pendant des années et tout le monde était au courant de notre relation. Quand elle était tombée enceinte, elle m’avait accusé même accusé d’en être le père, je l’avais cru pendant un moment mais un jour je l’ai surprise au téléphone accusant un autre. Et c’est là que je m’étais révolté.


Mouna : et après ? Qu’est ce qui s’est passé ?


Cheikh : je lui ai dit que je ne comptais pas reconnaitre un enfant dont je n’étais pas sûr d’être le père. Et je ne voulais pas aussi qu’elle pense que je suis un poltron. J’ai carrément refusé la paternité.


Mouna : maintenant c’est qui le père de son fils ?


Cheikh mis un temps d’arrêt ce qui avait inquiété sa femme.


Cheikh : jusqu’à présent elle n’arrive pas à donner le nom du père de son garçon . C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle a des problèmes en permanence avec son père à elle, qui n’arrête pas de la harceler à ce sujet.


Mouna inquiète : et tu n’as jamais pensé que tu aurais pu être le père de ce gamin ?


Cheikh : bb je ne suis pas son père.


Mouna : sur quoi tu te base pour dire ça ?


Cheikh :  je le sais c’est tout. Stp on peut arrêter de parler de ça ? Je voulais juste te mettre au courant pour ne pas qu’elle utilise cette histoire contre moi.


Mouna avait été surprise par la révélation de son mari. Bien vrai qu’elle était particulièrement touchée qu’il vienne lui-même tout lui raconter, elle n’en restait pas tout de même convaincue.

Elle allait vivre sur le même toi que l’ex de son mari, et elle savait que ses deux tantes allaient l’utiliser contre elle.


Cependant, ce qu’elle n’arrivait pas à vraiment digérer était le fait que cheikh soit convaincu que le petit n’était pas de lui juste parce qu’il l’a surpris accusant un autre. Et si l’enfant était de cheikh ? Et si oumy l’utilisait un jour pour lui prendre son mari ? Elle se posait ces questions dans sa tête ce qui avait complètement gâché son humeur du dimanche.


Cheikh : bébé  stp ne te fais pas de souci par rapport à cela . Je vais faire tout mon possible pour qu’elle retourne chez elle.


Mouna : non elle n’a qu’à rester ici ; Cela ne me dérange pas.


Cheikh ne voulait pas voir sa femme dans cet état. Elle était enceinte de 8 mois bientôt 9. Il ne voulait en aucun cas lui faire souffrir.


Cheikh :  écoutes je ne veux pas te faire de mal, ni à toi ni à notre bébé. Je ne veux pas que tu te fasses des idées par rapport à ce sujet je te le répète . On va faire une chose, on déménage dans l’autre maison. Elle est prête et il n’y as personne….


Mouna : tu as oublié que nous ne pouvons pas vivre là-bas tant que le bébé n'est   né. En plus de cela je suis presque à terme je ne dois pas faire tant d’effort. Donc un déménagement n’est pas approprié. Ne t’inquiète pas j’ai su gérer les humeurs de ta mère jusque-là donc, cette femme ne peut rien me faire.

Cheikh n’était pas du même avis que sa femme. Il savait de quoi était capable oumy. Il savait aussi qu’il ne pouvait pas compter sur sa mère pour la canaliser. Il prit alors la décision d’aller la voir histoire de la mettre en garde.
Toute la journée, il avait donc tout fait pour que sa femme ne se fatigue pas. Même si ses deux mamans le regardaient bizarrement, il s’en foutait royalement. Il était libre de faire ce qu’il voulait, et aider sa  enceinte jusqu’au  dent à préparer n’avait rien d’anormale se disait-il.

Ainsi donc, il était arrivé à redonner le sourire à mouna qui commençait à s’inquiéter de la venue d’oumy.


ainsi donc, Après avoir pris le repas, ils décidèrent d’aller faire une sieste. Mouna était tellement fatiguée qu’elle s’était tout de suite endormie, laissant son mari déçu rire. En effet, à presque 8 mois de grossesse, elle avait toujours cette fatigue qui trônait sur tout son corps. Elle se sentait lourde et comme son ventre était anormalement gros, elle avait les jambes toujours enflées. Elle se demandait même pourquoi son mari la trouvait toujours aussi attirante. Elle n’avait plus l’air de cette jeune fille belle et pétillante d’il y a 8 mois.
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Pendant que sa femme dormait paisiblement, cheikh en profita pour aller voir oumy. Il devait mettre les points sur les i. oui, même si elle avait des problèmes avec son père, elle pouvait bien aller autre part, pourquoi chez lui ? Que cherchait-elle vraiment ? Il ne le savait et ne voulait pas le savoir. Tout ce qu’il voulait c’était qu’elle reste tranquille dans son coin et surtout, il ne voulait en aucun cas la voir s'approcher  de sa femme.

Il toqua deux fois à la porte avant d’entrer sans attendre qu’elle réponde. Il l’avait trouvé allongée son fils jouant à côté d’elle.


Cheikh : j’ai frappé  deux fois à la porte. Qu’est ce qui t’empêchait de répondre ?


Oumy :  suis-je  obligé ?


Cheikh savait qu’oumy était d’une arrogance sans faille. Il décida de ne pas la suivre dans sa lancée .


Cheikh : bref c’est la seule fois où je vais entrer dans cette chambre tant que tu y seras. je ne sais pas ce que tu cherches, ni ce que tu fais dans ma maison. Mais je te dis une chose si tu t’approches de ma femme tu sais ce que je suis capable de te faire. Donc tu auras été prévenu. Je ne sais pas ce que tu veux mais sache que je n’ai rien à t’offrir. A bon entendeur….


Oumy se lèva : écoute moi très bien cheikhouna, si tu penses que je suis la même fille qu’il y a trois ans et bien tu te trompes lourdement. J’ai murit et j’ai grandi. alors tes menaces tu peux te les mettre la ou je pense. Si tu penses que je suis venue dans cette maison gratuitement tu te trompes aussi. J’espère que tu as raconté notre vraie histoire à ta femme car si tu ne le fais pas, ne t’inquiète même pas, elle aura ma version. Maintenant sors de cette chambre.



Cheikh n’en revenait pas de l'impertinence  de cette fille. Il savait d’avance qu’oumy n’était venue que pour gâcher son mariage. Il savait qu’elle ne lui avait jamais pardonné ce qu’il s’était passé il y a trois ans. Mais était-ce de sa faute ? Était-il obligé de reconnaitre un enfant dont il n’était même pas sûr d’être le père ? Depuis trois ans, elle n’était pas capable de donner le nom du vrai paternel de cet enfant.



Les jours passaient donc, et cheikh avait été obligé de prendre des jours de congé. Ses collègues le taquinaient en lui disant qu’il prenait des congés de paternité. Mais au fond il les avait pris pour pouvoir contrôler oumy et ses malversations.
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Moustapha commençait à avoir marre des actes de sa femme adja. En effet, il avait finalement engagé une nounou pour sa fille afin qu’il puisse aller travailler tous les jours sans être inquiété. Oui il ne faisait plus confiance à sa femme qui n’hésitait plus à confier leur fille à des voisines juste pour aller à un mariage baptême ou autre événement.
Il en avait marre, oui vraiment marre. Il voulut en parler à sa mère mais cette dernière était toujours du côté d’adja, car sa femme en effet leur montrait un autre visage.


Cela faisait maintenant plusieurs mois qu’il ne touchait plus. Il n’en avait d’ailleurs plus envie. En effet leur mariage ne tenait plus qu’à un fil et ils ne se parlaient quasiment plus. Pourquoi ? Et bien Moustapha ne le savait pas. Il ne cherchait même pas à le savoir.
Il s’accentuait sur sa routine quotidienne et sa fille lui procurait énormément de bonheur. Il n’avait donc besoin de rien d’autre se persuadait-il. Mais au fond de lui, quelque chose lui manquait. Oui il avait envie de vivre une vie normale, avec une femme normale. Il avait envie de connaitre le bonheur d’avoir une petite famille. Le bonheur de retrouver sa femme et sa fille chez lui a chaque fin de journée .

Fatigué de toujours se disputer pour la même chose, il prit donc une résolution ferme. Il allait parler à sa femme. Oui il fallait qu’il règle cela une bonne fois pour toute.
Comme c’était un dimanche et qu’elle était sortie comme d’habitude, il décida de se faire un petit déjeuner avec sa fille. Ils étaient en train de passer un bon moment quand tout à coup on frappait à la porte. Il se lèva tranquillement pour ouvrir la porte à une jeune femme.
Il ne la reconnaissait pas mais l’avait quand même laissé entrer car il avait l’impression qu’elle avait quelque chose d’important à lui dire.


Tapha : entrez !


Elle le suivi jusqu’au salon.


Inconnue : c’est votre fille ?


Tapha : oui elle s’appelle dieyna.


Inconnue : elle est très belle.


La jeune femme mit  un temps d’arrêt puis brusquement tapha remarqua un visage triste et il ne put s’empêcher de s’inquiéter.


Tapha : en quoi je peux vous aider madame…


Inconnue : madame seye. Je sais que vous ne me connaissez pas et moi aussi je ne vous connais pas. Mais si je suis venue ici aujourd’hui c’est pour vous ouvrir les yeux.


Tapha ne comprenait pas vraiment ce qu’elle voulait dire… il la laissa continuer


Madame seye : je suis mariée il y a 5 ans  avec un homme qui a tout fait pour moi. Je ne manquais de rien. Il m’aimait plus que tout au monde. Je vous épargne les détails. Mais depuis maintenant quelques mois, j’ai remarqué qu’il y avait un petit changement venant de lui. J’ai alors décidé de le suivre un jour et jusqu’à un hôtel non loin de chez moi. Au début je ne voulais pas croire qu’il pouvait aller aussi loin. J’ai donc attendu tranquillement dans ma voiture de telle sorte qu’il ne me voit pas. 2h plus tard, il en sortit accompagner d’une jeune femme.

Tapha ne voulait pas tirer de conclusion hâtive ; ou tout simplement il n’avait pas envie de croire à ce qu’il entendait. Il décida donc de la laisser continuer.


Madame seye :… voilà j’ai donc décidé de juste les regarder, et aussi j’avais reconnu la jeune femme en question. Quand elle s’était retournée, j’avais eu le choc de ma vie oui parce que monsieur j’ai vu votre femme accompagnée de mon mari.

Tapha sous le choc : mais comment ça vous avez vu ma femme et votre mari à l’hôtel ? Et comment vous avez fait pour savoir que c’est ma femme ?


Madame seye : monsieur je connais votre femme avant même de me marier. Adja était l’ex copine de mon époux et s’ils ne s’étaient pas mariée c’était dû à un problème de caste. A l’époque, j’étais la meilleure amie à mon mari et je connaissait l’histoire du début à la fin. C’est pourquoi j’ai fait des recherches sur elle et j’ai su qu’elle était mariée. J’ai consulté son compte Facebook et je vous voyais sur ses photos. J’ai demandé à des gens qui vous connaissez et je suis la aujourd’hui.



Tapha n’en croyait pas ses oreilles. Il n’était pas autant surpris mais il avait mal oui très mal au cœur. Il était tenté de ne pas croire cette femme qu’il ne connaissait d’ailleurs pas. Et puis qu’est ce qu’elle attendait en lui racontant tout ça ? Que voulait-elle exactement ? Ne voulait-elle pas tout simplement détruire adja comme les femmes le faisaient entre elles? Il se posait toutes ces questions pendant que la dame continuait son récit, le visage rempli d’amertume et de colère.


Tapha : comment s’appelle votre mari ?


Madame seye : Abdoulaye seye

Alors que lui-même était confus et perdu, la principale concernée choisit ce moment pour entrer…


Adja : BONJOUR !


Elle avait remarqué une jeune femme assise en face de son mari. Et sans leur prêter attention, elle se dirigea vers sa fille pour la prendre dans ses bras. C’est à ce moment que madame seye pris congé et sortit, accompagnéede tapha.


Madame seye : je vous remercie de m’avoir acceuillit. Je pense que j’ai fait ce que j’avais à faire et que vous allez ouvrir les yeux comme je maprete à le faire.


Tapha : merci encore. Prenez mon numero.

Ce dernier qui était toujours sous le choc retourna au salon le visage toujours avide et confus. Il n’était pas certain de ce que lui avait dit cette femme mais une chose était sûr, toutes les preuves étaient contre adja. Il eut alors une idée.

Voyant qu’elle était en train de se préparer pour se doucher, il lui demanda de manière très naturelle


Tapha : tu étais partit ou ?
Adja qui s’occupait toujours de se déshabiller, lui avait répondu de la manière la plus simple qui soit.


Elle : j’étais au Samu avec maman pour voir un oncle malade.


Tapha : tu es sur ?


A cette dernière question de son mari, adja avait sursauté.


Elle : depuis quand tu t’intéresses à mes sorties ?


Tapha : je suis ton mari non, j’ai le droit de savoir ce que tu fais de tes journées. Un dimanche matin tu sors sans même me prévenir.


Adja : écoute tapha je ne suis vraiment pas d’humeur à me disputer.


Tapha : eh bien moi aussi je n’ai pas envie de me disputer mais j’aimerai te parler de quelque chose tu veux bien t’assoir ?


Elle obéit et n’avait vraiment aucune idée  sur ce que son mari voulait lui dire. Elle avait juste envie d’en finir avec cette discussion et aller se doucher et dormir un peu. Heureusement que dieyna s’était endormi se disait-elle soulagée.


Tapha : tu es tellement maladroite que tu n’as même pas regardé la femme qui était là il y a quelques minutes.


Adja : tapha c’est quoi le problème ? Je n’ai pas d’arrière-pensée parce que je sais que tu n’oseras jamais m’emener une maitresse sous notre toit. Donc viens-en au fait.


Tapha, amusé : rire adja tu ne la reconnais pas ? Ok si tu le dis. Elle dit être la femme d’un certain Abdoulaye seye….


Adja avait soudain relevé la tête et avait fait apparaitre un air choqué. Elle ne savait quoi dire ni que faire.


Tapha : bon tu peux me dire pourquoi tu fais cette tête ?


Adja : qu’est ce qu’elle voulait ?


Tapha : elle est venue me dire que tu me trompais avec son mari qui est d’ailleurs ton ex. bien sûr je ne la crois pas. Je sais que tu n’es pas capable d’adultère.


Adja était bouche bée et ne pouvait avancer un mot. Elle savait tapha naïf mais pas à ce point. Cependant, elle avait remarqué que son mari n’avait pas l’air de quelqu’un qui croyait aux paroles de madame seye. Elle décida alors de jouer la victime.


Adja : elle est mauvaise cette femme. Comment  peut elle venir jusque chez moi et m’accuser alors que je suis mariée. Je vais me doucher et aller régler ça . Je ne peux pas laisser cela comme sa tapha. Elle est venue dire du mal de moi et partir. Il faut qu’elle sache que ça ne se passe pas comme sa ; si son mari est un coureur de jupon ce n’est pas ici qu’elle va venir appliquer sa vengeance. Et puis c’est qui Abdoulaye seye ?


Tapha : c’est ce que je me disais aussi. Tu ne ferais jamais une chose pareille. Mais bon je ne sais comment ni pourquoi elle est venue me dire tout ça. Peut-être aussi que tu ressembles à la maitresse de son mari. Ou une de tes « ennemis » veut te détruire en passant par elle. Bref ne t’inquiète pas je te crois. Ce n’est pas la peine d’aller regler cela avec elle ; Elle n’aura pas ce qu’elle cherche.


Adja était soulagée…


Tapha : maintenant tu peux aller te doucher mais après je voudrais qu’on parle de nous. Je ne sais pas ce qui se passe ces derniers temps mais on est plus le couple heureux qu’on était  il y a des années. Je voudrais qu’on recommence tout…


Adja : oui bebe ne t’inquiètes pas. Moi aussi j’y pensais et je voudrais qu’on essaie de régler cela. Je reviens…


Depuis quand elle ne l’avait plus appelé bb se demandait tapha ? Il savait à présent que la dame avait raison. Il pouvait clairement deviner qu’adja le trompait avec un autre. Cependant, il ne pouvait pas l’accuser sans preuve. C’est ainsi qu’il se mit à fouiller le sac de sa femme et récupèrason téléphone.
Il le mit sous silence avant de chercher dans les messages : rien ! De même que dans les appels. Elle est futée se disait tapha. Mais il avait remarqué un numéro de contact qui l’appelait très souvent. Il composa rapidement ce numéro sur son téléphone avec l’application call App. Et hop ! ABDOOULAYE DAOUDA SEYE apparut sur l'écran . Il lui envoie un message depuis le portable de sa femme : « j’ai passé un excellent moment »


Il ne s’attendait même pas à une réponse aussi rapide car 2 minutes plus tard, un nouveau message arriva. Il savait que s’il l’ouvrait, ce message pouvait changer sa vie à jamais, même si les déclarations de cette femme avaient déjà tout changé.


« C’est moi qui ai passé un bon moment aujourd’hui, je ne savais pas qu’un matin de dimanche pouvait être aussi délicieux. On se retrouve ce soir au même endroit. Tu me manque déjà. Et n’oublie pas ne le laisse pas te toucher, tu es a moi »


Tapha ne savait même ce qu’il ressentait pour sa femme à  ce moment-là. Il n’avait qu’une seule envie, c’était qu'elle  parte de chez lui, définitivement.


Quelques minutes plus tard, adja sortit de la douche. Voyant son mari assis sur le lit le regard vide, elle ne s’était pas douté qu’il y avait un problème.


Adja : qu’est ce que je prépare aujourd’hui ?


Tapha, sans sourciller : rire, tu ne prépares rien adja. Fait tes bagages et sort de chez moi. Je ne veux pas de scandale surtout. Tu sors tranquillement et le plus rapidement possible car je ne veux pas m’énerver contre toi.


Adja n’en croyait pas encore ses oreilles. Elle n’avait jamais vu tapha aussi calme et serein. Elle savait qu’elle le trompait mais lui ne pouvait pas le savoir d’autant plus qu’il lui avait clairement dit qu’il ne croyait pas en cette femme. Alors pourquoi cette réaction se demandait elle.


Adja : mais qu’est ce qui se passe Moustapha ? ne me dis pas que tu crois ce qu’elle vient de te dire ?


Ce dernier lui remit  tranquillement le téléphone.
Quand adja  lu le message, elle avait déjà les larmes aux yeux.


Tapha quant à lui avait quitté la pièce et sa femme l’avait suivi le suppliant de l’écouter…


Tapha : qu’est-ce que tu veux m’expliquer adja ? Que tu me trompes ? Mais il n’y a rien à expliquer je l’ai compris. Maintenant…. SORS D ICI !


elle n’avait plus le choix. Elle devait partir. Elle savait que ce qu’elle avait fait était impardonnable. Elle ne savait même pas pourquoi elle avait fait une chose pareille. Elle n’était même pas consciente de tout ce qu’elle allait perdre au moment de se mettre avec son ancien amour. En effet, au moment de sortir de la maison, les larmes aux yeux, le visage désemparé et perdu, elle se dirigea vers la chambre de sa fille, la prit dans ses bras avant de se planter devant un tapha qui attendait qu’elle sorte.
Mais à sa grande surprise, Moustapha vit adja porter sa fille avec elle.


Lui : hey attend ou est-ce que tu amènes ma fille comme ça ?


Adja, perdue et pleurant toujours : tapha dieyna est une fille, je ne peux pas la laisser ici. Que vont dire les gens si je quitte ta maison sans ma fille. Ne m’arrache pas à elle. Une fille doit rester avec sa mère.


Tapha s’approcha dangereusement d’elle : tu aurais dû penser à elle avant d’ouvrir les jambes DONNE MOI MA FILLE.


Sans même attendre qu’elle dise au revoir à dieyna, tapha s’empara de la petite qui commençait a pleurer. C’était la scène la plus triste mais surtout la plus douloureuse que le couple ait vécu.
Adja sortit ainsi de sa maison, laissant un mari abattu et une fille derrière elle. Oui elle venait de perdre ce qu’elle avait de plus cher dans sa vie. Et elle ne savait plus où aller ni quoi  faire. Elle était vraiment mal et ne voulait qu’une chose : se suicider.
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A suivre

MOUNA & CHEIKHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant